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PASSAGE EN FORCE VERS LA DEPARTEMENTALISATION DE MAYOTTE

Publie le vendredi 13 février 2009 par Open-Publishing
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L’intervention du député de Seine-Maritime Jean-Paul LECOQ lors du débat tenu à l’assemblée nationale mercredi 11 février 09 pour la départementalisation de Mayotte

mercredi 11 février 2009 – 1ère séance

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, à la lecture du compte rendu du conseil des ministres du 14 janvier 2009, on pourrait croire que le référendum sur la départementalisation de Mayotte, organisé par le Gouvernement le 29 mars prochain, n’est qu’une simple formalité :

« Depuis 1976, les Mahorais ont manifesté, de façon constante, leur souhait de renforcer l’ancrage de leur collectivité au sein de la République. À la suite de l’accord sur l’avenir de Mayotte, conclu le 27 janvier 2000 entre le Gouvernement et les élus de Mayotte, puis approuvé par la population mahoraise le 2 juillet 2000, plusieurs lois, intervenues en 2001, 2003 et 2007 ont engagé une évolution de la collectivité vers le statut départemental. [...] Conformément à l’engagement du Président de la République, le Gouvernement a donc lancé le processus de départementalisation en préparant une feuille de route intitulée : “Pacte pour la départementalisation de Mayotte”. [...]

C’est dans ce cadre qu’aujourd’hui, le Gouvernement a proposé au Président de la République de consulter les électeurs mahorais le 29 mars 2009 sur le changement de statut de la collectivité, ainsi que le prévoit la Constitution. Les Mahorais seront ainsi interrogés sur l’institution à Mayotte d’une collectivité unique exerçant à la fois les compétences du département et de la région. »

Ce qu’oublie délibérément de rappeler le Gouvernement, c’est que le « cas mahorais » empoisonne les relations franco-comoriennes depuis 1975, l’accession à l’indépendance de l’État comorien restant inachevée, partielle. Aussi convient-il de faire un rappel historique, afin de cerner tous les enjeux de cette prochaine consultation des électeurs de Mayotte.

Au regard du droit interne français, depuis que les îles de la Grande Comore, d’Anjouan et de Mohéli ont été érigées en protectorat français, elles ont été réunies avec l’île de Mayotte pour former un territoire unique. Le premier texte intervenu dans ce domaine précis est le décret de septembre 1889. Depuis cette date, l’unité politique et administrative de l’archipel des Comores n’a jamais été remise en cause par aucun texte, malgré la multiplicité des dispositions intervenues au sujet des Comores. Je cite, par exemple, la loi du 9 mai 1946, la loi du 17 avril 1952, le décret du 22 juillet 1957, la loi du 22 décembre 1961 et la loi du 3 janvier 1968.

Ainsi, chaque fois que le législateur ou le pouvoir réglementaire français est intervenu, il l’a toujours fait en considérant que l’archipel des Comores constituait un territoire unique. Eu égard à ce qui précède, il apparaît clairement que la République française n’a jamais remis en cause l’unité territoriale de l’archipel des Comores, tandis que l’opinion publique internationale a constamment considéré que les quatre îles des Comores forment un territoire unique dépendant de la République française et administré, en dernier lieu, dans les conditions prévues par les articles 72 et suivants de la Constitution française.

C’est dans cet esprit qu’a été mise en œuvre, à la fin de l’année 1974, la procédure prévue par l’article 53 de la Constitution française et qui visait à recueillir le consentement des populations intéressées pour l’accession de l’archipel des Comores à l’indépendance. En vertu de la loi du 23 novembre 1974, les populations de l’archipel des Comores ont été invitées à se prononcer sur la question de savoir si elles souhaitaient que le territoire accède à l’indépendance.

Le 28 août 1974, le secrétaire d’État aux DOM-TOM, M. Stirn, déclarait : « Il convient qu’un territoire conserve les frontières qu’il a eues en tant que colonie. On ne peut concevoir une pluralité de statuts pour les îles de l’archipel. Il n’est pas dans la vocation de la France de dresser les Comoriens les uns contre les autres ; elle doit, au contraire, faciliter un rapprochement entre eux en trouvant un statut juridique approprié. [...] C’est notre mission actuelle aux Comores que d’affirmer cette unité et de la renforcer. »

Le 17 octobre 1974, alors qu’il s’agissait de savoir comment allait être organisé le référendum des quatre îles qui composent l’archipel des Comores, M. Stirn persistait. Sur l’éventualité d’organiser un vote île par île, il affirmait ainsi : « [...] Ce serait là, en fait, engager les Comores dans l’aventure... Les Comores seront un État fragile, ne les rendons pas plus fragiles encore en les amputant d’une partie de leur territoire. On ne peut se déclarer par avance indifférent à ce que seraient sans doute les réactions internationales si la France décidait de morceler un territoire qui accéderait à une indépendance inachevée puisque partielle. Le Gouvernement pense, pour sa part, et on me fera l’honneur de me croire sincère, que l’avenir des Mahorais serait mieux assuré au sein d’un État comorien, ami de la France et disposé par là même à garantir à chacun les libertés qu’il souhaite et auxquelles, en effet, il a droit. C’est le fond du problème. »

Il ajoutait : « Comment imaginer la rupture avec les Comoriens des trois îles, mais aussi avec ceux qui, à Mayotte ont voté l’indépendance, soit le tiers des votants, et le maintien de liens différents avec une seule île ? »
Néanmoins, après le référendum du 22 décembre 1974, le Gouvernement adopta une attitude diamétralement opposée. Que s’était-il donc passé ? Ce 22 décembre, dans l’ensemble des îles, à savoir Anjouan, Mohéli, Mayotte et la Grande Comore, une majorité écrasante du peuple comorien, plus de 94 %, s’était prononcée en faveur de l’indépendance de l’archipel. Mais les Mahorais, soit moins de 8 % des votants, l’avaient refusée à 65 %.

