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Alain souchon et le Che... (vidéo)

Publie le samedi 29 novembre 2008 par Open-Publishing
37 commentaires

Camarades,

Alain souchon a été particulièrement ordurier envers moi au 20 heures sur France 2 le 29 novembre 2008...

Extrait du journal de France 2 (à 3’30) :

Bonne révolution à toutes et tous,
Che Guevara

Messages

  • Souchon a raison : Le Che était cruel puisqu’il y a plein de témoins qui le disent sur Internet.

    D’ailleurs, il a fait dérailler un train à Santa-Clara, (alors qu’il n’y avait même pas de caténaires...) ça prouve bien qu’il était de l’ultra-gauche terroriste, que même que si on n’avait pas MAM, ils nous auraient tous bouzillés.

    Que ne leur ’a-t-il distribué des fleurs cueillies dans la Sierra Maestra plutôt que de tirer sur les innoffensifs soldats de Batista qui venaient apprter la paix et le bonheur au paysans ?

    Souchon a raison : pas genti Ernesto ! Bouh !

    • Claude Deloume 90-168, je pense que vous devriez vous abstenir d’écrire des articles comme celui- ci , quand il est clair que vous ne connaissez absolument rien du CHE et de sa vie et de Cuba. Vous vous guidez sur les écris de soit disants universitaires ou pseudos journalistes, qui à vrai dire sont un peu comme vous, ils n’y entendent rien, ou font ça seulement pour faire du mal au seul pays qui pendant de longues années a lutter seul contre le « Capitalisme » pour appeler un chat un chat. Vous êtes imprégné de la propagande anti- castriste de Miami, propagée par des médias inféodés au capitalisme. Sur quel critère vous jugez que le CHE était cruel ??? s’il est vrai que des personnes ont été fusillées après la victoire des révolutionnaires et ce après des procès légaux sous son commandement c’était de personnes criminelles qui avaient assassiner beaucoup d’autres personnes, je me rappelle qu’à cette époque de Batista, il était rare de voir les quotidiens qui n’avaient pas des photos d’une personne ou deux personnes gisants dans la rue assassinées par les sbires de ce dictateur, pour continuer sur le CHE je veux vous dire que c’était un humaniste qui ne tuais pas pour le plaisir et souvent dans la Sierra Maestra des soldats qu’il pouvait abattre parce qu’ils ne l’avaient pas vu, il s’abstenait de tirer, de plus dans cette même Sierra Maestra quand ils allaient chez les paysans chercher de la nourriture ils payaient toujours ce qu’ils prenaient, les militaires qu’ils faisaient prisonniers, ils leurs récupéraient leurs munitions, leurs armes, leurs chaussures et ils les remettaient en liberté, ce qui fait que pas mal de soldats ont rejoints les BARBUDOS, du reste cette révolution a pu être gagnée parce que les paysans les ont aidés, ils ont compris que c’était pour leur bien qu’ils se battaient. Pour le train de Santa Clara à nouveau vous êtes à coté de la plaque !!!vous oubliez que c’était une révolution et malheureusement dans une guerre celle-ci les révolutionnaires ont étés obligés de prendre ces mesures parce que ce train amenait des renforts de troupes et ce déraillement a été déterminant pour la victoire des révolutionnaires, contrairement à vos dires ces soldats n’apportaient la paix aux paysans et souvent ils les tuaient parce qu’ils ne voulaient pas dévoiler ce qu’ils savaient sur la rébellion . Je crois que vous devriez changer de lecture et ne pas vous fiez aux dires de certains écrits d’ Internet qui souvent disent des idioties, et n’y connaissent rien de Cuba et racontent n’importe quoi, prenez les livres de ceux qui savent ce qu’ils écrivent. Pour finir je vous dirais qu’on critique Cuba qui selon eux se sert de l’embargo pour cacher leur économie défaillante, l’embargo ne serait pas une entrave !!!! quoi de plus facile alors de le lever, puisqu’en plus 185 pays viennent de voter contre sur 192 pays et on verrait bien s’il a une incidence ou nom sur leur économie, pour moi c’est plus tôt qu’il ont peur qu’un petit pays pauvre arrive à faire beaucoup mieux qu’eux, c’est déjà en parti le cas puisqu’il a moins de mortalité enfantine que dans beaucoup de pays les plus riches, laissons les faire leur vie comme ils l’entendent et tâchons d’arranger les problèmes graves qui nous attendent. Pour vous tranquilliser je vous dirais qu’il n’y avait aucune chance qu’il vous bousille mais pour sûr il vous aurait donné des cours de guérillas et de politique favorable aux peuples !!!!Souchon devrez s’occuper de ses chansons et ne pas parler de ce qui le dépasse. HASTA LA VICTORIA SIEMPRE. AL de TOULOUSE.

    • oh là oh là AL de Toulouse !

      Lisez avant de vous lancer. Manifestement, le second degré ne fait pas partie de votre système de pensée.

      Profitez donc de vos liens familiaux pour développer un peu de sens de l´humour !

      En toute camaraderie

      VV de Paris

    • Salut,

      Tes précisions sont sympa quand même...

      Même si elles s’adressent à quelqu’un qui pensait la même chose que toi ; mais qui l’avait exprimé de façon ironique histoire de se foutre de la gueule d’Alain Souchon.

    • Eh bien ! Que vous arrive-t-il, AL - 90.**.200.*** de Toulouse ?

      Vous avez réellement pensé que je faisais du 1er degré ?

      Tiens une bonne adresse, à Toulouse,

      J’en ai une idem à Bordeaux, je réserve une de mes soirées pour aller voir !

      (Et même que ce film a été applaudi à le Havane !)

      Cordialement.

