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Alliance Mélenchon / PCF aux élections européennes de juin 2009.

Publie le mardi 18 novembre 2008 par Open-Publishing
24 commentaires

La secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet et le sénateur Jean-Luc Mélenchon, qui vient de quitter avec fracas le PS pour former un nouveau parti, ont annoncé aujourd’hui vouloir constituer un « front commun » aux élections européennes de 2009.

« C’est la première nouvelle souriante de la semaine et peut-être même de la quinzaine pour les gens de gauche, qui, depuis le week-end dernier, avaient un peu le moral dans les chaussettes », a déclaré M. Mélenchon lors d’une conférence de presse à l’Assemblée Nationale aux côtés de Mme Buffet et de plusieurs élus.

La formation de M. Mélenchon, le Parti de Gauche, a commencé à discuter avec le PCF à la constitution de listes communes afin de monter un « front commun contre l’Europe du Traité de Lisbonne », a ajouté le sénateur.

« Nous voulons créer de l’espoir pour ceux qui voient que la gauche est en crise et qui veulent s’en sortir », a déclaré pour sa part Marie-George Buffet. « Nous commençons le travail, et peut-être d’autres voudront-ils se joindre à cette belle aventure ».

Jean-Luc Mélenchon a affirmé vouloir également discuter avec le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot, le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement, et avec les Alternatifs (altermondialistes).

Messages

  • Alliance Mélenchon / PCF

    ca fera donc une voix de plus pour le PCF :)

    ok, je sors !

  • Moi je suis Ok avec cette démarche, et je veux que le PCF ne deviennent pas le P(c)DF !

    CN46400

  • le PCF en tant que tel c’est bien fini depuis des lustres, à mon avis depuis 1994. il n’a même plus de programme, un projet de société clair et précis comme auparavant.

    pour un programme clair et précis, c’est ici : http://programme-prcf.over-blog.com/

    Bref avec cette alliance, que va t-on attendre ? une gauche de plus, ça commence à faire beaucoup de gauche à la fois ! je crains pour la gauche en général !

    Le sigle PCF est maintenu par la direction, mais le contenu du projet politique n’est pas communiste, c’est une tromperie envers les travailleurs et cela est néfaste pour l’avenir, la désillusion est présente, sachons la combattre d’ou quelle vienne !

  • cette belle aventure

    Premièrement, c’est pas une "aventure"

    Deuxièmement elle est pas belle

    Troisièmement pour "créer de l’espoir" (ça se vend en tube ou en boîte ?)... c’est UN PEU pas suffisant.

    Tant pis pour les p’tits scouts.

  • Pas d’accord au sommet sans accord de la base sur le refus de l’europe du capital...L’Europe actuel est un attrape-nigaud pour peuples attardés...Et depuis 2005 les peuples Français,Néerlandais,Irlandais et bien d’autres s’ils avaient pu voter ont dit NON à cette mascarade ........Les candidatures doivent être proposées par la base et non par les apparatchiks ....Et pour les emmerder je suis une candidature proposée à la base des militants ...On verra bien la réaction des hiérarchies de la gauche de la gauche ........

    bernard SARTON,section d’Aubagne

  • MELENCHONS-NOUS ?

    Ainsi les gens de gauche vont devoir attendre :
    - que le PS élise sa secrétaire,

    - que le PCF ait tenu son congrès ,

    - que Mr Mélenchon soit élu député européen

    Et pis quoi encore ?....que Besancenot passe à la télé, que Clémentine choisisse le pied sur lequel elle va danser, etc...etc

    Voila qui me confirme dans mes attentes d’un grand rassemblent à la base, sur des objectifs clairement définis !

    • sur des objectifs clairement définis !