Que signifiait ce vote à Mayotte ? Je rappelle que, selon une déclaration de l’un des responsables du mouvement mahorais, citée dans le rapport d’information rédigé par la délégation de la commission des lois qui s’est rendue aux Comores, après le référendum, du 10 au 23 mars 1975 : « Les brimades et répressions de toutes sortes ont poussé les Mahorais à refuser une évolution vers l’indépendance qui, dans d’autres conditions, aurait pu être considérée comme normale. » Le délégué général de la France affirmait lui aussi : « L’opposition des Mahorais à l’indépendance ne serait pas irréductible s’ils étaient assurés que le nouvel État respectera leur personnalité. »

Peu importait au gouvernement français de l’époque, qui décida unilatéralement de séparer Mayotte du reste des Comores et de la conserver sous souveraineté française. Au lieu de reconnaître purement et simplement l’indépendance de l’archipel des Comores, la France décida donc de reconnaître l’indépendance de trois îles seulement. La position du gouvernement était claire : l’indépendance qui se révélait inéluctable devait se faire sous conditions.

Nous le déplorions avec force en 1975, lors de la discussion du projet de loi relatif aux conséquences de l’autodétermination des îles des Comores, par la voix de notre collègue Maxime Kalinsky, qui déclarait dans cet hémicycle : « Que le peuple comorien sache que le parti communiste français, fidèle à sa tradition de lutte pour la liberté et l’indépendance des peuples, condamne ce projet de la façon la plus catégorique. Nous rejetons ce projet de loi qui tend à diviser un peuple au détriment de son intérêt. Aujourd’hui, l’État indépendant de l’archipel des Comores appartient à l’Organisation de l’unité africaine – l’OUA – et est soutenu par celle-ci.

« Quelle image donnez-vous de la France dans le monde avec votre projet de loi tendant à diviser un peuple ? Vous avez toujours manifesté une grande lenteur pour accorder l’indépendance à un peuple.

Aujourd’hui, vous agissez avec célérité pour diviser le peuple comorien au lieu d’utiliser tout le temps nécessaire pour aider à son unification. Cette précipitation vise à trancher dans un sens contraire à l’intérêt des Comoriens et de la France le problème de l’indépendance d’un peuple. »
Ne me parlez pas du mur de Berlin, alors que Mme la ministre a quasiment proposé, tout à l’heure, de dresser un mur autour de Mayotte ! Quant au mur qui se construit actuellement autour de Jérusalem et des États palestiniens, il ne semble pas déranger grand monde !

Je continue à citer Maxime Kalinsky : « Le parti communiste désapprouve totalement ce projet de loi, car il est contraire aux intérêts du peuple comorien, qu’il vive dans l’île de la Grande Comore, à Anjouan, à Mohéli ou à Mayotte. Nous lui exprimons toute notre sympathie pour son désir de vivre libre et d’être indépendant. »

L’indépendance de l’État comorien composé des quatre îles a été reconnue par toutes les organisations internationales : l’Union Africaine – ex-OUA –, la Ligue Arabe et les Nations unies, qui ont admis les Comores en leur sein par la résolution du 12 novembre 1975.
Un second référendum eut lieu en 1976 à Mayotte. Bien que décrié par la communauté internationale, en particulier par l’Assemblée générale des Nations unies, il fut validé par la France. Rappelons que ce scrutin fut, pour le moins, inédit : 79 % des bulletins étaient blancs ou nuls, 2,53 % des électeurs se sont prononcés pour le maintien du statut de territoire d’outre-mer et 22,6 % pour l’abandon. En fait, un dirigeant de la droite ultra de Mayotte avait décidé de la présence d’un troisième bulletin dans les bureaux de vote, celui du « oui au statut de département d’outre-mer ». La France interprétera cela comme une volonté de rester sous domination française, malgré ce bulletin parasite qui aurait normalement dû annuler le scrutin.

Pour dissimuler cette mascarade, le Figaro s’empressa de titrer : « Consultation électorale à Mayotte : 79 % de bulletins nuls... pour s’affirmer français à part entière. » Résultat : Mayotte devint une collectivité territoriale à caractère départemental. Le référendum organisé en 1976 illustre à la fois une indépendance octroyée sous condition, mais également la mise en œuvre d’une politique néocoloniale qui faisait fi de la volonté exprimée par une grande majorité des Comoriens. En effet, il était aisé, à l’époque, de prévoir que la petite île de Mayotte, avec son Mouvement mahorais disposant de solides appuis à Paris, rejetterait le projet de constitution unitaire autant de fois qu’il lui serait proposé. C’était la porte ouverte à la partition de l’archipel.

C’est donc au regard de ces événements de l’histoire de Mayotte qu’il convient de juger de l’opportunité d’organiser une consultation des électeurs de Mayotte sur le changement de statut de cette collectivité.
Non, il ne s’agit pas d’une simple formalité. La séparation arbitraire de Mayotte, décidée unilatéralement par la France, viole en effet l’intégrité territoriale de l’archipel et suscite, à juste titre, les condamnations internationales. Au regard du droit international, Mayotte n’est pas un territoire français d’outremer, mais un territoire comorien illégalement occupé par une puissance étrangère. Les Comores sont devenues le cent trente-quatrième État membre de l’ONU en vertu de la résolution 3385 du 12 novembre 1975, qui réaffirme « la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores, composé des îles d’Anjouan, de la Grande-Comore, de Mayotte et de Mohéli, comme le souligne la résolution 3291 du 13 décembre 1974 et d’autres résolutions de l’Assemblée générale ». L’histoire ne commence pas en 1976, madame la ministre ! Précisons que, bien évidemment, le représentant de la France ne participa pas à ce vote.