  • Puisque certain-e-s journaputes de la télévision se sont avisé-e-s de faire de la propagande mensongère à propos de Che Guevara, je vous invite à lire ou relire ce très beau texte écrit par Ben Bella, le célèbre révolutionnaire algérien qui fut un des meilleurs amis et alliés du Che. Sachez aussi que, contrairement à ce qu’ils ont dit sur Arte, le Che était loin d’être sanguinaire : quand il avait fait des prisonniers parmi les soldats du dictateur cubain Batista, il leur faisait faire une promenade explicative parmi les paysans cubains pour leur faire comprendre la misère du peuple ; puis, après avoir confisqué les armes et les munitions des prisonniers, il les relâchait ! Ainsi, ils pouvaient aller raconter partout que les guérilleros étaient en fait très sympathiques ! SUR CHE GUEVARA, LIRE À TOUT PRIX LE LIVRE DE JEAN CORMIER DONT LE TITRE EST TOUT SIMPLEMENT « CHE GUEVARA », AUX ÉDITIONS DU ROCHER. (le livre de Besancenot sur le Che est peut-être bien aussi, je n’en sais encore rien. Mais ne lisez pas, ou du moins n’achetez pas, celui de Kalfon parce que ce dernier étant un ancien diplomate au service de la fRANCE, il est au service du pouvoir ; d’ailleurs, Kalfon ne dit du bien du Che que dans le but d’être crédible au moment où il dit du mal des révolutionnaires d’aujourd’hui.)

    Le Che par Ben Bella :

    http://www.monde-diplomatique.fr/1997/10/BEN_BELLA/9297

    LE TRENTIÈME ANNIVERSAIRE DE LA MORT D’ERNESTO GUEVARA

    Ainsi était le « Che »

    Par AHMED BEN BELLA *

    Le 9 octobre 1967, dans une petite salle de l’école de La Higuera (Bolivie), Ernesto Che Guevara, fait prisonnier la veille, était assassiné. Celui que Jean-Paul Sartre qualifia d’« être humain le plus complet de notre époque » achevait ainsi une vie de révolutionnaire qui l’avait conduit, dans l’espoir généreux de soulager les souffrances des pauvres, de l’Argentine au Guatemala, de Cuba au Congo, et finalement à la Bolivie. Le président Ahmed Ben Bella l’a souvent rencontré, entre 1962 et 1965, à Alger, qui était alors une terre d’asile pour tous les anti-impérialistes du monde.

    DEPUIS trente ans, Che Guevara interpelle nos consciences. Par-delà le temps et l’espace, nous entendons l’appel du « Che » qui nous somme de répondre : oui, seule la révolution peut parfois faire de l’homme un être de lumière. Cette lumière, nous l’avons vue irradier son corps nu, étendu quelque part au fond du Nancahuazu, sur ces photos parues dans les journaux des quatre coins du monde, alors que le message de son dernier regard continue de nous atteindre jusqu’au tréfonds de l’âme.

    Le « Che » était un preux, mais un preux conscient, au corps affaibli par l’asthme. Je l’accompagnais parfois sur les hauteurs de Chréa, au-dessus de la ville de Blida, lorsque je voyais la crise arriver et qu’elle donnait à son visage un teint verdâtre. Qui a lu son Journal de Bolivie (1) sait avec quelle santé délabrée il a dû faire face aux terribles épreuves physiques et morales qui ont parsemé son chemin.

    Il est impossible de parler du « Che » sans parler de Cuba et des relations particulières qui nous unissaient tant son histoire, sa vie, sont liées à ce pays qui fut sa seconde patrie avant qu’il ne se tourne vers là où l’appelait la révolution. Je fis la connaissance d’Ernesto Che Guevara à la veille de la crise internationale de l’automne 1962 liée à l’affaire des fusées et au blocus de Cuba décrété par les Etats-Unis. L’Algérie venait d’accéder à l’indépendance, son premier gouvernement venait d’être constitué et, en tant que chef de ce gouvernement, je devais assister, en ce mois de septembre 1962, à New York, à la session de l’ONU pour la levée symbolique du drapeau algérien au-dessus du siège des Nations unies ; cérémonie qui consacrait la victoire de notre lutte de libération nationale et l’entrée de l’Algérie dans le concert des nations libres. Le bureau politique du FLN avait décidé que ce voyage aux Nations unies devait être suivi d’une visite à Cuba. Plus que d’une visite, il s’agissait surtout d’un acte de foi marquant nos engagements politiques. L’Algérie souhaitait souligner publiquement sa totale solidarité avec la révolution cubaine, particulièrement en ces moments difficiles de son histoire. Invité le 15 octobre 1962 au matin à la Maison Blanche, j’eus de franches et chaudes discussions avec le président John Fitzgerald Kennedy à propos de Cuba. A la question directe que je lui posai : « Allez-vous vers une confrontation avec Cuba ? », il ne laissa planer aucun doute sur ses intentions réelles et me répondit : « Non, s’il n’existe pas de fusées soviétiques ; oui, dans le cas contraire. » Kennedy tenta de me dissuader avec insistance de me rendre à Cuba par un vol direct à partir de New York ; allant même jusqu’à évoquer l’éventualité d’une attaque de l’avion des forces aériennes de Cuba qui devait me transporter par l’opposition cubaine installée à Miami. A ces menaces à peine voilées, je lui rétorquai que j’étais un fellaga et que les menaces des harkis algériens ou cubains ne m’intimidaient pas.

    Notre arrivée à Cuba, le 16 octobre, se déroula dans une liesse populaire indescriptible. Le programme prévoyait des discussions politiques au siège du parti à La Havane dès l’arrivée de notre délégation. Mais les choses se déroulèrent tout autrement. A peine nos valises déposées dans le lieu où nous devions séjourner, bousculant le protocole, nous nous mîmes à discuter à bâtons rompus avec Fidel, Che Guevara, Raul Castro et les autres dirigeants qui nous accompagnaient. Nous restâmes là à parler des heures et des heures durant. Bien entendu, je rapportai aux dirigeants cubains l’impression que m’avait laissée mon entrevue avec le président Kennedy. A la fin de ces débats passionnés, menés autour de tables que nous avions poussées bout à bout, nous nous aperçûmes que nous avions pratiquement épuisé le programme des questions que nous devions étudier et que notre rencontre au siège du parti n’avait plus d’objet. Et, d’un commun accord, nous décidâmes de passer directement au programme des visites que nous devions faire à travers le pays. Cette anecdote donne une idée des rapports totalement dénués de protocole qui devaient ainsi, et dès le début, être la caractéristique essentielle, la norme des liens unissant la révolution cubaine et la révolution algérienne, et des liens personnels qui m’ont lié à Fidel Castro et à Che Guevara. Cette solidarité se confirmera d’une manière spectaculaire lors de la première alerte grave qui menaça la révolution algérienne avec l’affaire de Tindouf en octobre 1963. Notre jeune armée, tout juste sortie d’une lutte de libération, qui ne possédait encore ni couverture aérienne - puisque nous n’avions pas un seul avion - ni forces mécanisées, fut attaquée par les forces armées marocaines sur le terrain qui lui était le plus défavorable. Elle ne pouvait y utiliser les seules méthodes qu’elle connaissait et qu’elle avait éprouvées lors de notre lutte de libération : c’est-à-dire la guerre de guérilla. Le désert et ses vastes étendues dénudées étaient loin des montagnes des Aurès, du Djurdjura, de la presqu’île de Collo ou de Tlemcen qui avaient été son milieu naturel et dont elle connaissait toutes les ressources et tous les secrets. Nos ennemis avaient décidé qu’il fallait briser l’élan de la révolution algérienne avant qu’elle devienne trop forte et entraîne tout sur son passage. Le président égyptien Nasser nous dépêcha très rapidement la couverture aérienne qui nous faisait défaut, et Fidel Castro, Che Guevara, Raul Castro et les dirigeants cubains nous envoyèrent un bataillon de vingt-deux blindés et plusieurs centaines de soldats (2) qui furent dirigés vers Bedeau, au sud de Sidi Bel Abbès où je leur rendis visite, et qui étaient prêts à entrer en lice si cette guerre des sables s’était poursuivie.

