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Non aux Jeux olympiques de Vancouver 2010

Publie le mardi 7 avril 2009 par Open-Publishing

Pas de Jeux olympiques sur une terre volée. Non aux Jeux de Vancouver 2010

Du 12 au 28 février 2010 auront lieu à Vancouver les Jeux olympiques d’hiver. Depuis longtemps une résistance se bouge contre cela, laquelle est portée par les premières nations de la région (comme les indiens du Canada se décrivent eux-mêmes), des anti-capitalistes et aussi des groupes de défense des droits de l’homme. Du 10 au 15 février doivent avoir lieu des journées d’action contre cela à Vancouver, avec le but de déranger les Jeux olympiques.

Voici un texte qui doit éclairer les raisons de la résistance. Les Jeux olympiques n’ont aucun lien avec l’esprit humain, ils ont encore quelque chose à voir avec la performance athlétique. Ils sont une entreprise de milliards de dollars, soutenue par des élites puissantes, entrepreneurs dans l’immobilier, la construction, l’hotellerie, le tourisme et les médias qui travaillent main dans la main avec leurs partenaires de crime : membres du gouvernement et officiels du CIO.

1 Colonialisme et fascisme

Les Jeux olympiques modernes ont un long passé raciste, commencé avec les participants à la fondation (par exemple Pierre de Coubertin, un baron français, qui recommendait le sport comme myen de renforcer le colonialisme) jusq’aux préseidents du CIO actuels. Les Jeux de 1936 à Berlin renforcèrent le régime nazi d’Hitler. Les Jeux de 1988 à Séoul aussi bien que ceux organisés en 2008 à Pékin aidèrent à légitimer des gouvernements autoritaires en Asie. Les Jeux olympiques de 1968 à Mexico city (quelques joursd avant le début des Jeux, environ 300 étidiants protestataires furent massacrés par des soldats) légitimèrent aussi la terreur d’Etat : le président du CIO de cette époque Avery Brundage, un raciste de mauvaise réputation et sympatisant nazi des Etats-Unis, n’admis le massacre pas une fois. Mais comme deux athlètes noirs américains sur le podium levèrent leur poing dans un salut black-power, il provoqua le refus immédiat de leurs médailles et une exclusion des Jeux. Un autre président du CIO était un fasciste reconnu : Juan Antonio Samaranch (président de 1980 à 2001), lequel était un participant du gouvernement dans l’Espagne de Franco.

2 Pas de Jeux olympiques sur une terre volée

BC (Colombie Britannique, province de l’ouest du Canada, où se trouve Vancouver) reste en grande partie pas un territoire indigène séparé. D’après le droit canadien possède la BC le droit d’existence ni juridique ni moral, encore moins donc le droit, de revendiquer la terre ou de gouverner le peuple indigène. Malgré cela le gouvernement poursuit la vente, la location et la mise en valeur du territoire indigène, pour le profit des entreprises minières, de bois, pétrole et gaz aussi bien que des stations de ski. Pendant ce temps les indigènes sont le plus durement frappés par la pauvreté, le chômage, peines d’emprisonnement, violences policières, maladies, suicide, etc.

3 Destruction écologique

Malgré les affirmations, les "jeux olympiques les plus verts" depuis de tous temps d’être et PR-Statements au dessus de durable, appartiendront les Jeux de 2010 aux plus nuisibles à l’environnement de l’histoire. Des dizaines de milliers d’arbres seront abattus et d’entières montagnes à côté seront rasées, pour construire les installations olympiques dans la vallée Callaghan (près de Whistler) et l’élargissement du Highway Sea-to-Sky. Pendant l’été 2007 a été renversé un nombre record d’ours noirs sur la SeatoSky Highway, où au moins 11 sont morts (ce qui est venu d’une perte d’espaces vitaux). D’énormes ensembles de béton, desquels ont besoin les ouvriers du bâtiment, causèrent la mort de millions de saumons dans la rivière Fraser, où des tonnes de cailloux ont été démontés, pour produire du béton.

4 Manque de logements

Depuis le victoire lors des éliminatoires pour les Jeux de 2010 en 2003 850 logements sociaux ont été perdus. Dans le même tempsle nombre des sans-logis a augmenté de 1000 à 2500. Il a été estimé qu’en 2010 le nombre de sans-logis pourrait atteindre les 6000. Depuis les années 1980, les Jeux olympiques ont causé l’expulsion d’environ 2 millions de personnes (Fair Play for Housing Rights Report, 2007). A Séoul en 1988 environ 750 000 pauvres ont été chassés, 30 000 à Atlanta en 1996 et pour Pékin 2008 auraient été expulsées environ 1,5 millions de personnes. Malgré cela les officiels des JO parlent de "durabilité" et de "leg olympique".