Puisque vous semblez considérer que l’histoire commence en 1976, rappelons qu’en cette année, l’ONU fut encore plus sévère. À l’occasion du référendum de 11 avril 1976, l’assemblée générale des Nations unies, dans sa résolution n° 31-4 du 21 octobre 1976, a condamné « énergiquement la présence de la France à Mayotte, qui constitue une violation de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la République indépendante des Comores ». Elle a également condamné et rejeté tous les référendums à venir organisés par la France à Mayotte, les considérant « nuls et non avenus ».
Je vous remercie également de cette précision, madame la ministre. Ce qui m’a induit en erreur est sans doute de vous avoir entendue dire à plusieurs reprises que les Comores étaient composées de trois îles, alors qu’à cette époque elles en comptaient quatre.

Dans la résolution que j’évoquais précédemment, l’Organisation des Nations unies rejette « toute forme de référendums ou consultations qui pourraient être organisés ultérieurement en territoire comorien de Mayotte par la France ». Elle demande également au Gouvernement français de se retirer immédiatement de l’île comorienne de Mayotte, partie intégrante de la République indépendante des Comores, et de respecter sa souveraineté ; enfin, elle demande au gouvernement français « d’entamer immédiatement des négociations avec le gouvernement comorien pour la mise en application des dispositions de la présente résolution. »

Madame la ministre, combien de fois, depuis 1976, la France a-t-elle demandé à des États le respect des résolutions des Nations unies ? Si l’on veut faire la leçon aux autres, il faut être soi-même irréprochable ! À la veille de la consultation des électeurs de Mayotte pour le morcellement définitif des Comores, il apparaît pour le moins utile de rappeler que le droit international condamne régulièrement la présence de la France dans l’île comorienne de Mayotte, notamment l’ONU, qui l’a condamnée plus de vingt fois. Aujourd’hui, cette situation reste illégale et demeure un facteur important de déstabilisation de l’archipel comorien, qui subit une crise politique et institutionnelle.

Comment expliquer que la France ait, malgré ces condamnations, persisté sur le dossier mahorais ? Dans son ouvrage Comores-Mayotte, une histoire néocoloniale, Pierre Caminade expose les motivations françaises : les matières premières comme la vanille et l’ylang-ylang, certes, mais surtout une présence militaire dans cette région – le canal du Mozambique – où passent deux tiers du pétrole exporté du Moyen-Orient. Il analyse le processus de « domtomisation » puis ses conséquences, notamment pour le reste de l’archipel devenu chasse gardée d’une clique de mercenaires, Bob Denard en tête.

Le malheur des Comores, nous dit-il, est d’être situées en un lieu hautement stratégique : non seulement les deux tiers des tankers pétroliers provenant du Moyen-Orient circulent dans les eaux du canal du Mozambique, mais le positionnement de l’archipel permet à son pays de tutelle d’avoir une prise sur tout l’ouest de l’océan Indien. En pleine guerre froide, la France a tenu à garder, lors de la décolonisation des Comores en 1975, un bout de cet archipel, Mayotte, avec le projet d’y implanter une base militaire navale dotée d’un port en eau profonde.
Notre collègue Maxime Kalinsky le dénonçait dans cet hémicycle en 1975 en rappelant que, selon les termes mêmes du secrétaire d’État, le Gouvernement envisageait la construction à Mayotte d’une base navale susceptible de remplacer celle de Diego-Suarez et que l’objectif de la France était d’établir une base militaire à Dzaoudzi sur l’île de Mayotte, ce pour quoi elle avait besoin de poursuivre sa politique néocolonialiste. Que de souvenirs, madame la ministre, puisque vous y étiez !

On sait que ce projet ne verra pas le jour, mais sera compensé en 2000 et 2001 par l’implantation d’une station d’écoute du réseau satellitaire français d’espionnage des communications, en violation de la vie privée des citoyens et de la souveraineté des États d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie.

Les conséquences de la politique française à Mayotte sont nombreuses. On ne peut ignorer, au premier chef, la tragique question de l’immigration, à tel point que l’île de Mayotte est qualifiée aujourd’hui de zone de non-droit. Rappelez-vous du documentaire qui, en décembre 2008, révélait les conditions indignes et humiliantes de détention des Comoriens qualifiés par la France de « clandestins ». Déjà, en 1975, la France avait recours à des pratiques similaires pour écarter de l’île aux parfums les partisans de l’indépendance.

C’est encore Maxime Kalinsky qui le dénonçait avec force, en ces termes : « Les forces armées stationnées à Mayotte ont aidé à expulser de cette île les personnes favorables à l’indépendance et à l’unité de l’archipel. Entassées dans des boutres au mépris de toutes les règles d’hygiène et de sécurité, elles ont été envoyées sur les autres îles de l’archipel. Cela s’est fait avec la complicité et la participation des autorités françaises. ».

Ce sont ces mêmes autorités qui ont aggravé la crise née de la partition, avec un visa qui sépare administrativement de Mayotte les familles comoriennes. Ce visa, dit « visa Balladur », imposé par Charles Pasqua en 1994, a mis fin à la liberté de circulation entre les différentes îles ; j’avoue que cette situation n’est pas sans rappeler celle des Allemands séparés par le mur de Berlin. L’obtention de ce visa étant quasiment impossible, les Comoriens des autres îles sont très nombreux à tenter la traversée sans visa, parfois sur des embarcations de fortune. Cette situation est à l’origine de plus de 4 500 morts dans le bras de mer qui sépare Anjouan de Mayotte.