    Ces chars possédaient un dispositif infrarouge leur permettant d’intervenir de nuit ; ils avaient été livrés à Cuba par les Soviétiques à la condition expresse de n’être mis en aucun cas entre les mains de pays tiers, y compris les Etats communistes, comme la Bulgarie. Malgré ces restrictions de Moscou, et passant par-dessus les tabous, les Cubains n’hésitèrent pas à envoyer leurs chars au secours de la révolution algérienne en danger. La main des Etats-Unis était bien évidente derrière les événements de Tindouf ; nous savions que les hélicoptères qui transportaient les troupes marocaines étaient pilotés par des Américains. Ce sont essentiellement les mêmes raisons de solidarité internationale qui conduiront plus tard les dirigeants cubains à intervenir au-delà de l’océan Atlantique, en Angola et ailleurs. Les circonstances qui présidèrent à l’arrivée de ce bataillon blindé méritent d’être rapportées, car elles illustrent plus que tout autre commentaire la nature de nos rapports privilégiés avec Cuba. En octobre 1962, lors de ma visite à Cuba, Fidel Castro avait tenu à honorer la promesse que son pays nous avait faite de fournir une aide de 2 milliards d’anciens francs (3). Compte tenu de la situation économique de Cuba, elle devait nous être envoyée, non pas en devises, mais en sucre. Malgré mon refus, car je considérais qu’à ce moment Cuba avait encore plus besoin de son sucre que nous, il ne voulut rien entendre.

    Environ un an après cette discussion, un navire battant pavillon cubain accosta au port d’Oran. Avec la cargaison de sucre promis, nous eûmes la surprise de trouver deux dizaines de chars et des centaines de soldats cubains accourus à notre secours. C’est sur une feuille arrachée d’un cahier d’écolier que Raul Castro m’envoyait un bref message pour annoncer ce geste de solidarité. Bien sûr, nous ne pouvions laisser ce bateau repartir vide, aussi nous le remplîmes de produits algériens et, sur le conseil de l’ambassadeur Jorge Serguera, nous y ajoutâmes quelques chevaux barbes. Ainsi commença entre nos deux pays un troc à caractère non commercial, placé sous le sceau de la solidarité et qui, au gré des circonstances (et des contraintes), fut un élément original de nos relations.

    CHE GUEVARA était particulièrement conscient des restrictions innombrables qui entravent et affaiblissent une véritable action révolutionnaire, de même que des limites qui affectent toute expérience, fût-elle la plus révolutionnaire, dès l’instant où elle est confrontée directement ou indirectement avec les règles implacables de la loi du marché et de la rationalité mercantile. Il les dénonça publiquement lors de la Conférence afro-asiatique qui se tint à Alger en février 1965. En outre, les conditions affligeantes de la conclusion de l’affaire des fusées installées à Cuba et l’accord passé entre l’Union soviétique et les Etats-Unis avaient laissé un goût d’amertume. J’eus d’ailleurs un échange de propos très durs à ce sujet avec l’ambassadeur soviétique à Alger. Tout cela conjugué avec la situation qui prévalait en Afrique laissait espérer d’immenses potentialités révolutionnaires, et avait conduit le « Che » à considérer que le maillon faible de l’impérialisme se trouvait sur notre continent et qu’il devait désormais y consacrer ses forces.

    J’essayais de lui faire remarquer que ce n’était peut-être pas la meilleure façon d’aider à la maturation révolutionnaire qui se développait sur notre continent. Si une révolution armée peut et doit trouver des soutiens étrangers, elle doit cependant créer ses propres ressorts internes sur lesquels s’appuyer. N’empêche, Che Guevara tenait à ce que son engagement fût total et physique. Il se rendit à Cabinda (Angola) et au Congo-Brazzaville à plusieurs reprises. Il refusa l’avion particulier que je voulais mettre à sa disposition pour assurer une plus grande discrétion à ses déplacements. J’alertai alors les ambassadeurs d’Algérie dans toute la région pour qu’ils se mettent à sa disposition. Je le revis à chacun de ses retours d’Afrique noire et nous passions de longues heures à échanger nos idées. A chaque fois, il revenait impressionné par la fabuleuse richesse culturelle du continent, mais peu satisfait de ses rapports avec les partis marxistes des pays qu’il avait visités et dont les conceptions l’irritaient. Cette expérience de Cabinda, conjuguée avec celle qu’il fera par la suite avec la guérilla qui se déroulait dans la région de l’ex-Stanleyville (4), l’avait beaucoup déçu. Parallèlement à l’action du « Che », nous menions une autre action pour le sauvetage de la révolution armée de l’ouest du Zaïre. En accord avec Nyerere, Nasser, Modibo Keita, N’Krumah, Kenyatta et Sekou Touré, l’Algérie apportait sa contribution en envoyant des armes via l’Egypte à travers un véritable pont aérien, tandis que l’Ouganda et le Mali étaient chargés de fournir des cadres militaires. C’est au Caire, où nous étions réunis sur mon initiative, que nous avions conçu ce plan de sauvetage et nous commencions à l’appliquer lorsqu’un appel désespéré nous fut adressé par les dirigeants de la lutte armée.

