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Peut-il y avoir du safe cunnilingus en politique ? (zaz)

Publie le lundi 17 novembre 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

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Avertissement :

Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière d’écrire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans l’analyse politique.

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La question est évidemment banale et on se l’est tous posée un jour spontanément, ne le niez pas !. Toutefois, pour la bonne méthode, faut commencer par le début, et donc d’abord par la question pertinente venant en premier : qui, en politique, est exactement susceptible de cunnilinguer son prochain ?

1. A la recherche des supposés cunnilingueurs : On pense bien sûr d’abord aux politiques

Si quelqu’un est susceptible de nous lêcher le cul en ce bas monde c’est bien évidemment a priori les politiques. Les Grecs athéniens, qui n’aimaient pas du tout les euphémismes, même pas en version analogique, appelaient ça exactement les "démagogues". Eh bien cherchez aujourd’hui dans le monde français moderne, vous trouverez beaucoup de beaux parleurs certes, mais pas du tout de cunnilingueurs-démagogues du côté des politiques.

Avant on dit pas, mais récemment non ! Personne de nos jours ne songe à vous pousser le sphincter à l’extrême de l’acmée, aussitôt après du moins qu’il est officiellement élu. Il y a même en fait dirait-on une sorte de mode anticunnilingueuse qui a démarré for the first avec le très regretté Raymond Barre. Barre avec toute sa rondeur, et aussi bien des supporteurs par la suite, vous l’a on ne peut plus clairement dit : Français, vous êtes des enfants gatés ! vous vivez au-dessus de vos moyens, à crédit, vous tirez des traites sur l’avenir, sur le dos de vos enfants, vous gabegiez la planète qui est notre maison commune, vous salopez même l’eau, l’air, les océans, vous portez atteinte gravoss à la réserve halieutique, à la diversité des espéces, etc. etc.

La strophe des temps les plus récents chantait comme on le sait la question du déficit, de la dette, des retraites..., on chantait avec Baverez et beaucoup d’autres de la grande manécanterie économique. Un dernier thon, ministre un peu paumé, chais plus trop lequel, l’a -figurez-vous- chanté encore la semaine dernière dans les aéroports : qui fait qu’à présent tout Air France est en grève dans le monde entier, les deux hémisphères complets, pour la bagatelle de perte de 100 millions d’euros. En tout cas régulièrement y en a aussi qui veulent arrêter les trains comme ça.

Bref, y a pas tellement donc de cunnilingi effectifs du peuple, sauf à la rigueur pour telle ou telle relative minime fraction qu’on appelle minorité, à qui on veut faire momentanément plaisir. Mais la plus grosse minorité que nous constituons tous, vous et moi, en tant que quidam-citoyens-souverains-et-en-réalité-rien : queudalle mais queudalle, pas de cunnilingi !

Cette réalité triste appelle des réflexions qui selon nous n’ont jamais été menées au bout. Les Français sont peut-être essentiellement masos on sait jamais ! à titre d’hypothèse, ne pas le supposer ? En tout cas, à notre adresse, Nicolas Sarkozy, soyons honnêtes, ne nous a jamais rien franchement promis. Excepté des "réformes". Or les réformes de Sarko faut quand même s’accrocher pour imaginer qu’on va y prendre quelque part notre pied. Si Sarko était payé à la passe, il ferait pas son beurre, c’est établi.

En face, t’as la "gauche", enfin le PS. Tu prends le Congrès de machin, Reims, nous on veut pas le dénigrer comme tout le monde sytématiquement le fait. Le truc des motions tout ça, ok, ok ! rien à dire, c’est leur trip à eux, peut-être même que ça vise à terme à bien. Bon ben quand même là, direct, sur le morceau, pas de quoi mouiller d’avance. Sûr, ils oseront pas cette fois nous promettre du sang et des larmes, mais bon nous annonceront-ils plus ?

La première idée ici à l’Ocséna c’est que peut-être il faudrait se ressaisir, juger enfin immédiatement sur les purs effets d’annonce et sur la pub politique. Il faudrait toujours chercher le mieux disant même si on ne le croit pas tellement.

R :Hum ! ce serait quand même trop con ça !