Ceux qui arrivent vivants sont immédiatement expulsés, ce qui a permis à notre ancien ministre de l’intérieur, M. Sarkozy, de dépasser son objectif de 12 000 expulsions en 2006. En effet, les autorités françaises effectuent à Mayotte en moyenne 50 expulsions par jour sur une population de 200 000 habitants, ce qui, rapporté à l’échelle de la France, représente l’équivalent de 4 millions d’expulsions en une année !
Des rafles gigantesques sont régulièrement organisées pour expulser ces indésirables, dans des conditions de violence inouïe. Selon l’association Survie, les maisons de ces « clandestins » sont régulièrement incendiées avec la bénédiction des maires, du préfet et sous la protection de la gendarmerie. Les victimes sont entassées dans des centres de rétention en attendant leur déportation vers les autres îles.

Je voudrais aujourd’hui prévenir que Mayotte étant, au regard du droit international, un territoire des Comores illégalement occupé par une puissance étrangère, la France se rend coupable de « déplacements forcés de populations », qui constituent un crime contre l’humanité passible de la Cour pénale internationale.

Tant que les contrôles de police institués par les autorités françaises continueront à empêcher la libre circulation des Comoriens sur leurs quatre îles, et que l’énorme différence de développement économique entre Mayotte et les autres entités de la région sera maintenue artificiellement par la France néocolonialiste, nous aurons à déplorer d’autres drames humains.

Gageons, malheureusement, qu’ils perdureront, car le projet de départementalisation de Mayotte nécessite la coupure définitive du cordon ombilical avec le reste des Comores. Pourtant, vous ne pouvez ignorer que la communauté internationale a déjà prévenu qu’elle considère comme étant nulle et non avenue toute consultation qui serait organisée dans le cadre de cette départementalisation de l’île comorienne de Mayotte.

Comment pouvez-vous décider d’organiser un référendum pour la départementalisation de Mayotte, sachant qu’il est exclu que l’État comorien, un État exigu d’à peine 1 862 kilomètres carrés de terres émergées, mais déjà très peuplé – plus de 610 000 habitants – abandonne un territoire qu’il considère comme vital pour sa survie et qu’il a toujours ouvertement revendiqué depuis son accession à la souveraineté, le 6 juillet 1975 ?

Je vous rappelle les propos du président de l’Union des Comores, à l’occasion de la 63e assemblée générale des Nations unies : « [Les] déclarations officielles de la France sur la départementalisation de l’île comorienne de Mayotte [...] ne cadrent pas avec les principes de justice, d’équité et du respect du droit international qui font la renommée de ce grand pays, la France. Mon pays considère d’ores et déjà comme étant nulle et non avenue toute consultation qui serait organisée dans le cadre de la départementalisation de l’île comorienne de Mayotte. [Je lance] un appel solennel aux autorités françaises, afin qu’elles œuvrent dans le sens de préserver un climat favorable au dialogue engagé et auquel nous croyons, pour parvenir à une solution négociée, laquelle prendra en compte la préoccupation comorienne, à savoir le respect de son unité nationale et de son intégrité territoriale. »

On sait par ailleurs que, malgré la campagne menée pour défendre la position française sur l’appartenance de Mayotte à la France, les ministres africains des affaires étrangères ont condamné à l’unanimité l’organisation du référendum et exigé l’arrêt immédiat de ce processus. Dans cette décision, l’Union africaine demande l’instauration « immédiate » d’un dialogue entre l’Union des Comores et la France, en vue de définir ensemble les modalités du retour de l’île de Mayotte dans l’Union des Comores.

Suggérez-vous, madame la ministre, que le peuple corse pourrait disposer de lui-même et que vous seriez prête à organiser un référendum ? Si vous voulez que les peuples puissent disposer d’eux-mêmes, menez avec moi la bataille pour l’autodétermination du peuple sahraoui.

Aussi nous semble-t-il difficile, dans ces conditions, d’opérer un passage en force vers la départementalisation de Mayotte. En organisant ce référendum, la France croit mettre le monde entier devant le fait accompli. Ce n’est pas acceptable, ce n’est pas comme cela que nous envisageons les relations internationales.

Nous n’accepterons pas ce processus colonial rejeté par l’ONU et l’Union africaine. La France s’honorerait si elle assumait son passé colonial français en reconnaissant l’unité des quatre îles. La France pourrait s’engager dans des partenariats et des coopérations aidant au développement de Mayotte et des trois autres îles. Cela permettrait de construire les conditions sociales et économiques d’une unité comorienne et d’une souveraineté nationale avec un statut unique pour un seul peuple. Aller dans ce sens permettrait à la France de s’engager résolument dans le respect des résolutions de l’ONU, du droit international et du droit des peuples à l’indépendance.

Source : http://wongo.skyrock.com/

Messages

  • C’est ça la France, la droite Coloniale Française, diviser pour mieux reigner. ils ont diviser les Comores pendant des decenis, ils ont procedés à un lavage de cervau des Maorais pendant des decenis pour permettre les Maorais d’affirmer qu’ils ne sont pas Comoriens. Merci Mr le deputé, vous montrez qu’en France, tous les Français ne sont pas des malhonètes racistes et colonialistes. vous avez parfaitement raison, le droit du peuple doit s’appliquer partout si vraiment la droite Coloniale Française le tient vraiment. en Corse, cette droite coloniale de la France n’osera jamais organiser un referendum. elle ne reconnait non plus l’indépendance de l’ossetie du Sud et pourtant c’est le peuple d’Ossetie qui s’exprimait.
    merci encore Mr le deputé, vous n’avez fait que lire l’histoire, sans déformation comment cet histoire est tetu, malgré les tantatives d’orientation et de desinformation orchsteré par ces bourreaux coloniales, l’histoire est là. votre discours conforte le peuple Comorien, nous sommes reconnaissant. Nous ne perdons jamais confiance ni espoire puisque dans les conflist d’injustice, la justice finit par triompher. les bourreaux eux deviennent les oubliés et les malhonnetes de l’histoire.