    Malheureusement, malgré nos efforts, notre action intervint trop tard et cette révolution fut noyée dans le sang par les assassins de Patrice Lumumba. Durant l’un de ses séjours à Alger, Che Guevara me fit part d’une demande de Fidel. Cuba étant sous étroite surveillance, rien ne pouvait être sérieusement organisé en direction de l’Amérique latine pour acheminer des armes et des cadres militaires qui avaient été entraînés à Cuba. L’Algérie pouvait-elle prendre le relais ? La distance n’était pas un handicap majeur, bien au contraire, elle pouvait jouer en faveur du secret qui conditionnait le succès même d’une opération de cette importance. Ma réponse fut bien sûr un « oui » spontané. Et aussitôt commença la mise en place des structures d’accueil pour les mouvements révolutionnaires d’Amérique latine, placées sous le contrôle direct de Che Guevara. Rapidement, les représentants de tous ces mouvements révolutionnaires se transportèrent à Alger, où je les rencontrai à maintes reprises en compagnie du « Che ». Un état-major regroupant les mouvements s’établit sur les hauts d’Alger dans une grande villa entourée de jardins que nous avions, symboliquement, décidé de leur attribuer. Cette villa Susini avait été un lieu célèbre, dont le nom est passé à la postérité. Durant la lutte de libération nationale, elle avait été un centre de torture où de nombreux résistants et résistantes trouvèrent la mort. Un jour, Che Guevara me dit : « Ahmed, nous venons d’avoir un coup dur, des hommes entraînés à la villa Susini se sont fait prendre à la frontière entre tel et tel pays (je n’ai plus souvenance des noms) et je crains qu’ils ne parlent sous la torture. » Il s’inquiétait beaucoup et craignait que le secret du lieu où se préparaient les actions armées ne soit éventé et que nos ennemis ne s’aperçoivent de la véritable nature des sociétés d’import- export que nous avions implantées en Amérique du Sud.

    Che Guevara était parti d’Alger lorsque eut lieu le coup d’Etat militaire du 19 juin 1965 contre lequel, d’ailleurs, il m’avait mis en garde. Son départ d’Alger, puis sa mort en Bolivie et ma propre disparition pendant quinze années doivent être étudiés dans le contexte historique qui marqua le reflux ayant suivi la phase des luttes de libération victorieuses. Ce reflux qui sonna le glas, après l’assassinat de Lumumba, des régimes progressistes du tiers-monde et entre autres de ceux de N’Krumah, de Modibo Keita, Soekarno, Nasser, etc.

    CETTE date du 9 octobre 1967 inscrite en lettres de feu dans nos mémoires évoque une journée incommensurablement sombre pour le prisonnier solitaire que j’étais, alors que les radios annonçaient la mort de mon frère et que les ennemis que nous avions combattus ensemble entonnaient leur sinistre chant de victoire. Mais plus nous nous éloignons de cette date, quand s’estompent dans les mémoires les circonstances de la guérilla qui prit fin ce jour-là dans le Nancahuazu, plus le souvenir du « Che » est présent dans l’esprit de ceux qui luttent et qui espèrent. Plus que jamais, il s’insère dans la trame de leur vie quotidienne. Quelque chose du « Che » reste attaché à leur coeur, à leur âme, enfoui tel un trésor dans la partie la plus profonde, la plus secrète et la plus riche de leur être, réchauffant leur courage, attisant leur énergie. Un jour de mai 1972, le silence opaque de ma prison jalousement gardée par des centaines de soldats fut brisé par un grand brouhaha. Ainsi appris-je que, à quelques centaines de mètres seulement, Fidel était là, visitant une ferme modèle toute proche et ignorant sans doute que je me trouvais dans cette maison mauresque isolée sur la colline dont il pouvait apercevoir les toits au-dessus de la cime des arbres. C’est certainement pour les mêmes raisons de discrétion que cette même maison avait été naguère choisie par l’armée colonialiste comme centre de torture. A ce moment, une foule de souvenirs remonta à mon esprit, une cohorte de visages, tel un film patiné par le temps, défila dans ma tête, et, jamais depuis que nous nous étions quittés, Che Guevara ne fut aussi vivant dans ma mémoire. En vérité, son souvenir ne nous a jamais quittés, mon épouse et moi. Une grande photo du Che a toujours été épinglée sur les murs de notre prison et son regard a été le témoin de notre vie quotidienne, de nos joies et de nos peines. Mais une autre photo, une petite photo découpée dans un magazine et que j’avais collée sur un carton et protégée d’un plastique nous a toujours accompagnés dans nos pérégrinations. C’est la plus chère à nos yeux. Elle se trouve aujourd’hui à Maghnia, mon village natal, dans la maison de mes vieux parents qui ne sont plus et où nous avions déposé nos plus précieux souvenirs avant de partir en exil. C’est la photo d’Ernesto Che Guevara étendu, torse nu et dont le corps irradie tant de lumière. Tant de lumière et tant d’espoir.

    (1) Ernesto Guevara, Le Journal de Bolivie (préface de François Maspero), La Découverte, Paris, 1995.
    (2) NDLR : ces soldats étaient placés sous les ordres du commandant Efigenio Ameijeiras, un vétéran du Granma, compagnon de la première heure de Fidel et du « Che », et ancien chef de la police révolutionnaire cubaine.
    (3) NDLR : correspondant à 20 millions de francs français.
    (4) NDLR : actuelle Kisangani, en République démocratique du Congo (ex-Zaïre).

    * Chef historique du Front de libération nationale (FLN) algérien ; premier président de l’Algérie indépendante (1962) ; renversé par le colonel Houari Boumediène en juin 1965. Président du Mouvement pour la démocratie en Algérie (MDA).

  • Souchon est un vieux schnok !!!

    il vieillit mal !!!

    Et sarko, il en pense quoi ce c..

    Boris xx°É

    • Commentaires de l’huma dans l’entretien avec Souchon réalisé par Victor Hache journaliste à l’huma.

      "Alain Souchon revient avec Écoutez d’où ma peine vient. Un album mélancolique dans lequel il parle de la crise, de Parachute doré ou encore du Che."
      "Souchon continue d’observer le monde et livre Parachute doré, chanson qui évoque la crise et le cynisme de certains patrons.

