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La pression sociale détourne les électeurs du parti Québec solidaire

Publie le mardi 2 décembre 2008 par Open-Publishing
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Suis-je un imbécile ? Aux dernières élections provinciales au Québec en 2007, j’avais voté Québec solidaire. Ils n’ont récolté à ce moment que 4% du vote. Le 8 décembre, je m’apprête à voter encore une fois pour Québec solidaire. Les sondages les placent au même niveau qu’en 2007, c’est à dire 4% des intentions de vote.

Si la grande majorité des Québecois votent autrement que moi, c’est à dire pour un bon nombre c’est Jean Charest et le parti libéral et pour d’autres le PQ ou l’ADQ, c’est que je ne dois rien comprendre à la politique.

Est-ce que je commence alors à faire des flemmèches ? On rit, mais quand une très petite portion de l’électorat fait un choix méprisé par la grande majorité des citoyens du Québec, cette petite portion de votants devient suspects aux yeux d’un grand nombre.

D’ailleurs, je l’ai expérimenté moi-même. Quand j’ai dit qu’à la dernière élection j’avais voté Québec solidaire à des parents ou à des connaissances, la réaction a été chez certains de la moquerie, chez d’autres de la colère. Certains avec qui j’étais en bon terme me considèrent maintenant comme un ennemi, d’autres comme un insensé ou quelque chose dans le genre.

"Tu veux qu’on nous prenne notre argent durement gagné pour le donner aux BS, mon maudit ?" était aussi une réaction courante. Tous ces gens dont je parle ont tellement l’air de savoir, eux, pour qui l’on doit voter. Et ils ne manquent pas de me le dire : "Si c’était intelligent de voter Québec solidaire, ils auraient plus que 4% du vote."

Je comprends de plus en plus que la pression sociale peut empêcher certains Québecois de voter Québec solidaire.

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