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La popularité des libéraux de Jean Charest constitue malheureusement une preuve de décadence

Publie le dimanche 30 novembre 2008 par Open-Publishing

La grande popularité des libéraux de Jean Charest constitue une preuve de plus que notre beau Québec est décadent. Les électeurs se replient sur eux-mêmes et ne votent plus qu’en fonction de leurs intérêts personnels. L’idée d’un projet de société inclusif est chose du passé.

Il n’y a plus de grands Québecois. La nouvelle génération ne produit plus de Michel Chartrand, de Gilles Vigneault, de Pierre Bourgault, de Gaston Miron. Effectivement, un peu comme pour le reste de l’occident, le Québec est entré dans une période de décadence.

La protection de ses intérêts propres, de son statut social, la peur des gens différents... tout ça n’augure rien de bon. Les libéraux québecois et jusqu’à un certain point les adéquistes ont un bel avenir devant eux dans un Québec de plus en plus superficiel.

Le petit reste qui n’est pas entré en décadence vote Québec solidaire. Mais, malheureusement, malgré la jeunesse de ce parti, il est déjà sur la pente descendante.