      Quant à Popopo, elle s’amuse à écorner quelque peu le mythe du Che."

      Les phrases de souchon extraites de cette interview paru
      le 28 novembre 2008 !

      "J’aurais aimé avoir une voix forte qui tremble un peu, avoir le physique de Thierry Lhermitte ou l’intelligence d’André Glucksmann."

      "C’est le capitalisme dans tous ses excès qui s’auto-tue, s’auto-mutile. Il semble qu’on n’ait pas trouvé autre chose.

      Alors il faudrait l’atténuer et l’humaniser. Les parachutes dorés, c’est ahurissant, révoltant"
      "En fait, c’est pire qu’avant. Tout est plus violent. L’argent et la violence du CAC 40 y sont pour beaucoup. Le monde est devenu fou."

      En fin de compte Souchon surf sur ce qui peut faire vendre, il y a quelques temps le Che était démystifié par une bande d’intellos droitiers , les parachutes dorés, ça ne passe pas dans la conscience des gens, on peut donc en causer un peu.

      Belle promo, bien dans l’air du temps, humanisto/mais pas contre sarko, le "bobo" de la chanson française raconte aussi dans Paris Match que :

      "Nicolas Sarkozy a du courage de faire ce que les autres n’ont jamais fait"

      Carla va être contente, resultat on va en bouffer du matin au soir sur les ondes de nos radios .

  • Souchon est un bobo creux, depuis toujours.

    Il croit que la classe ouvrière n’existe plus, et que les USA sauvent des vies en Irak (sinon, il aurait écrit sur ces sujets).

    Quant à Cuba, il sait que la police et l’armée de Batista étaient douces envers le peuple.

    Ce qui serait bien, c’est qu’il rencontre les mêmes problèmes que Doc Gyneco qui se fait huer dans les concerts où il chante avec d’autres artistes.

    Le Che (qui n’est pas cruel du tout) recommanderait peut-être de lui lancer des tomates et des oeufs pourris. Ah Ah !

  • Ne nous affolons pas : avez vous déja entendu beaucoup de show-bizzards dire quelque chose d’intelligent en politique ?

  • La vente de disques de SOUCHON serait-elle en baisse ?

    SOUCHON reve-t-il de voir un jour sa gueule sur des tee-shirt ?

    SOUCHON vut-il se démarquer du NPA, de LO et de l’ultra-gauche criminalisée, SOUCHON ferait il l’objet de pressions ?

    Quand des artistes se permettent ce genre de sortie GRATUITE on peut se demander si cela n’est pas un sighe qui indique une politisation des cercles financiers du show-biz.

    Ce n’est pas à l’honneur de ce chanteur que de se laisser aller à des divagations sur des sujets qu’il ne maîtrise pas.

  • c’est un artiste qui vend donc qui est à vendre.
    il a de bonnes chansons, d’autres beaucoup moins bonnes et quelques unes détestables.
    s’il fallait boycotter tous les vendus, tous ceux qui l’ont été dans le passé, on boycotterait 99.99% des artistes.

  • Comment ce battre contre des moulins à vent.

    Est-il si importent que cela ?

    En gros ronger votre os ;o(

    Hyoo

  • Le Point : Dans votre nouvel album, on trouve une
    chanson violente sur les parachutes dorés, une autre
    sur le Che, que vous refusez d’admirer. D’où viennent
    ces brusques colères ?

    Alain Souchon : Ce n’est pas de la colère, ce sont des réflexions de café du commerce. Je suis sidéré par ce qui se passe. Le capitalisme peut être très positif. Un mec comme Bill Gates, qui a plein d’idées et qui réussit, c’est formidable. C’est la santé de la société, cela stimule tout le monde en donnant envie de faire pareil. Mais quand ça foire et que tu t’en vas la queue basse après avoir planté une entreprise et qu’on te donne des milliards en cadeau, il y a là quelque chose de honteux. Je voulais faire une chanson ironique, car je trouve l’ironie plus forte que la colère. Quant au Che, c’est une icône imposée, on est obligé d’aimer le Che et tout cela repose sur la photo que tout le monde connaît. L’idée qu’il faille libérer les peuples de ceux qui les oppriment, c’est bien, mais, quand tu grattes un peu, tu
    t’aperçois que c’était un guerrier sanguinaire et qu’on m’oblige à l’aimer m’agace un peu. Cela rejoint « Foules sentimentales » et Claudia Schiffer. Je n’aime pas qu’on nous colle des images sous le nez avec obligation de les admirer

    Source : le point.fr

    Comparer le Che à un Waffen SS OU une vulgaire top modèle creuse c’est une insulte pour laclasse ouvrière en général. Quand a Bill GATES ce serait le messie et l’humanisation du Capitalisme on croît rêver.

  • Je suis mort de rire à entendre Souchon, la soixantaine bien assurée : "je suis allé voir sur internet, et le Ché, en fait il était pas vraiment gentil, ..., ect".

    Un QI de hamster, l’éternel décoiffé de la variété française !!

    STP Alain, range ton pognon, et supprime ta chanson ! On ne peut pas condamner sur le même album les parachutes dorés et Ché Guevara !

  • Le milieu du spectacle français croyait qu’Alain Souchon était une star vieillissante. La sortie de son dernier disque et son intervention au journal télévisé de 20 heures de France 2 le samedi 29 novembre le confirment. En effet, comme l’a constaté, avec un sourire complice le présentateur du journal, Laurent Delahousse, Alain Souchon a encore osé. Cette fois il n’a pas hésité à écrire une chanson contre les imposteurs aux dires de M. Delahousse. L’imposteur, en l’occurrence est, excusez du peu, Ernesto Che Guevara.

    En consultant Internet M. Souchon s’est « aperçu que des tas de témoins de l’époque disaient qu’il (le Che) s’était souvent conduit de manière extrêmement cruelle, que c’était un drôle de bonhomme qui aimait les armes à feu, l’aventure, alors qu’on en fait une espèce d’icône de la liberté ». Effectivement pour une star du spectacle française et le cirque médiatique, il est assez osé de se poser en accusateur d’un homme qui a consacré sa vie (et l’y a laissée) à la lutte contre les injustices dans le monde.

