Accueil > NON A LA REPRESSION DES DEFENSEURS DU SERVICE PUBLIC !

NON A LA REPRESSION DES DEFENSEURS DU SERVICE PUBLIC !

Publie le mercredi 14 janvier 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

Sont cités à comparaître devant le tribunal correctionnel :

Merzouk Sider, Président de l’association
Jean Michel Vignot, Vice Président de l’association
André Cocula, Maire de St Germain
Catherine Larrive, Adjoint au maire de Concorès
Arlette Druez, Christophe Schimmel Membres du Conseil d’administration
Bruneau Cambonie, Benoit Jouclar Membres de l’Association

Serge Laybros,Conseiller Régional et adjoint au maire de Cahors
Marie Piqué,adjointe au maire de Cahors
Philippe Laville Maire de Frayssinet le Gelat

Qu’ont-ils fait ?

Ils luttent depuis de longs mois contre les décisions de la SNCF de saccager la ligne Paris-Toulouse, et d’organiser un désert ferroviaire dans le Lot (Souillac, Gourdon) et le Tarn et Garonne (Caussade).

La SNCF entend imposer le silence de la population à celui des trains qui ne s’arrêtent plus.

Ceux qui ne l’entendent pas de cette oreille sont soumis au harcèlement répressif.

Et ça va continuer. Où va la République ?

Vous pouvez soutenir notre action de défense de nos territoires
LE JEUDI 15 JANVIER Rassemblement devant le TGI de CAHORS à 8H00

(Possibilité Aller avec train TER 6h28 à SOUILLAC

et 6h43 à GOURDON- Arrivée CAHORS 7h10)

COVOITURAGE RDV

Gare de Gourdon 7H00

Gare de Souillac 7H30

Signez et faites signer la pétition en ligne

Messages

  • La direction actuelle de la SNCF est plus que louche. Cela fait penser à la période de l’histoire américaine racontée par Dashiell Hammett dans "la moisson rouge" où on envoyait des délateurs et des saboteurs infiltrés, souvent des détectives marrons, pour participer à des milices ou commettre des actes court-circuitant les mouvements de grève. On sait très bien qu’elle est derrière l’affaire de Tarnac pour cacher ses insuffisances en maintenance du réseau et cacher la montée en puissance critique du mouvement interne de la SNCF.

    Les pannes de caténaires, que l’on sait vétustes, il y en a eu un tas bien avant dont l’été dernier sous le poids de la suractivité du réseau en cette période de l’année, notamment sur la Bretagne, et depuis deux ans, vu qu’il n’y a plus de maintenance systématique des voies mais seulement un réseau de réparations appelé maintenance, et ça a continué après le 11 novembre.

    il faut savoir que la première information de radio sur la grève Saint Lazare donnait une explication selon laquelle la réplique du conducteur agressé et des grévistes solidaires pouvait être entendue dans le cadre d’un lien entre leur engagement et les 6 types qui l’avaient agressé.

    Ce n’est pas du tout ce qui a été officiellement déclaré par le porte parole de la SNCF ensuite (six types éméchés, ben voyons, oui pourquoi pas en plus).

    Et donc oui plus ça va plus la SNCF fait vraiment penser à ce qui est évoqué dans "La moisson rouge" : des milices ? Le fascisme qui continue à frayer sa voie parmi la confusion politique.

    • Orphée,pouvez-vous être plus explicite sur "la première information" dont vous faites état,et dire ce qu’il faut comprendre par "un lien entre leur engagement et les six types qui l’avaient agressé" ? Merci.
      Roquet

    • Hélas je ne peux pas être plus précis car l’info n’était pas plus précise que je la relate, Nous nous avons tout de suite pensé à une milice — contre le mouvement (ça c’était clairement dit de la part des cheminots d’après le journaliste, ils attribuaient cette agression à une violence contre le mouvement de grève) —, seulement savoir par qui elle arrivait ou si elle était "autonome" est une autre affaire qui n’a pas été posée dans cette info. Des fachos extérieurs pouvaient très bien prendre sur eux de le faire de façon autonome — mais qu’on ne raconte pas que 6 types ensemble et manipulant le signal d’alarme c’était de la pure violence de banlieue, d’ailleurs le porte parole de la SNCF ensuite ne les a pas caractérisés de cette façon, disant simplement qu’ils étaient "éméchés". Ce que je veux dire c’est que ce porte parole a esquivé l’info précédente en la connotant autrement.

      Je la redonne telle quelle et je la mets en rapport avec le contexte de l’opération à Tarnac qui de toute évidence tendait à disculper la SNCF sur la dégradation du réseau et alors même qu’elle devait faire face à un mouvement de protestation interne, et aussi je pense aux des photos grossières des outils laissés en supension suceptibles d’avoir causé les problèmes diiffusés par la police — et le climat général, sans en rajouter.

      Il faut faire attention à ce qu’on dit aujourd’hui car tout est dangereux. Mais il reste que tout ce qui se passe à la SNCF ou à propos de la SNCF en lutte depuis quelques mois, sous la direction qui la tient aujourd’hui, est répétitivement ambigu et louche, et associé à des désinformations et à des injustices gravissimes qui ont mené par exemple Yldune L. et Julien C. où ils sont, pour désinformer ce qui se passe exactement en dehors d’eux, tout en donnant à la ministre de l’intérieur l’occasion de se montrer en exploits performants au moment où elle allait être virée.

      Tout ça est vraiemnt très très limite, vraiment de plus en plus la montée d’un fascisme sans signature sous les communications diverses. Un état de fait plutôt qu’une intention, peut-être, des opportunités concourrantes , peut-êtren mais néanmoins très très limites et graves et d’autant plus que c’est ambigû, mais toujours renforcé par une répression ou un refus de négociation. Du moins est-ce mon avis.

  • avez vous lu :la fracture ferroviaire de Vincent Doumayrou aux editions de l atelier ?