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Mon ami a probablement raison

Publie le jeudi 26 mars 2009 par Open-Publishing

Un des mes amis a probablement raison. Il dit que lorsque nos dirigeants politiques nous disent que la crise économique frappe, c’est qu’ils ne veulent pas dépenser d’argent pour la population.

Ainsi, nos dirigeants veulent que l’on cesse de réclamer une amélioration des programmes sociaux. Ils veulent que l’on cesse de réclamer un revenu citoyen ou un revenu décent pour tous en conformité avec la déclaration des droits de l’homme.

On se répète mais il en est ainsi depuis fort longtemps. Au début du XVIe siècle, le grand humaniste anglais Thomas More dans son ouvrage "L’Utopie" résumait le dilemme de cette façon :

"C’est pourquoi lorsque j’envisage et j’observe les républiques aujourd’hui les plus florissantes, je n’y vois, Dieu me pardonne ! qu’une certaine conspiration des riches faisant au mieux leurs affaires sous le nom et le titre fastueux de république. Les conjurés cherchent par toutes les ruses et par tous les moyens possibles à atteindre ce double but :

Premièrement, s’assurer la possession certaine et indéfinie d’une fortune plus ou moins mal acquise ; secondement, abuser de la misère des pauvres, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs.

Et ces machinations décrétées par les riches au nom de l’État, et par conséquent au nom même des pauvres, sont devenues des lois."

Mon ami m’a dit que lui ne croit jamais ce que les hommes politiques et les médias disent. Il dit que de l’argent, il y en a : "En veux-tu ? En voilà !"

Il est vrai que pour renflouer les banques, ils en ont tout d’un coup beaucoup à leur disposition.

Cependant, la mauvaise gestion de cette crise semble maintenant avoir des effets dans les sondages, du moins au Québec. Le parti québecois devance maintenant le parti libéral au pouvoir dans les intentions de votes et le parti de gauche Québec solidaire voit son pourcentage doubler de 4 à 8%.