    Il est impossible de raconter en quelques mots le chemin parcouru par le Che pour devenir le symbole qu’il représente aujourd’hui, malgré les puissants et les privilégiés de ce monde. Mais voyons les grandes lignes : Médecin, il s’est engagé au Mexique aux côtés de Fidel Castro pour aller lutter contre la dictature de Batista à Cuba. L’Amérique latine est la région où tout au long de l’histoire, les inégalités sociales ont été effarantes. Les deux voyages accomplis par le Che, en 1951 et 1953, lui ont permis de le constater. Après le triomphe de la Révolution cubaine en janvier 1959, il prend des responsabilités dans le gouvernement (Ministre de l’Industrie, Président de la Banque), jusqu’au moment où il part lutter contre les colonialistes européens au Congo. Rappelons que le Che était argentin et que la solidarité internationale était naturelle chez lui.

    Après la Révolution Cubaine, il estimait urgent d’aider l’Afrique dans sa lutte pour la libération du colonialisme et l’apartheid, tous deux soutenus par les pays dits « libres » (voir « la présence cubaine en Afrique »). Cette aide se soldant par un échec, le Che part en Bolivie pour se battre contre la dictature des généraux sous la coupe des Etats-Unis. A ce moment-là l’impérialisme américain l’avait déjà condamné à mort, et une fois la vérification faite qu’il se trouvait en Bolivie, les nord-américains ont dépêché des conseillers avec la tâche de le supprimer. Parions que les « tas de témoins de l’époque » dont parle M. Souchon sont les auteurs de témoignages trouvés sur des sites basés aux Etats Unis, et plus particulièrement à Miami, antre reconnu des terroristes anticastristes organisés et financés par les successives administrations américaines. Les attentats terroristes se comptent par centaines (dont la première explosion d’un avion en plein vol dans le monde en 1976), non seulement contre Cuba, mais aussi contre tout ce qu’il y a de progressiste en Amérique Latine (voir « Opération Condor »).

    C’est à Miami qu’habite l’agent de la Cia qui a exécuté le Che le 9 octobre 1967 dans l’école de La Higuera en Bolivie. Les services américains ont voulu effacer le Che de la face de la terre, en le massacrant, puis après lui avoir coupé les mains, en cachant son corps pendant 30 ans, tentant ainsi de faire disparaître jusqu’à sa mémoire, son image. De toute évidence M. Souchon a voulu achever leur tâche manifestement mal accomplie, en discréditant le combat et l’engagement du Che et en essayant de le déshumaniser. Le Che n’était ni cruel, ni amoureux des armes, comme l’affirme M. Souchon. Face aux dictatures sanglantes, il existe un droit à la rébellion, reconnu même par l’église catholique et des instances internationales telles que l’ONU. C’est la seule option qui ait permis d’abattre des oppresseurs comme Batista, Somoza,

    Pinochet ou autres pantins aux ordres de Washington. Le Che en était très conscient. La violence et l’oppression sont toujours l’oeuvre des secteurs de la société qui veulent défendre leurs privilèges à tout prix. Mais si M. Souchon a osé s’attaquer à celui qui reste le symbole de la liberté pour les peuples soumis à l’oppression, cela signifie qu’il est soit absolument inconscient de ce qu’il fait, soit complètement malhonnête dans ses motivations, ou bien les deux à la fois. J’imagine que pour la star parisienne qu’il est ce soit extrêmement difficile de concevoir les motivations qui ont poussé le Che Guevara à s’engager dans un combat contre les injustices sur plusieurs continents, mais un minimum de modestie et d’honnêteté intellectuelle lui aurait permis de s’épargner le numéro d’ignominie ridicule dans lequel il s’est irrémédiablement enfoncé.

    Cependant s’il tient vraiment à connaître des témoignages de personnes ayant côtoyé le Che, je pourrais lui recommander quelques oeuvres provenant de plusieurs pays :

    Carnets de voyage : film de Walter Salles (Brésil)

    Biographie d’Ernesto Che Guevara connu aussi comme le Che : livre de Paco Ignacio Taibo II (Mexique)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Che_Guevara : encyclopédie libre sur internet Alberto Granado, livre En voyage avec Che Guevara La mémoire du feu, livre Orlando Borrego http://www.la-breche.com/catalog/in... , site internet où l’on peut obtenir les livres (entre autres) : Che, justice globale, Le socialisme et l’homme, Ecrits sur la révolution, Cuba, Fidel et le Che où l’aventure du socialisme http://www.embacubalebanon.com/sobr..., site dédié au Che Mon fils le Che, livre Ernesto Guevara http://www.lcr-lagauche.be/cm/index... , site internet http://www.monde-diplomatique.fr/20... , article sur internet http://www.jesuismort.com/biographi... , site internet http://www.answers.com/topic/che-guevara, encyclopédie sur internet http://www.thehandsofcheguevara.com/filmes.php ,video sur les mains coupés du Che http://www.lepost.fr/article/2008/1... , site internet sur la fameuse photo du Che http://video.fnac.com/a1779894/Che-... , site internet où l’on peut obtenir Che Guevara et Ernesto Che Guevara le journal de Bolivie, deux DVD http://www.kewego.fr/video/iLyROoaf... ,site internet avec video sur le Che http://www.spartacus.schoolnet.co.u... , site internet sur le Che http://www.artevod.com/programDetai... , video Cuba une odyssée africaine (2 parties) http://www.cheguevaratrail.com/fr/i... , site dédié au Che http://www.fsmitha.com/h2/ch24x.html , site internet

    Plus loin, M. Souchon ajoute que le Che était « très photogénique, qu’il a une belle photo avec son béret et qui est quand même sur 20 millions de tee-shirts ».

    Encore une fois, M. Souchon ne peut pas se dépêtrer de ses motivations de star de la chanson pour qui l’image reste le plus important. Alberto Korda, le photographe cubain qui a pris le célèbre cliché lors des obsèques de la centaine de victimes, dont six marins français, de l’attentat commis par la Cia contre le bateau « Le Coubre » dans le port de La Havane, n’a, contrairement à M. Souchon avec sa chanson, jamais obtenu un seul sou de bénéfice pour la reproduction de la photo la plus diffusée de l’histoire.

    Cette photo a été tirée, donc, non pas dans un studio, comme pour les clips de M. Souchon. Le béret n’avait pas été bien ajusté, contrairement aux soins apportés, avant de passer à l’antenne, à la coiffure de M. Souchon pour faire décontracté.

