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Le Venezuela propose des coopérations aux collectivités locales françaises

Publie le jeudi 19 février 2009 par Open-Publishing
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Jesus Arnaldo Perez, ambassadeur de la République bolivarienne du Vénézuela en France,s’est rendu mardi dernier au siège de la communauté d’agglomération creilloise (CAC), Invité à l’initiative du maire-Ajoint de Creil, Jean-Paul Legrand (PCF), à rencontrer le président de la CAC, Christian Grimbert (PS), l’ambassadeur a clairement indiqué qu’une coopération décentralisée avec des partenaires régionaux s’avérerait « réalisable » s’il existait « une volonté politique et sociale » : « Nous sommes en train de mettre en pratique des modes d’échanges alternatifs réciproquement favorables » a-t-il déclaré.

Ces échanges existent déjà à travers Petrocaribe, une alliance entre 16 pays des Caraïbes et le Vénézuela, leur permettant de ne payer que 60 % de leur facture pétrolière. Le solde est réglé en échange de services ou de marchandises, comme le haricot, dont manque la République bolivarienne. Londres et récemment le Portugal ont également signé des accords de coopération.

Le Nicaragua paye aujourd’hui 40 % de sa dette pétrolière contre des haricots. Que pourraient bien échanger nos collectivités ? Le Vénézuela serait intéressé par des financements innovants, des trains à grande vitesse, le tourisme, le recyclage des ordures ménagères ou encore la chimie. Justement, Jesus Arnaldo Perez s’est montré très attentif, hier, lors de la visite de l’entreprise Diverchim, sur le site des Marches de l’Oise à Creil-Montataire, dont l’activité repose sur la production de molécules. Selon Jean-Paul Legrand, ces nouvelles coopérations sont tout à fait possibles et souhaitables car elles présentent une alternative au commerce capitaliste dépendant de la finance internationale.

Les collectivités, les services publics peuvent être à l’initiative d’échanges importants qui répondent à des besoins des populations ici et là-bas. Le Venezuela de Hugo Chavez offre cette formidable opportunité d’échanges d’un type nouveau. Comme tout ce qui est nouveau, il faut du temps pour convaincre, petit à petit l’élu communiste espère trouver auprès d’autres élus un intérêt qui pourrait déboucher sur des actions en faveur de coopérations nouvelles et de développement d’activités dans l’intérêt mutuel des deux peuples.

Pour tout contact
Amerique Latin’Oise
06 15 11 76 68

(Informations d’après l’article du Courrier Picard)

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