Est-ce tellement utile et subtil de s’aligner sur le moins disant comme on le fait, sachant que le moins disant n’est même pas encore dans sa décote finale, dans l’étiquetage de son dernier discount ?

A l’expérience de ces dernières décennies, on mesure qu’on n’a rien à perdre désormais à suivre les plus démagos d’entre nous puisqu’à suivre les non-baratineurs carré du "parlé vrai", on a visiblement perdu énormément plus que prévu. La seule condition pour ne pas être complètement vains dans cette attitude pragmatique nouvelle c’est d’établir un arsenal de sanctions complet pour bien border les choses. On reviendra sur ce last point, en attendant réfléchissez ! réfléchissez !

2. A la recherche des supposés cunnilingueurs : On pense ensuite bien sûr aux citoyens

Sans le discours de la Servitude volontaire de l’ami La Boétie, qu’un aimable blogueur a eu l’idée heureuse de nous remettre en mémoire hier ou avant-hier, on ne mesurerait pas pleinement l’ampleur de cette manie, de ce vice congénital humain : à savoir qu’il faut étrangement que nous flattions les grands, même quand ils sont trop loin de nous pour penser pouvoir en tirer quelque chose. L’humain est éminemment sensible à la belle allure, à la parure, à la dorure. Les princes au-dessus de la misère vivent en réalité pour beaucoup de la misère qu’ils dominent, on les pèse à leur poids d’or. L’homme individuel, quidam, péquin pense se grandir de ce qu’il estime être grand. Il pense s’embellir de la fréquentation du beau, il pense s’intelliger de la féquention de l’intelligence. Il ne faut pas chercher ailleurs que dans ce processus le blabla logohrréen que nous tenons volontiers sur la belle pièce de théatre entendue, le si beau film vu, le si beau livre lu.

L’homme est un être naturellement incomplet et infantile, là-dessus repose la simple idée qu’il faut élire des gens pour nous représenter à notre place. Jamais vous n’élisez votre semblable, vous cherchez toujours un très beau chat super-botté avec pedigree. D’où il vient que certains tirent toute une carrière dans les assemblées, payés à 20 fois au moins votre pécule personnel. Sarko a eu son très beau temps de grâce, il remonte même encore paraît-il dans les sondages. Est-ce le fait d’une amélioration de votre sort ? de votre confort ? Nenni, mais il voyage beau, renforce le FMI, est le chef du G20, va virer la Tchéquie pour en occuper le siège pendant un an. Avec des pépites dans les mirettes, certains pensent qu’il pourrait porter le grand manteau de l’autre, vous savez, avec les abeilles.

Bien sûr pas ceux de gauche ! qui voient eux le manteau sur une chose plutôt de gauche. Bon ! va pour Ségo, Martine, Bertrand ça a un côté sympa assez marrant, mais certains, note, feraient porter l’habit de lumière jusqu’à des lampadaires nettement moins lumineux, Hamon, Peillon, etc. Digression : Y a peut-être d’ailleurs là une idée forte à creuser. Dans une vraie démocratie le roi devrait peut-être être choisi toujours parmi des inconnus.

Mais basta, dans le cunnilingus populaire vers les élus, vers l’Elu s’il le faut, il est clair qu’il y a des préposés spécialisés : les courtisans ayant des intérêts immédiats sont les premiers : lieutenants des partis, préfets, sous-préfets, directeurs d’administrations centrales ou mieux encore des cabinets.... Les journalistes sont les seconds parmi ces préposés linguistes et lubrificateurs. L’engeance des journalistes, ah ! c’est quelque chose ! Le seul point acquis du journalisme c’est qu’ils sont détestés et même peut-être carrément haïs par tous, surtout ceux de la télé. Enfin ! tout le monde espère les concernants qu’il n’y en a plus pour très longtemps.

Bon bref sans tirer les conclusions vraiment pratiques qui s’imposeraient assurément sans doute, on veut vous faire remarquer que pour le moment tout se fayote vers le haut mais jamais vers le bas. On regrette sans le dire le temps de l’Union soviétique CCCP, quand le héros anonyme était travailleur de première classe, bûcheron, paysan ; faut-il que je te dise les héros de herde d’aujourdhui ! On a quitté le dur et fier prolétaire mal rasé à la gillette jaune pour le mignon vêtu serré de près !