    La photo d’A. Korda, elle, est devenue célèbre après la mort du Che sur l’initiative d’un éditeur italien. Sur ce point, je me dois de prévenir M. Souchon dès maintenant car son visage risque, fort heureusement, de n’être jamais adopté comme symbole de quoi que ce soit. Même dans le domaine de l’ignoble,on a vu mieux. Je peux affirmer que M. Souchon a insulté la mémoire d’un homme très aimé par des millions de personnes non seulement à Cuba et en Argentine, mais dans tous les pays d’Amérique Latine.

    Le chanteur ne peut pas soupçonner, même si ça doit le faire rire, à quel point les masses sur ce continent, aiment les dirigeants qui les conduisent vers la liberté. Ceci a été une constante de ces peuples depuis l’occupation espagnole. Le respect, l’admiration, l’amour des gens pour ceux qui ont donné leur vie pour leur libération (Lautaro, Tupac Amaru, Tupac Katani, Bolivar, Artigas, Marti, Zapata, Che, Allende, etc.) ne relèvent pas du culte de la personnalité mais uniquement de la reconnaissance envers ceux qui sont disposés à offrir leur vie pour améliorer celle des autres.

    Il en est de même aujourd’hui, n’en déplaise à M. Souchon, des nouveaux Présidents progressistes, tous admirateurs du Che, élus récemment en Amérique Latine : Chavez, Morales, Ortega, Correa, etc. En insultant le Che, M. Souchon a insulté des millions de personnes dont je suis, mais venant de la part de quelqu’un qui a été, comme il le dit lui-même, « verni et gâté par la vie », cela n’a qu’une valeur très relative, car si ce monde va mal, c’est bien à cause de la défense à outrance de l’égoïsme et des privilèges de quelques-uns dont il fait partie.

    M. Souchon doit savoir que le crachat destiné à l’étoile du Che ne pourra que lui retomber sur la figure et qu’il ne pourra plus s’en prendre à sa maman, car sa laideur, crachat compris, c’est lui-même qui l’aura forgée. Cependant, je m’interroge sur, d’une part la subite inspiration de M. Souchon, s’appuyant sur des « informations » trouvées sur internet, et d’autre part la promotion de son disque par les chaînes publiques : le samedi 29 novembre à 20h dans de JT de France 2, le dimanche 30 à 14h dans l’émission « Vivement dimanche » de Drucker sur France 2 et le lundi 1er décembre à 21h sur France 3 avec un documentaire de L. Thessier.

    Au moment où la pensée unique prend l’eau de toutes parts, les maîtres du jeu font intervenir tous leurs valets.

    J.C. Cartagena

    • Merci pour cet intervention,que mériterait d’être collé sur la couverture de la pochette du disque de SousChon

      Wilson de Strass

    • Rien à redire : j’aurais écrit la même chose, si j’en avais pris le temps ... Bravo JCC

      signature bellaciao.jpg Ho que oui !

    • Bien dit JC Cartagena, cet individu ne méritait pas autre chose, pour dire de telles idioties,peut être qu’il faut l’excuser,d’être un analphabète politique, à moins qu’il a fait ça pour défendre sa CLASSE SOCIAL, ce qui le différencie énormément de l’humanisme du CHE, qui n’avait aucun besoin de se lancer dans ce mouvement révolutionnaire vu qu’il était médecin, mais qu’il la fait pour aider les pauvres contre l’oligarchie dont fait parti ce Alain Souchon qui tient à conserver part égoisme parce que il lui est plus facile de vivre comme il le fait que d’aller vraiment travailler pour un salaire de misère. Vous avez bien fait JC Cartagena de le mucher comme vous l’avez fait ,et plus encore de lui avoir fourni tout un registre de lecture pour qu’il puisse se mettre à niveau, chose qu’il ne cherchera même pas à faire parce que plus ce systhème dure et plus il pourra profiter de la vie sans gros efforts. AL de TOULOUSE

  • comme disait Brassens, "quand’on est con,on est con..."

    Il y a actuellement dans la intelligentsia rétrograde et réactionnaire de la droite française,un gout prononcé pour essayer de changer l’histoire,voir,implanter une espèce de négationisme socio-historique .

    Nous sommes,en France comme en 40,divisé en deux,et occupé par une idéologie étrangère à nos idéaux et valeurs de la Commune et la République.

    Ne sentez-vous pas un relent de bête immonde ?

    Celui qui a toujours un QI d’un gamin de dix ans ,ne fait que surfer sur cette vague.Un réactionnaire,de droite,un peu facho,a plus d’oseille que,quelqu’un ouvert d’ esprit,solidaire,avec sa conscience de classe,donc,on va le vendre un CD à ces gens là.

    Va s’y Alain,te gênes pas,de toute façon,pour moi,t’es mort.
    Tu t’es nourri d’argent sale,Alain maintenant ?

    Les parachutes dorés,ça il m’aime pas,monsieur,mais rien pour les salariés de ces boites,rien sur le système capitaliste qu’ engendre ces mammifères,rien sur le gouvernement d’occupation actuelle.
    Rien.En fait,les salariés te disent MERDE,Alain,Merde.

    Il veut aussi "tuer" le CHE,Alain,fait pas le con(pléonasme ?) prend un numéro et attend ton tour.Il y a de monde actuellement.

    Comme disait,un autre "grand cruel "devant l’eternel, Mr.Léo Ferré :

    "J’ai l’impression démocratique qui me fait des rougeurs ;A l’extrême côté du cœur et des entrailles,J’entends par là mes tripes à la mode de Mai..."

    Laisses nous la violence,s’il te plait,Alain,garde pour toi et ton système l’ennui.

    Alain,je oubliait de te dire,le guichet pour changer l’histoire est fermé,Mr. Ernesto Guevara de la Serna,dit le Che,est parti,il s’en volé dans sa légende.

    Buen viaje compañero,y hasta la victoria siempre Comandante.

    Wilson de Strass

    • Souchon c´est ce grand crétin qui chantait "allô maman bobo", non ?

      Berk, à qui ça fait envie un homme enfant ?

    • Il mérite des tartes à la vanille et au chocolat , dans sa poire !

