Accueil > Ca se durcit dans les hôpitaux.

Ca se durcit dans les hôpitaux.

Publie le lundi 16 février 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

Dans les hôpitaux publics de Sarkozy.

Dans les hôpitaux mis en concurrence avec les cliniques privées appartenant à des fonds de pension qui exigent 15%, de retour sur investissement.

Ces hôpitaux tuent. Pas à cause des maladies nosochomiales. Non, ils tuent tout seuls, comme des grands.

Deux exemples (deux de mes connaissances).

Un homme de 75 ans subit une opération à coeur ouvert. Triple pontage. Trois jours en salle de réanimation.

Au bout de dix jours, on le renvoie chez lui. Son médecin traitant trouve que c’est un peu court.

Une nuit, notre homme tousse violemment. Un point de sa cicatrice s’ouvre. Le lendemain, il devait rejoindre un centre de convalescence. Refus à cause de la nouvelle plaie. Etant fortement diabétique, le malade cicatrise très mal. L’hôpital refuse de le reprendre. S’il s’en sort, il aura bien de la chance.

Un ami : 54 ans. Il se fait poser un pacemaker. L’hôpital le renvoie chez lui au bout de 48 heures. Le lendemain, il fait une hémorragie interne et il meurt en 10 minutes dans les bras de sa femme, horrifiée.

Messages

  • Sans douter aucunement de ces deux cas,il me semble important de donner la source. Quelle soit publique ou que l’entourage de ces deux personnes en témoigne à travers une déclaration de presse ou un dépot de plainte. Cela peut aider chaque malade ,ainsi traité dans ce commerce ignoble que devient la maladie (une infirmière du service public en lutte).

    Que les malades et leur entourage ne se laissent surtout pas berner par les commissions de conciliation des hôpitaux.Ces commissions ont pour seul but de proposer l’argent du contribuable ou du côtisant social,afin que les victimes de cette recherche du profit se taisent.Quand un hôpital ou une clinique renvoie trop rapidement un malade chez lui, c’est pour faire du chiffre .Car les soins sont ,avec la loi Bachelot,tarifés à l’activité.
    SOLIDARITE OUI MAIS POUR LA MALADIE,PAS POUR LES DEGATS DU CAPITALISME SUR LA SANTE.

  • Le moment semble venu de se tourner vers les médecines alternatives d’ailleurs plus ou moins autorisées dans notre pays,car il y a effectivement risque de concurrence !