  • C’est l’auto démonstration par sois même. Il s’agit d’un français qui explique aux français le français de la France.

    C’est la preuve que des bons français existent. Ils ne sont pas tous des colonialistes.

    Monsieur le député nous prouve et nous démontre par l’histoire la nullité et l’immaturité de la politique extérieur de la droite française depuis des années.
    Nous voyons encore une fois que la France pourrait être un très bon partenaire avec des personnalités plus honnêtes et réalistes. Le peuple comorien comme tout le peuple africain est toujours disposé à travailler avec la France dans un partenariat honnête et réaliste.

    Aujourd’hui la France est entrain de tout perdre, sa crédibilité, sa puissance, son honneur est mis à mal. La France n’a d’autre choix que le Force. Pousser les mahorais à la haine contre leur frères. Détruire l’histoire et leur faire croire qu’ils n’ont en commun avec les autres comoriens.

    (Oh mon Dieu ! Merci d’avoir séparé ces îles par la mère car nous ne sommes pas loin de l’invention d’une guerre ethnique comme l’a connu le Rouanda.
    Oh mon Dieu ! Épargne les enfants comoriens du malheur de la mère qui sépare Anjouan de l’Ilot Mtsamboro.)

    La France ne fait que récolter les fruits des erreurs diplomatiques de ses ministres des affaires étrangères.

    Comment pouvons parler aujourd’hui d’un conflit entre la Grande puissance France et un petit pays comme les comores. C’est vraiment de la bêtise et la honte pour la France.

    La France a toujours était présente aux Comores pourquoi n’a t’elle pas réussi à maîtriser un pays aussi petit ?

    Pourquoi la France travaillent toujours avec les personnes les plus minables et abrutis des Comores alors qu’il y a des personnes très compétentes pour construire un partenariat sérieux ?

    Arrêtez vos bêtises avec Mayotte. La France pourrait bien travailler avec tout l’archipel des Comores ?

    Mayotte ne représente rien devant les autres îles en terme de potentiel.

    Que ce que vous ferez si un jour une autre grande puissance signe des accords avec les Comores ? Vous serez toujours perdant car cette puissance aura plus de 80% du territoire comorien. Et vous avec Mayotte vous allez faire comment ?
    Sans tenir compte du droit international qui lui permettra d’être présent à Mayotte.

    Avec l’économie virtuelle que vousavez créer à Mayotte il suffit d’un rien pour que les mahorais crèvent dans la région.

    Avec une départementalisation dont les mahorais ne comprennent rien à part France et RMI.

    Pas d’éducation à Mayotte, pas de perspectives de développement économique, pas de démocratie...

    Où allons nous ? dans le lagon ou dans les mangroves ?

    • Il n’y a pas que le parti de droite. Le parti socialiste aussi.
      Je remercie sincèrement au parti communiste d’avoir défendu brillamment la cause d’un petit pays. Merci

    • Mos, tu es vraiment culotté de dire autant de choses inutiles. Moi je te vois comme un rapace, oui, un rapace et c’est malheureux. Pour moi, c’est sûr et certains que certains comoriens sont des hypocrites et des transgresseurs. d’un côté vous êtes contre la france parce elle occupe innégalement Mayotte mais de l’autre tout ce que vous voulez vraiment c’est de profiter des richesses financières de le France. vous crachez sur la France mais cela ne vous empêche pas vous les comoriens d’aller vous entassez en masse à marseille paris etc.. et de manière illégale.
      Pourquoi vous n’allez pas construire vos iles ? HYPOCRITES
      Les soient disant intellectuels comoriens se barrent tous en Frace pour mieux virvrent. Ils ne cherchent pas du tout à dévellopper le pays.
      Les quatre îles comoriennes n’existent plus depuis longtemps, il n’y a même pas de solidarité. Les responsables comoriens mettent l’argent dans leurs poches et ne cherchent pas du tout à améliorer les conditions de la population. Ils reçoivent de l’aide de tout côté mais comme par hasard les comores restent toujours un pays pauvre, Pourquoi ?
      Même les anjouanais ne veulent eux même plus faire partie des comores, ils affichent clairement leur désir de devenir français et je pense que les comoriens se servent de cette ambiguité comore-mayotte pour quémander de l’argent à la france.
      la grande partie des comoriens utilisent l’étiquette"Mayotte comore" par pour les bonnes raisons, ils se fichent cordialement que les quatres îles soient réuni tout simplement car déjà les trois îles comorienes se détestes ce qu’ils veulent c’est plus d’argent, vous accusez les mahorais de vouloir de l’argent , RMI ETC mais vous c’est pas mieux, vous êtes prêts à vous entretuez pour une carte d’identité. pchhhhhhhhhhhh !!!