      De toute façon, un mec qui se teint les cheveux pour ne pas vieillir, il faut s’en mefier !

      boris

    • Lamentable l’appréciation de Souchon sur le "Ché" !!!! Je le pensais un plus avisé et capable de se faire une idée plus réelle sur le "Ché". Quand il dit qu’il a lu sur internet tout le mal qu’il pense du "Ché", pourquoi n’a t-il pas retenu tout le bien et le très bien qu’on dit du "Ché" sur internet ? Alors s’il lit qu’un âne a volé ; il va le croire !!!!!! J’ai mon idée à son sujet surtout lorsque l’on sait qu’il est ami de Carla Bruni, qu’il trouve glucksman très intelligent et qu’il est un ardent défenseur de l’interdiction de télécharger les chansons et les disques. Même si dans sa chanson il critique les parachutes dorés il est plus proche de ces patrons qui en profitent que de ceux qui luttent pour l’indépendance et l’amélioration intellectuelle et sociale de leur peuple.
      GHILORMU

  • Ne diffusez pas les propos de ce monsieur à l´étranger. Il est un vulgaire inconnu. Parfois les inconnus pour tenter médiocrement d´être connus s´en prennent à ceux qui ont une forte popularité.
    Je vous écris d´Amérique Latine.

  • Souchon tire sur une ambulance le lâche ! lui ce qui l’intéresse c’est de vendre ses disques "pour Noël" !


    "Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre coeur n’importe quelle injustice commise contre n’importe qui, où que ce soit dans le monde. C’est la plus belle qualité d’un révolutionnaire."
Ernesto Che Guevara

    • J’aime beaucoup Alain Souchon mais serieusement
      Sur quoi appui t’il sa theorie (de son propre aveux) d’internet et quand on regarde les site anti Che il se base principalement le le livre "La face caché du Che" de Jocobo Machover (ou de la propagande d’extreme droite de Miami)
      Ce livre repose sur des temoignages hazardeux de repentis et de gens qui avait compte à regler politiquement et non d’historiens serieux ou de fait preuve a l’appuie !
      C assez etrange et paradoxal dans le même album de s’en prendre aux golden parachute ( ou de faire une chanson gentille sur Arlette Laguiller l’année derniere) et de ternir "sans argument ni preuve valable" (même si c son droit le plus absolu) un symbole de contestation comme le Che !

    • Trouble des repères... à l’heure de la promo du film sur Mesrine, on lit en 4e de couverture de la réédition de son bouquin que ce dernier représente "un héros pour la jeunesse"... sur un blog, un djeun écrit qu’il aurait aimé être son pote... on te vend Mesrine en Robin des Bois, et le Che en boucher... Merci Machover, dont les retombées sur internet ont tant inspiré "La Souche" en manque de grandes causes à défendre...

      Voici une chanson sur Souchon qui fait une chanson sur le Che :

      http://pagesperso-orange.fr/luckys-trique/sushi.htm

    • salut à tous !
      je suis un peu surpris face à tant de virulence ! Souchon émet un avis,
      il propose un dialogue... Je ne pense pas qu’il finit de tuer le mythe
      du ché comme j’ai pu le lire plus haut. ce mythe est déjà mort depuis
      longtemps, rappelez vous que son image (parmi d’autres grands
      révolutionnaires) a servi de publicité pour un opérateur téléphonique,
      vantant la grande révolution engendrée par les nouvelles technologies.
      C’est bien triste de voir que Che Guevara est aujourd’hui un mythe
      aussi insignifiant que celui de la sainte vierge, auquel des troupes
      d’adorateurs vouent un culte absolu, n’acceptant aucune critique envers leurs idoles.
      L’image du ché est diffusée massivement comme un élément de frime, c’est
      fashion pour certains d’avoir le ché sur son t shirt, et pour d’autres ça permet de faire oublier sa condition complexante d’occidental privilégié en s’octroyant une place dans le combat du bien contre le mal.

      J’ai entendu Souchon dire que ce genre de héros n’en étaient pas pour lui, estimant que le meurtre n’a rien d’un acte héroïque. Personnellement je comprend tout à fait ce point de vue. Prenons les mythes américains diffusés dans le monde entier par l’industrie hollywoodienne, le héros est quasi-systématiquement un tueur de sang-froid au palmarès macabre époustouflant, agissant parfois par vengeance, parfois par devoir et parfois même, et c’est là
      le plus drôle, par amour ! Mais c’est lui le bon qui gagne à la fin et ramène la justice en ce bas monde, bombant fièrement le torse devant la bannière étoilée, ou sacrifiant sa vie pour elle. N’y a-t-il pas un parallèle évident avec le mythe du Ché, ou celui du terroriste kamikaze ? Le mythe du héros salvateur est une composante éculée de chaque société et de chaque communauté. A chaque fois on nous ressert la même soupe !

      Pourquoi tant d’animosité à l’égard de Souchon ? Des citation et des rappels historiques comme on en lit plus haut nous rappellent que le Ché n’etait pas qu’une brute. mais c’était un soldat volontaire et armé. Dans un monde tellement violent la vraie révolution ne serait elle pas celle de la non-violence ? De plus à chaque fois que j’entends parler de révolution je ne voit qu’une élite remplacer une autre élite par le biais des armes et de la propagande, ces méthodes ayant fait leurs preuves puisqu’elles servent à chaque élite qui prend le pouvoir, à chaque fois.

      Je trouve même courageux de la part de Souchon de braver la pensée unique et de s’offrir en pature aux grands pourfendeurs que vous êtes.
      Pour finir comme l’ami George a été cité et qu’il doit bien se marrer au fond de son trou, faisons le parler encore : Mourrons pour des idées, d’accord mais de mort lente, d’accord mais de mort len-en-en-en-te.

      Salut les révolutionaires c’est le moment de sortir la guillotine !

      Hasta la victoria... de l’OM con !

    • a servi de publicité pour un opérateur téléphonique,

      c’est la faute du CHE si son image est galvaudée ?

      quant au reste...

    • Bien sur que non, c’est pas sa faute, le pauvre il est mort...

      Et pour le reste développe...

    • Bwa, en même temps, les gens pensent ce qu’ils veulent et le disent. Bon , il aime pas le Che, il a ses raisons... Tant que nous on sait qui il est (le Che), pourquoi faire attention aux paroles des autres ?