Ce qui paraît évident ici dans notre deuxième mouvement, deuxième mouvement que vous n’aviez jamais même tenté, c’est que tu vois, la démocratie : "Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple" (article 2 de la constitution), eh bien c’est totalement sorti de toutes les convictions, sorti de la carte du tendre, je ne sais pas ce qu’il faut dire, sinon carrément qu’il faut y revenir. Revenons aux fondamentaux comme on dirait au rugby.

3. A propos des stratégies globales, directe et indirecte

Donc voyez l’étrange situation ! Pour preuve de leur sérieux, les politiques ne nous promettent rien depuis Henri IV qui avait lui la spicy poule au pot, ils ne nous promettent rien d’un cunnilingus-trois-étoiles-haute-cuisine qui serait accessible démocratiquement à tous et notamment aux plus petits bientôt, mettons dans une-deux générations. Pour l’heure, ce n’est même pas l’annonce du simple bouillon Chartier destiné à tous les Français. On ne nous annonce que de la tambouille médiocre quand ce n’est pas la pire. Clémenceau nous avait déjà fait le coup en 14-18, 2 millions de morts pour prouver nos qualités, autrement dit se poiler. En 40-45, le coup était pour les Anglais, Churchill, nous cette fois heureusement on avait pas forcé.

Donc quand tu n’es pas, in the principe, le destinataire final heureux de toute la finalité politique, que peux-tu faire ? Reste l’insulte pour compenser, ou bien alors l’humour en théorie, or les deux ne valent à peu rien en termes d’efficacité concrète. Nicolas Sarkozy s’est amarré au-dessus de toutes les injures et quolibets (excepté le très récent "casse-toi pauvre con" pour lequel il a fait un procès). Ségolène aussi, elle a survolé toutes les épithètes yc. les moins sympa. Le "la folledingue" des Guignols de l’info ne l’a pas troublé plus que ça ! Y a quelques années nous on avait surnommé un copain "l’infâme", il avait supporté 9 mois le malheureux ! après il nous avait délégué une ambassade pour qu’on change l’indigne qualificatif, il en souffrait trop. Ségo ne souffre pas.

Donc laissons l’insulte et/ou l’humour qui n’ont jamais marché ! revenons aux fondamentaux comme on disait. Qui, quel homme, quel parti pouvait nous y ramener pour de vrai y a encore pas longtemps ? Tout le monde a pensé au PC, certains en plus ont pensé au FN, appelé d’ailleurs les populistes ce qui laissait de l’espoir. Que veux-tu ! qui pouvait croire que les populistes allez te faire du bien direct en démarrant par Jeanne d’Arc et en louant Pétain. Quant au PC, un jour aussi ils en ont eu marre. Marre au jour de l’an d’apporter des oranges, des chaussures de foot et des papillottes en chocolat à des gosses et des parents qui bavassaient sur Staline pour avoir lu des trucs pourris dans les journaux parigots capitalistes.

Donc primo il faut revenir sans complexe à la notion de la promesse faite pure et simple, deuxio il faut récuser la stratégie indirecte dont tant de penseurs avisés te disaient tant du bien avant la crise.

La stratégie indirecte est celle qui débite, débitait : il ne faut pas partager le gâteau tel qu’il est car il n’est pas encore assez gros, il faut d’abord l’augmenter. Et ceux qui peuvent l’augmenter ce sont bien sûr les entreprenants entrepreneurs.

Bon ! bon ! la galette a grossi, ta part a vachement diminué. La leur non !

La démarche première en politique doit donc de nouveau être très prosaïque : emploi, SMIC, RMI. Tiens, la rémunération des députés devrait être utilement calculée en pourcentage du SMIC, 2, 3, 23 fois, 230 fois le SMIC. Même à 230, je t’assure que chaque année ils n’oublieraient pas de l’augmenter.

Soyons de nouveau concrets, simples et réalistes (bis repetita !).

Ok, la vie civique ne peut se réduire à de telles basses considérations pécuniaires, nous assèneront les plus subtils argumenteurs : Il y a des choses immatérielles qui s’ajoutent possiblement à notre viatique ti-à-petit. Ok va pour l’immatériel ! Quoi qu’il en soit, Marx qui avait l’esprit près du chapeau comptait d’abord quelques fondamentaux incontournables : manger, boire, dormir, se loger, se chauffer, éduquer ses enfants, assurer leur sécurité et celle de sa famille.