  • UNION DES COMORES


    SAMBI/ fin de mandat
    UA interpellée


    L’année prochaine, à la même date qu’aujourd’hui, SAMBI doit signer le décret portant convocation du collège électoral pour son départ de la Présidence de l’Union des Comores.
    L’UA est face à ses responsabilités vis à vis de cette échéance.
    L’UA a délogé Mohamed Bacar de Dari Nadjah pour raison de fin de mandat.
    L’UA a bombardé Anjouan tuant des Anjouanais innocents, détruisant maisons, dévalisant tout au passage de ses troupes bien rodées pour de telles actions. Des enfants d’Anjouan croupissent déportés à Kandrani Ngazidja, le Gwantanamo comorien depuis avril 2007.
    C’est la honte pour Ngazidja qui abrite un Gwantanamo Comorien en ce troisième millénaire.
    C’est choquant pour l’UA à l’origine d’une telle initiative en Afrique sous la manipulation de l’affreux mozambicain Francisco Madeira.
    C’est le dégoût à l’endroit de SAMBI qui s’est allié à un tel affreux pour faire exiler ses frères Anjouanais, un SAMBI qui doit répondre à plusieurs crimes et à des disparitions d’Anjouanais en cavale ou naufragés par son AND ( L’Armée Nationale de Démolition).
    De 1978 à 1995, les Comores ont connu toute une série de destabilisation, coordonnées par l’affreux Bob Denard. Avec sa mort, les Comores avaient cru être protégées des coups bas politiques et des crimes organisés victimisant leurs enfants.
    Voici qu’en 2008, un autre affreux, cette fois-ci un africain de même peau que les Comoriens, de surcroit, Envoyé Spécial de notre Organisation Continentale, surgit, le renommé Mozambicain Fransisco Madeira, l’assassin des Anjouanais, le casseur de l’Ile d’Anjouan.
    Le jour où l’histoire s’exprimera, il est bien inscrit que l’Affreux Bob Denard était plus humaniste que l’affreux mozambicain Fransisco Madeira.
    Disons-le, dans tous ses coups, Bob Denard s’était toujours déployé pour épargner les civils et les infrastructures. Il s’occupait beaucoup plus des politiciens.

    UA -le Dilème

    SAMBI s’est-il lancé pour défier l’UA ou s’agit-il d’une complcité camouflée avec l’affreux Madeira qui a toujours su dribler son excellence le Président Kikwété de la Tanzanie, Président en exercice de l’UA jusqu’à le faire incarner au nom de l’UA les crimes humains et matériels commis à Anjouan courant 2008 par des soldats tanzaniens, soudanais, mohéliens et Grand Comoriens aidés par le tueur Anjouanais connu Mataba.
    Sambi décide briser le tabou de l’UA avec son fameux respect de fin de mandat.
    Sambi propose violer le respect de fin mandat avec une amalgame de Référendum ; ledit principe qui a vu des Anjouanais tués, déportés, exilés, mis en cavale avec le soutien actif de l’UA est entrain de tomber à l’eau.
    Quel film encore Sambi et l’affreux Madeïra sont-ils entrain de monter aux Comores ?

    Jeunesse Anjounaise Avertie

    UNION DES COMORES


    SAMBI/ UA-Affreux Madeïra
    la Tourmante : Sambi dos au mur


    Sambi est parachuté au pouvoir avec trois patentes commerciales qui allaient s’étendre à six :
    1- PDG d’une unité de mise en bouteilles d’eau de rivière non traitée.
    Attention à l’eau Dzialandzè de Sambi, une eau non traitée et gravement encore, beaucoup de mélanges de Fangafoudé versé dedans pour conquérir les coeurs des gens( médicaments des ² "esprits" ) ; on le comprend : après les Comoriens, l’Affreux Madeira et le Président Kikwété l’ont bu et sont tombés dans le piège du foundi.
    2- PDG d’une Unité de fabrication de matelas.
    3- PDG d’une Unité de production de parfum.
    Sambi, pour monter ces sociétés, il a détourné des fonds Iraniens et d’Al Kaïda destinés à la construction de mosquées et Madrasses chiites aux Comores ainsi que des habitations pour les prédicateurs iraniens prévus s’installer aux Comores, et une partie de ces fonds pour la conquête du pouvoir.
    Après l’avènement de Sambi à la magistrature suprême, les iraniens et les représentants d’Al Kaïda sont venus se rendre compte que les fonds sont utilisés à mauvais escient.
    La problèmatique du remboursement s’est posée.
    Acculé, Sambi prend trois autres patentes commerciales pour tenter de faire face à cette fronde. Ainsi il devient :
    4- PDG d’une Société de vente de nationalité et de passeports comoriens à des apatrides.
    5- PDG d’une agence de location d’infrastructures immobilières à des apatrides.
    6- PDG d’un groupe de poseurs de premières Pierres de démarrage de travaux fictifs : aéroports, ports, habitats sociaux, hotels, foyers, mosquées ; il manque une prémière pierre pour les adductions d’eau.
    Tombé en faillite sur l’ensemble de ses commerces, il se propose de rééchelonner les échéances des dettes vis à vis de ses prêteurs à travers un Référendum de propagation illimitée de mandat.
    Comoriens ! ne soyez pas dupes. Comment Sambi aurait fait tout ce tapage, faire coûter de l’argent à l’Etat pour un Référendum de propagation de mandat d’une année seulement ? il y a anguilles sous roches.
    Si on n’est pas à jour de règlement d’échéances à la Banque , on négocie des rééchelonements.
    Sambi prend les Comores pour une Institution Financière.
    Comoriennes et comoriens ! réveillez-vous, restez vigilants.
    Le turban est condamné à tomber. Le départ de Sambi signifie retour des Comores aux comoriens et non aux apatrides, le retour au recouvrement de la dignité perdue de notre pays.

    Rappel

    Sambi a le dos au mur comme ses prédécesseurs au niveau des affaires, même sur la stratégie de prorogation de mandat :
    1- Ahmed Abdallah Abderemane : Président commerçant, importateur, exportateur, distilateur de vanille et ylang...
    Il avait nommé un de ses fils, consul Honoraire de Corée à la veille de l’arrivée aux Comores d’une aide coréenne en nature. Cette nomination devait aider à orienter l’aide vers leur commerce familial.
    Abdallah était plus malin : un de ses fils Consul, l’autre fils Président de l’Assemblée, deux autres Officiers de l’Armée, un gendre PDG d’Air Comores, un autre gendre Préfet de Domoni.
    Malgrès tous ces verouillages,il a fini par être assassiné par l’affreux Bob Denard et ses hommes et complices Comoriens un soir de septembre 1989.
    2- Saïd Med Djohar arrive avec son Interstrade géré par son gendre ; il fini par être déposé et exilé par le même affreux Bob Denard en 1995. Il avait essayé de s’accrocher au pouvoir, ça a tourné court en septembre 1995.
    3- Mohamed Taki arrive à son tour avec ses arabes et les Bozon- Saïd Hilal, et les fameuses photocopies de chèques de Banque avec les contrats hotéliers tronqués.
    Il a fini par craquer sur son lit sous le choc. Il n’avait pas encore dévoilé ses intentions de prorogation de mandat.
    4- Azali, le soldat, vient s’imposer.Son régime allait être rattrapé par l’opération des groupes électrogénes de Ma-Mwé et le monopole du téléphone portable.
    Sa réfléxion pour jouer aux prologations de mandat fut déjouée par son poulain mohélien actuel candidat aux futures Présidentielles de l’Union de Mohéli.
    Il était remercié sous les huées du peuple. Il peut s’estimer heureux d’avoir échapper à l’exil et à la mort comme ses prédecesseurs.