      Justement à ce propos, et pour éclaircir le paysage des citoyens, qui n’y comprennent plus rien dans le paysage politique actuel, à droite pas de surprises, mais à gauche l’eau est troublée, il serait souhaitable de s’arrêter sur la différence entre "capitalisme" et "économie de marché", le premier permettant de jouer au casino avec les sous des salariés (on voit ce qu’il en est aujourd’hui : une crise mondiale et des émeutes de la faim à venir pour des millions d’humains), quand le deuxième a pour référence le travail du salarié, donc ses richesses produites à la sueur de leurs fronts.

    • Pour le projet clairement défini je pense qu’on est plusieurs, (parmi ceux qui on gardé le "C" et le "F" et qui ont perdu le "P" de "Parti", à leur corp défendant), qui en ont une vue et une image très claire.

      Le problème c’est que la définition est trustée par une entité qui se réclame du concept mais qui n’en est que l’ertzatz à l’usage des non-entendants et non-comprenants et de ceux qui bénéficient des avantages de la République bourgeoise.

      Alors, difficile de développer une vraie structure sous un autre nom, alors que le seul nom valable sert de sigle à une coquille vide.

      C’est pour ça aussi, d’ailleurs, que je pense que certains dirigeants du dit "PCF" ne souhaiteront pas lâcher l’adjectif "communiste" même s’il le voudraient bien. Il leur est bien trop utile pour garder actifs les rideaux de fumée ou se cache le Capital aux abois.

      Surtout si ensuite les "vrais" se mettaient en tête de le récupérer comme il leur revient de droit.

      G.L.

  • faire la plus vaste alliance pour eviter les guerres autrour d un soucieux socialiste JAURES et d un homme ayant tout compris au capital MARX et implanter partout des elus qui nous defendent pour eviter les guerres qui font religions et nationalisme et un peu de Brel
    Ils étaient usés à quinze ans
    Ils finissaient en débutant
    Les douze mois s’appelaient décembre
    Quelle vie ont eu nos grand-parents
    Entre l’absinthe et les grand-messes
    Ils étaient vieux avant que d’être
    Quinze heures par jour le corps en laisse
    Laissent au visage un teint de cendres
    Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître

    Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
    Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

    On ne peut pas dire qu’ils furent esclaves
    De là à dire qu’ils ont vécu
    Lorsque l’on part aussi vaincu
    C’est dur de sortir de l’enclave
    Et pourtant l’espoir fleurissait
    Dans les rêves qui montaient aux cieux
    Des quelques ceux qui refusaient
    De ramper jusqu’à la vieillesse
    Oui notre bon Maître, oui notre Monsieur

    Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
    Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

    Si par malheur ils survivaient
    C’était pour partir à la guerre
    C’était pour finir à la guerre
    Aux ordres de quelque sabreur
    Qui exigeait du bout des lèvres
    Qu’ils aillent ouvrir au champ d’horreur
    Leurs vingt ans qui n’avaient pu naître
    Et ils mouraient à pleine peur
    Tout miséreux oui notre bon Maître
    Couverts de prèles oui notre Monsieur
    Demandez-vous belle jeunesse
    Le temps de l’ombre d’un souvenir
    Le temps de souffle d’un soupir

    Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
    Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
    merci au pcf et a monsieur melenchon

  • vouloir constituer un large front rassemblant autant que faire ce peut tous ceux qui ont construit le non de gauche en 2005 me semble une priorité politique de premier plan, créer une dynamique à même de modifier les rapports de force à gauche également. plus largement la situation actuelle appelle une issue dans le sens d’un front populaire, dynamique, à même d’ouvrir une perspective progressiste à notre peuple. s’opoposer à cela c’est, en fait, montrer son indifférence à la souffrance du peuple et préparer son exposition à de plus grands dangers encore que ceux qui nous menacent.
    Hervé

    • Bonsoir HERVE,

      "Ceux qui ont construit le NON" me semble restrictif, en tout cas ne me semble pas un critère suffisant ( certains peuvent bien avoir évolué depuis non ?)