Nous serions reconnaissant aux aimables idiots qui nous représentent de commencer par ces questions dans la feuille de route proposée par leurs soins à notre acquiescement. D’autres questions très estimables certes pourraient très bien venir après.

4. A propos de la hiérarchie des problèmes et de leur ordre de traitement

Il nous semble que le bon sens a été perdu en route quelque part. Peut-être certains problèmes avaient-il pu paraitre moins pressants. Si l’air devait venir à manquer demain, respirer serait bien sûr le problème à considérer en premier, avant d’autres sur la fiscalité, l’UE, la justice ou la culture. Des dérives sont venues dont nous aimerions avoir la preuve qu’elles n’ont pas été calculées, car le déplacement intellectuel des problèmes déplace en douce leur traitement réel.

Considérons par exemple l’intérêt porté par nos soins à nos minorités. Il nous honore, il est certes encore insuffisant, il est en même temps une distorsion souvent flagrante : la minorité la plus importante dans ce pays, on le rappelle, est la minorité majoritaire de monsieur tout le monde. C’est sans doute la minorité sur laquelle on a le plus craché sans s’en priver.

La contrepartie de ce fait est que bien des minorités ont chuté dans l’imagerie interne de la grande minorité majoritaire : on évoquait les journalistes de la presse ou la télé, on ne dira rien sur les politiciens, pour lesquels le mal va très loin : mais il y en a d’autres qui échappent sans doute encore à votre analyse pour le moment.

Tous les chanteurs pris finalement pour des crétins (ça plonge), tous les acteurs-actrices dont on nous a souvent très rituellement gavé (ca va plonger). Mais savez-vous bien, même en cette période des prix littéraires, que bien des faiseurs de bouquins sont regardés avec un due distance. On prend leur livre, on peut le faire dédicacer, on ne les fréquenterait qu’à contre-gré, beaucoup d’auteurs sont regardés comme des demeurés mal grandis qui viennent de sortir une mémoire gentil ou une thèse d’enfant à l’université (ca va pas tarder à boire vraiment la tasse aussi le livre !).

Tout s’est énormément dégradé. A ne pas répondre aux besoins des citoyens, à les balader dans les médias, à ne pas respecter la hiérarchie de leurs besoins les plus vitaux, à jouer sur des mots et poblèmes surannées, le citoyen a largement de son côté restructuré d’autorité. La crise arrive, ben ouais, il était temps. Ca va permettre de réajuster beaucoup dans la société et dans les têtes.

5. Conclusion : cunnilingueurs vous avez été trop négligents par trop longtemps

Maintenant c’est sûr, vous allez probablement le payer, que vous soyez allés pour les uns à l’assez stérile G20 ou pour les autres au plutôt bécile congrés de Reims.

Bon sang ! ce n’était pourtant dans le temps qu’une affaire de bons gros constants cunnilingi, il fallait s’appliquer ! Je ne suis pas sûr, tous, que vous puissiez rattrapper in extremis le temps perdu : On ne peut pas comme ça se remettre au lit comme si de rien n’était après une si longue et dramatique négligence faite dans la démocratie.

Politiques, gens des médias, artistes et penseurs de mes houilles, allez vous faire foutre maintenant !

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien !

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Les Pensées zaz de l’Ocséna

Ocsena, Organisation contre le système-ENA... et pour la démocratie avancée
 http://ocsena.ouvaton.org

Messages

  • Le petit et le faible l’emportent sur le contraire

    Ce que nous disons, donc, s’agissant du champ d’action démocratique, c’est qu’il ne faut pas hésiter comme s’il s’agissait d’une nouvelle noblesse de la conscience à être terre à terre, direct, précis, concret. Trois priorités d’ordre s’imposent avant toute autre chose dans notre hiérarchie des problèmes à traiter : le pauvre, le plus grand nombre, l’urgent réel s’imposent sur le petit nombre, le plus à l’aise, le différable.