    Avertissement

    Sambi ! ton problème, tu ne lis pas et tu ignores l’histoire de ton pays, de tes prédecesseurs.
    Tu peux rassembler tous les affreux du monde déguisés en "apatrides arabes" couverts de montagnes de dollars et tu ne pourras jamais faire face aux "Hitmas" (Jugement du Coran) des comoriens.
    Tu ferais mieux de jouer au sage et de te soumettre à la loi.
    Ce que tu n’as pas fait en 4ans, tu ne pourras le réaliser en une année de prorogation de mandat.
    Il faut arrêter de mentir aux Comoriens.
    Ton Prédecesseur Ali Soilihi se sentait plus confiant avec les Dossar, Boumou, Halidi, Abdoulwahab, les mêmes qui t’encadrent aujourd’hui, les militaires tanzaniens étaient également à ses côtés comme ton cas aujourd’hui.
    Il a fini de la manière que tu connais, accroché à un grillage avec une balle dans sa tête.
    Tu réfléchis ! et consultes tes prédecesseurs sous- terre, lequels ont la bouche pleine de terre mais encore leur esprit mobilisé pour leur pays et leur propre histoire !

    Jeunesse Anjounaise Avertie

    UNION DES COMORES


    Madagascar / UA-Madeïra
    Océan Indien 6ème Continent


    J.A.A présente ses condoléances aux malgaches qui ont perdu les siens et souhaite de plein grè que Madagascar recouvre la paix et la stabilité.
    En ces moments difficiles véçu par les anjouanais et que vivent les malgaches aujourd’hui, il est grand temps de noter les insuffisances de l’UA, sa partialité et son copinage en désignant des médiations amies et incompétentes comme le cas de l’affreux Madeïra.
    Il est temps de noter que l’UA n’a pas les moyens de sa politique.
    L’UA s’investit là où il y a la paix pour initier la guerre et se retracte de là où il y a la guerre.
    Chers frères et soeurs Malgaches !
    L’UA viendra chez vous seulement le jour où vous aurez réglé vous-mêmes vos problèmes pour venir revendiquer la patérnité de la paix.
    Souvenez-vous, aux Comores l’UA avait tourné dos jusqu’en février 2001 lorsque les deux colonels Abeïd d’Anjouan et Azali de Ngazidja s’étaient rencontrés sans la médiation de quiconque et qu’ils s’étaient mis d’accord pour signer la paix.
    L’UA est vite arrivée pour jouer à la précipitation dans la rédaction d’une nouvelle Constitution ce qui nous a mené dans l’impasse d’aujourd’hui :
     La casse d’Anjouan avec tous les rancoeurs hérités des règlements de compte qui pourchasseront les générations à venir aux Comores
     L’amalgame d’une UA sur le terrain comorien proposant de tout remettre en cause sur le plan institutionnel pour recommencer à zèro ce qui permettra les missions trenquilles dans un paradis doré d’enveloppes de dessous de table.
     Une UA qui joue la Complicité pour la vente des Iles Comores à des mercenaires -terroristes descendants de Ben Laden et d’Iran.

    Frères et soeurs Malgaches !
    Une solution s’impose : faire des Iles de l’Océan Indien, un Continent ce qui nous additionnerait à l’Union Européenne de par la Réunion et Mayotte, et aux USA par rapport à Diego Garcia.
    L’Afique n’est pas notre continent et surtout restez vighilants et surveillez bien un certain mozambicain Madeïra, c’est un affreux pire que Bob Denard.
    Qu’il ne vienne pas vous conduire dans le gouffre où il a enterré les Comores aujourd’hui.
    Encore une fois toute nos condoléances à Madagascar, 1ère Patrie culturelle d’Anjouan.

    Jeunesse Anjouanaise Avertie

    UNION DES COMORES


    Madagascar/ Anjouan / UA -Madeïra
    Anjouan / Continent d’attache à la recherche


    Affreux Mozambicain Francisco Madeïra !

    Du fonds de ta tombe demain, l’histoire politique des Comores te poursuivra, t’interpellera.
    Les évènements en Afrique de l’après débarquement meurtrier d’Anjouan de mars 2008 dénoncent ta cupidité indéniable.
    Du Kenya en Guinée, en transitant par le Zimbabwé, la Mauritanie, la Somalie, le Darfour Soudanais, la RDC..., ta stratégie d’enveloppes de dessous de table pour faire prendre de position à l’UA te deshabille ; tu es tout nu.

