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Capteurs faciaux dans le métro

Publie le mardi 10 mars 2009 par Open-Publishing
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VIOLATION OFFICIELLE ET SANS COMPLEXE DES LIBERTES.

ARME:LA PUB !!!

logique capitaliste.


Cinq associations assignent la RATP et sa régie publicitaire Métrobus devant le juge des référés pour s’opposer à l’installation de quelque 1.200 écrans publicitaires dans le métro et les gares de la région Ile-de-France.

Cinq associations ont déposé un référé devant le tribunal de grande instance de Paris pour obtenir le retrait des panneaux publicitaires animés qui doivent équiper le métro parisien, selon un communiqué conjoint diffusé mardi 10 mars.

Elles voient en effet dans l’implantation de ces écrans, munis de capteurs faciaux, une "violation de la législation sur la vidéosurveillance".

Ces associations, Résistance à l’agression publicitaire (Rap), Souriez vous êtes filmés, Big brother awards, Robin des toits et Le Publiphobe, ont assigné la RATP et sa régie publicitaire Métrobus devant le juge des référés pour s’opposer à "leur projet d’installation massive d’écrans publicitaires espions dans les couloirs du métro parisien", selon le texte.
L’assignation vise également "la société Majority Report, qui équipe les panneaux avec cette technologie".

"Violation de la législation sur la vidéosurveillance"

En janvier, ces associations avaient envisagé initialement un recours devant le tribunal administratif.

"Quatre écrans sont déjà actifs à la station Étoile, et 400 autres sont prévus d’ici à fin juin 2009. Par ailleurs, 800 écrans doivent être installés dans les gares SNCF d’ici à la fin de l’année 2009", rappellent-elles.
Elles estiment que la mise en place de ces écrans, équipés de capteurs faciaux qui comptabilisent le nombre de personnes passant devant et leur temps d’exposition, constitue une "violation de la législation sur la vidéosurveillance, ici utilisée à des fins purement mercantiles".

En outre, elles "dénoncent la mise en place probablement illégale de dispositifs d’analyse de données biométriques, installés sans aucune concertation, et à l’insu total des usagers et du personnel de la RATP".

Enfin, les associations s’inquiètent de la possibilité pour ces écrans d’envoyer des messages publicitaires sur les téléphones portables grâce à la fonctionnalité Bluetooth dont ils sont équipés, même s’il s’agit d’un choix du passant.

Interrogée par l’AFP, Metrobus a indiqué ne pas avoir connaissance de cette assignation, mais le communiqué précise que la première audience devant le juge des référés se tiendra le 1er avril à 09H00.

Les usagers, "otages d’un testing commercial"

Le Conseil de Paris a par ailleurs demandé à la RATP d’organiser une concertation sur l’installation dans le métro de ces nouveau écrans équipés de capteurs de mouvements et de connexion Bluetooth.
"Nous souhaitons qu’avant toute nouvelle extension la RATP engage des discussions sur les contenus et apporte des garanties", a dit Annick Lepetit (PS), adjointe chargée des transports.

Selon Danielle Simonnet, du Parti de Gauche, "les usagers deviennent, à leur insu, les otages d’un testing commercial" avec le capteur de mouvement qui permet de comptabiliser le nombre de personnes s’arrêtant devant les écrans numériques. Selon Danielle Fournier (Verts), il permet même d’identifier l’âge et le sexe des passants, ce qui est démenti par la RATP.

La connexion Bluetooth, de son côté, offre la possibilité d’envoyer des messages publicitaires sur les téléphones portables des passants. Mais selon Metrobus, pour cela il faut activer le Bluetooth et coller le portable contre l’écran.

Quelque 1.200 écrans doivent être installés dans le métro et les gares de la région Ile-de-France d’ici la fin de l’année.

 http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

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