      A mes yeux, le premier critère de rassemblement est sans conteste la volonté, non seulement d’en finir au plus tot avec le système capitaliste, mais aussi et surtout d’instaurer un nouveau système beaucoup plus juste, plus solidaire, plus fraternel, plus respectueux de l’etre humain (donc de la nature !)

      D’autre part, je suis certain de n’etre pas seul, ( sur la base de nos expériences de militants) à vouloir qu’un tel rassemblement vienne d’abord de la base : trop d’experts, de pros de la politique et des médias ne pensent qu’à leurs places, on le voit bien en permanence !
      Tous ces soi-disants notables n’y seront les bienvenus qu’en tant que bénévoles ( et on verra qu’ils seront peu nombreux).
      En tout cas je préfèrerais y voir en grand nombre ceux qu’on appelle les "sympathisants" ( de telle ou telle chapelle) aux cotés des militants confirmés venant là sans chercher à imposer aux autres leur drapeau, avec la volonté et la sincérité d’imposer l’ UNION ;

      A quand le premier collectif ou comité local ?

    • Il faut que tous les NONistes s’unissent pour pouvoir virer les OUIstes.

      Il faut que tous les NONistes s’unissent pour pouvoir chasser les OUIstes du pouvoir.

      Mélenchon et le PCF font alliance pour les élections européennes de juin 2009 : tant mieux. C’est une excellente nouvelle. Maintenant, il faut travailler à constituer une union de tous les NONistes.

    • Rencontre PCF / Parti de Gauche / Demain, mardi 18 novembre à 14h

      Une délégation du PCF, conduite par Marie-George Buffet rencontrera une délégation du Parti de la gauche conduite par Jean-Luc Mélenchon demain, mardi 18 novembre, à 14h, à l’Assemblée nationale (8ème bureau).

      Composition des délégations :
      Pour le PCF : Marie-George Buffet, Jean-François Gau, Olivier Dartigolles, Eric Corbeaux, Dominique Grador, Francis Wurtz et Gisèle Cailloux.
      Pour le Parti de Gauche : Jean-Luc Mélenchon, Marc Dolez, François Delapierre, Pascal Le Néouannic, Danielle Simonnet et Elisa Martin.

      Cette rencontre sera l’occasion d’avoir un échange de vue sur la situation politique française et internationale, ainsi que sur les élections européennes.

      Un point de presse se tiendra à l’issue de la réunion, vers 15h, sur le lieu de la rencontre.
      Pour toutes vos demandes d’accréditations, veuillez contacter l’attaché de presse du groupe communiste, Maryse Lelarge (06 88 37 55 65).

      Parti communiste français

      Paris, le 17 novembre 2008.

  • C’est du passé et un vrai passif cette histoire de non....c’est même une honte tactique de faire une liste sur ce thème. 10 pour cent des voix pour avoir quelques députés. Et après on lira dans la presse libétienne qu’il n’y a plus que 10 pour cents des français pour le non à la constitution

    Est-ce une liste du non pour être élu ou bien être élu pour dire non. Et non à quoi ?

    Ces élections c’est de la foutaise et un leurre. le seul slogan valable c’est de dire : faites de ces élections pseudo démocratique européenne un vote national sanction contre l’umps . votez contre le totalitarisme umps, votez pour les voix dissidentes des gauches communistes libertaires et altermondialistes,

    • Pour ceux qui croient que cette histoire de NON, c’est du passé :

      lisez cet article publié le 18 novembre par le fanatique OUIste Jean Quatremer. Pour information, Jean Quatremer est le correspondant de Libération à Bruxelles. Salarié par le propriétaire de Libération, c’est-à-dire par Rothschild, Jean Quatremer est un partisan d’une Europe fédérale, c’est un OUIste à chaque traité européen :