    Madagascar ! encore un autre cas criant

    C’est la situation de Madagascar qui te mets au poteau affreux mozabicain Francisco Madeïra.
    Comment es-tu vivant avec ton compagnon de combats encore en exercice au sommet de l’Union Africaine à sa mercie, tu assistes Madagascar brûler sans que tu ne débarque avec tes guerriers pour reconcilier les malgaches en tuant quelques uns de plus, en détruisant quelques immeubles de plus, en faisant exiler ceux qui sont fautifs selon toi puisque c’est ta stratégie (le sang et la casse).
    Affreux Madeïra ! tu pars quand pour Madagascar ? où sont tes meurtriers champions pour le réglement des crises politiques par le bain de sang ?
    Affreux Madeïra ! tu as fomenté des preuves de violation de droits de l’homme pour faire tuer, déporter, exiler les enfants de l’Ile d’Anjouan aux fins d’avoir le champs libre pour tes apétissants adultéres, les viols impunis.
    Affreux Madeïra ! des temoignages en audio-visuels sont encore là. Tu répondras un jour.

    Mayotte/ une chance unique avec sa Départementalisation

    Affreux mozambicain Francisco Madeïra !

    Tu dois reconnaître que les mahorais sont des "voyants". Il y a cinquante ans, on ne pouvait s’imaginer qu’un africain par dessus les"choses" Envoyé Spécial d’une Organisation Continentale puisse succéder à l’affreux Bob Denard pour diligenter des coups d’Etat à l’Intérieur de son propre continent ; les "rials" de l’Iran et de Ben Laden sont terribles pour emmener à faire décider l’Afrique contre l’Afrique.
    Affreux Madeïra ! tes crimes de 2008 à Anjouan prouvent qu’avec l’UA tout peut arriver aux peuples africains ; il peut ne pas y avoir, ni honneur, ni dignité,ni respect, ni humanisme.
    Anjouanaises ! Anjouanais !
    votre Continent n’est pas l’Afrique, Madeïra l’a signifié.
    Mayotte s’est accrochée à l’Europe ; elle est sauvée.
    J.A.A lance un avis de recherche pour un continent d’accueil pour Anjouan ;Proritairement
    l’Europe et/ou l’ Amérique pour raison de compatibilités diverses, de liberté, de respect des droits de l’homme.
    L’UA a prouvé aux anjouanais qu’elle connaît opprimer les plus faibles et les plus démunis y compris en faisant couler leur sang pour satisfaire des humeurs d’un Président terroriste soit-il.

    Jeunesse Anjouanaise Avertie

  • Les résolutions de l’ONU, de l’OUA, de la ligue arabe sont claires. Il n’y a même pas lieu de discuter sur ce point, Mayotte est une île comorienne occupée illégalement par la France.
    Pourquoi la France ne respecte pas ces résolutions comme elle le demande lorsque des résolutions onusiennes sont bafouées ailleurs ?
    L’idée parait peut-être naïve, mais un petit pays comme les Comores peut mettre en difficulté un grand pays comme le France. Et si les Comores refusent d’accueillir les comoriens expulsés des Comores ? Qu’est ce qu’elle peut faire la France ? Mayotte n’est-elle pas inscrite dans la constitution comorienne ? Mayotte n’est-elle pas reconnue internationalement comme faisant partie des Comores ? Rien n’empêche les Comores à refuser ces pseudo-clandestins. Du coup le chiffre des clandestins expulsés diminuera de moitié.La France expulse en moyenne 1,8 comorien par heure à Mayotte. Donc si les Comores refusent d’accueillir leurs frères expulsés illégalement de Mayotte, cela amènera forcement la France à des négociations sereines.

  • Le député est-il sûr de ce qu’il dit ? Pourquoi la France organise t- elle un referendum en 1976 alors que les nations unies (dont la France fait partie) avaient admis les comores (Gd-comore ; Anjouan ; Mayotte et Mohéli) en leur sein.
    C’est comme si aujourd’hui, la France décide d’organiser un référendum à Anjouan ou à Mohéli. Il y a quelque chose qui m’échappe. Le député se trompe. Sinon pourquoi les Comores considèrent les comoriens expulsés de Mayotte comme des clandestins ?

  • Je suis choqué et scandalisé l’attitude des hommes politiques comoriens (pouvoir et opposition). L’enjeu est de taille. Sans pouvoir arrêter la consultation des électeurs de Mayotte, les Comores doivent montrer à tout le monde que le droit est avec eux. Le silence est et sera dramatique pour les Comores. Je dirais comme beaucoup d’autres, et si on refusait les comoriens expulsés de Mayotte ?

  • Abdou Ali,
    membre de l’ADCCM -

    Lettre d’intervention suite au débat qui avait eu lieu à l’Assemblée nationale mercredi 11 février 2009 pour la départementalisation de Mayotte

    LES OBJECTIONS :

    Le parti communiste en a exagéré les échecs et les dangers, sur la tragique question de l’immigration ; il en a accusé la France d’avoir organisé et d’avoir de recours pratiques sous des conditions indignes et humiliantes de détention des Comoriens qualifiés par la France de "clandestins" et que ce sont ces mêmes autorités à Mayotte qui ont aggravé la crise née de la partition avec un visa qui sépare administrativement de Mayotte, des familles Comoriennes ; que ce visa, dit "visa Balladur", imposé par Charles pasqua en 1994, a mis fin à la liberté de circulation entre les différentes îles, et que l’obtention de ce visa était quasiment impossible ; que les Comoriens des autres îles sont très nombreux à tenter la traversée sans visa, parfois sur des embarcations de fortune qui sont aujourd’hui, les conséquences de cette situation et qui sont à l’origine de plus de 4.500 morts dans le bras de mer qui sépare Anjouan de Mayotte :

    Si nous devons faire encore des réserves sur l’avenir éloigné de nos clandestins, il ne faut pas attribuer aux autorités de Mayotte des aggravations momentanées, ou sous la dépendance de l’évolution même de la départementalisation, ou encore dues à toute autre cause ( c’est un cas d’immigration persistante et qu’il va sans dire que les vérités et contre-vérités doivent être minutieusement pesées.

    Bien à vous,

    Abdou Ali