    Dit autrement, dans la traversée de la rue, la mamie, le clopinant boiteux, le jeune enfant ont priorité sur le camion (même celui des pompiers), la voiture, la moto, le vélo et même sur le chien gentil tenu en laisse. Dans notre théorie la trottinette, le roller, doivent céder le passage au piéton.

    L’approche supposément intelligente et artificieusement rationnelle qui est celle de toutes nos institutions (justice, police etc.) est constamment en réalité déni de démocratie, au mieux de bonne foi.

    Il n’y a pas dans l’action publique souci par ex d’arrêter le nombre des accidents, il y a souci avant tout de foutre des PV, ce n’est pas la même chose. L’efficacité serait toute autre si la règle était pour l’accident corporel responsable le retrait du permis pour dix ans, son déchiquetage, sa transformation absolue en confettis. T’imagine pas ce que les gens deviendraient prudents et très polis entre eux. Selon notre démonstration les voleurs attaqueraient encore certes la Brink, jamais une modeste grand mère.

    La démocratie française marche sur la tête, il faut la remettre sur ses pieds.

    Tiens avec notre approche il y a bien longtemps qu’en France serait résolu le problème des mal logés.

    • Gaffe à l’éventuelle dérive trop pure des mots !

      Nous voulons être MacDo, nous voulons être MacDo ! Bien, ça n’a de sens réel toutefois que si tu veux vraiment des frites ou un big cheese burger !

      Nous voulons être de gauche a fortement clamé le PS au congrès de Reims à titre dit-on identitaire. Bien, ça n’a de sens réel toutefois que si on veut d’abord te trouver du boulot, un salaire te permettant de vivre, un logement facile, pas cher, décent.

      C’est bien qu’un parti tienne à son identité. Si elle est utile aux autres.

      La vocation d’un parti n’est pas seulement, fondamentalement, d’être utile à lui même, sa vocation est d’être utile à la majorité des Français. Sans cet aspect premier, fondateur, un parti ca peut se supprimer, ça n’a pas besoin d’un financement public, les écuries de course sont d’abord des entreprises privées.

    • Le grand bug dans nos têtes.

      Sans doute gagnerait-on au PS à savoir formuler quelque chose qui serait une "priotique", c’est à dire un savoir, un logos, une technique valide et pertinente de la priorité.

      On dit au PS. En réalité quand on voit les gars de l’UMP on sait aussi que c’est pour eux exactement le même problème. Des choses dérisoires sont montées en épingles afin de n’avoir pas à traiter les problèmes fondamentaux que justement on ne sait pas traiter, exemple le pouvoir d’achat : on amuse donc la galerie avec l’adoption à l’étranger (Yade), avec les terroristes du rail (MAM), avec des affabulations débiles sur l’enseignement supérieur ou inférieur (Albanel et Darcos).

      Il y a une crise depuis longtemps, avant même le crise réelle, c’est la crise intellectuelle.

      Nous-mêmes péquins de base batailleurs observions dans le texte plus haut que l’insulte ou l’humour ne servent désormais strictement à rien. Ce n’est pas seulement en vérité ces deux procédés réactifs qui sont seulement en cause, c’est aussi tout le processus critique en son entier qui fait un plat. Que nous ayons des idées contestataires, originales, alternatives est non moins assurément un bide garanti.

      Nous reconnaissons buter encore sur les raisons exactes, sur le sens, de cette étrange situation.

    • Source : "7 sur 7"

      Faire le colibri.

      "Secret (éloignez les enfants) : la position du colibri consiste à bourdonner en pratiquant une fellation ou un cunnilingus de manière à augmenter le plaisir grâce aux vibrations produites. "

      Il paraît que ça intéresse désormais des millions d’américains.

      En France, quoi qu’on puisse dire, à l’Assemblée et au gouvernement, y a quand même beaucoup de colibris. L’UMP d’ailleurs, c’est sa première qualité, est pour l’essentiel un parti de gros colibris.

    • A toutes fins utiles : info pratique pour votre santé

      Contre les maladies ou infections diverses sexuellement transmissibles, on peut dans le cunnilingus ou dans l’anulingus, se protéger grâce à une "digue dentaire", soit un préservatif découpé, soit du film alimentaire (sauf notez bien celui pour le micro-onde qui est poreux).