      " Un nouveau référendum sur le traité de Lisbonne devrait être décidé par le gouvernement irlandais d’ici au Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement des 11 et 12 décembre prochain. Car, sous les coups de boutoir de la crise bancaire et économique, l’Irlande semble retrouver du charme à l’Union européenne. Selon un sondage publié hier par le Irish Times, et réalisé par l’institut mrbi, 43 % des électeurs voteraient « oui » et 39 % « non » à un deuxième référendum s’ils recevaient l’assurance que l’Irlande conserverait « son » commissaire européen et sa faible imposition des sociétés, qu’une ratification n’impliquerait pas une légalisation de l’avortement et qu’elle n’affecterait pas la neutralité militaire du pays. 18 % se sont déclarés indécis. En excluant les indécis, 52,5 % des électeurs voteraient « oui » et 47,5 % « non ». La marge est encore très étroite, mais on est loin des sondages qui, au lendemain du scrutin du 13 juin dernier, donnaient une large victoire du « non » en cas de nouveau référendum sur le traité de Lisbonne.

      Depuis le rejet de ce texte par 53,4 % des citoyens irlandais (et une participation de seulement 53 %), Dublin cherche une solution pour sortir de l’impasse. Comme cela était prévisible – je l’écris sur ce blog depuis le début —, il n’est pas question de renégocier un texte déjà ratifié par 24 États membres : seules la Suède et la République tchèque ne l’ont toujours pas ratifié et la loi de ratification n’a pas été signée par les présidents polonais et allemands. L’idée est, comme cela a déjà été fait avec le Danemark après son rejet de Maastricht en 1992 et avec l’Irlande après son rejet de Nice en 2002, de rassurer les Irlandais par des « déclarations ». On leur assurerait que Lisbonne ne conduirait ni à l’harmonisation fiscale, ni à l’autorisation de l’avortement, ni à la remise en cause de la neutralité irlandaise, toutes choses dont il n’est de toute façon nullement question dans le traité (mais cela n’a pas empêché ses opposants d’affirmer le contraire, on n’est pas à un mensonge près).

      Le point le plus délicat est celui du commissaire irlandais. L’un des arguments de la campagne du « non » a été la réduction de la taille de la Commission qui risquerait de priver l’Irlande de « son » commissaire. Comme si la présence de Charlie McCreevy, ce taliban du marché qui a toujours refusé de réglementer les marchés financiers, d’abord comme ministre des Finances de son pays entre 1997 et 2004, puis comme commissaire chargé du marché intérieur, avait été un atout maître pour la petite République… Passons. « Nous avons des discussions centrées sur ce sujet spécifique », a reconnu le chef de la diplomatie irlandaise à la radio RTE. « Ce n’est pas quelque chose qui peut se régler facilement ». Le problème est que la situation est juridiquement complexe comme je l’ai expliqué ici. En tout état de cause, même si Lisbonne ne s’applique pas, il faudra réduire la taille de la Commission avant 2009 comme le prévoit le traité de Nice (un autre point qu’ont oublié de préciser les nonistes irlandais). Au moins, histoire de faire comprendre aux Irlandais que leur non n’avait aucun sens, il serait souhaitable que la prochaine Commission ne comporte pas de commissaire de leur pays.

      http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2008/11/lisbonne-vers-u.html#more

    • Je me suis mal exprimé : à vouloir faire une liste européenne du non on va transformer le passif de l’histoire du non en passé : C’est une honte tactique.

      merci d’y être revenu ! le débat sert à ça

  • Je me souviens encore d’une periode pas si lointaine ou la LCR avait demandée à notre premier secretaire du moment à savoir R.HUE une alliance électorale lors du scrutin pour les européennes de 2004,celui-ci avait cru bon de négliger cette demande d’un revers de main en pretextant de la faiblesse du score enregistré à l’époque par ce parti.Aujourd’hui faut il s’etonner de la position du NPA ?????????????????????????? A mon avis non l’espoir que nous avions fondé aprés le referendum c’est trés vite dissolu devant les exigences de notre parti lors des présidentielles !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Nous qui avions supposé construire un pole de radicalité nous voilà aujourd’hui en compagnie de Melenchon et seulement Melenchon....................................................

    Salvi.d

    PCF 54