5 Criminalisation des pauvres

Pour se débarasser des pauvres et des indésirables, ont commencé les régions de distribution des Jeux en règle générale des campagnes de criminalisation des pauvres. A Vancouver la ville a introduit le projet Civil City aussi bien que de divers nouveaux décrets, à travers lesquels mendier, dormir dehors, etc deviennent des délits. En outre des centaines de milliers de dollars ont été investis dans des services de sécurité privés (par exemple Downtown Abassadors). De nouvelles poubelles dans les rues rendent difficile, de collecter les réutilisables ou les bouteilles consignées et de nouveaux bancs dans le centre ville rendent impossible d’y dormir. Ces mesures sont à la mesure des plans du gouvernement, les habitants pauvres du Downtown dans des institutions psychiatriques, installer des centres de privation et d’anciennes bases militaires, et dans les pratiques de la police, qui remet les personnes recherchées dans d’autres provinces. Ce n’est rien d’autre qu’un processus de nettoyage social.

6 Conséquences pour les femmes

Des manifestations comme les Jeux olympiques attirent des centaines de milliers de spectateurs et causent une montée de la prostitution et de la traite des femmes. A Vancouver ont été portées disparues ou assassinées environ 68 femmes. Beaucoup de celles-ci étaient indigènes, et beaucoup étaient exposées par suite dans des magasins de sex en activité. En 2007 a eu lieu le procès contre William Pickton pour six de ces meurtres, et il doit encore répondre de vingt autres. Dans le nord de la Colombie Britannique, environ trente jeunes femmes ont disparu le long de la Highway 16, parmi elles beaucoup de femmes indigènes. Les Jeux de 2010 avec son invasion de touristes et de business ne feront qu’augmenter cette violence contre les femmes.

7 2010 Etat-policier

Environ 12 500 policiers, soldats et employés de sociétés de sécurité privées viendront pendant les Jeux pour intervention. Parmi eux des unités spéciales, policiers anti-émeutes, hélicopters, véhicules blindés, etc. La RMCP (police montée royale canadienne, la police nationale du Canada) projette de dresser une cloture de 40 Km de long, complètement équipée avec des caméras de surveillance CCTV. Aux entrées des stades et installations olympiques seront créées des zones de sécurité spéciales. Pour trois semaines Vancouver sera un Etat-policier occupé. Et quand les Jeux seront passés, il n’y a aucune garantie que ce système de sécurité ne reste pas (par exemple les caméras de surveillance). La répression signifie aussi des attaques contre les groupes anti-olympiques et les personnes à travers l’arrestation des manifestants, fouilles de bureaux et de locaux, surveillance, campagnes de calomnies, réduction des subsides, etc. Tout pour saper la résistance des anti-2010. La même manière de répression a été appliquée à Vancouver déjà contre les groupes anti-pauvreté, de protection de l’environnement et indigènes.

8 Dettes

Le VANOC et les officiels du gouvernement affirment que les Jeux de 2010 coûteront environ deux milliards de dollars. Cela n’inclut cependant pas l’élargissement de la Sea-to-Sky Highway, la ligne Skytrain vers l’aéroport, le centre de conventions de Vancouver ou le projet Festland Gateway, qui étaient pourtant indispensables, pour gagner la qualification et qui devront être prêt en 2010. En incluant ces coûts, ils s’élèvent tout compris pour les Jeux à environ six milliards de dollars, dont la majeure partie devra être payée avec des impôts. De l’argent qui aurait pu être dépensé pour les services sociaux, le logement social, traitement des drogués et approvisionnement médical.

9 Corruption olympique

Les Jeux olympiques modernes sont connus pour leur corruption, par exemple quand les officiels du CIO sont emmêlés dans des scandales de corruption ou que les athlètes utilisent des drogues qui augmentent la performance (comme les stéroïdes). Le CIO affirme pourtant après comme avant, que les jeunes auraient besoin d’une inspiration et d’un exemple pour un bon esprit sportif. Malgré des compte-rendus publics sur les scandales de corruption, dans lesquels les officiels du CIO et les régions qui reçoivent les Jeux étaient impliqués (par exemple dans The New Lord of the Rings d’Andrew Jennings), l’image des Jeux olympiques reste, merci aux médias de masse, d’une organisation respectable et noble.

10 Invasion des multinationales

Les gouvernements et multinationales utilisent les Jeux olympiques comme un moyen d’attirer les investissements des entreprises. En Colombie Britannique le gouvernement libéral a simplifié les processus de demandes pour les entreprises, baissé les impôts, et donné des impulsions avec lesquelles les industries comme les mines, le pétrole et le gaz croissent, ce qui signifie aussi une extension des systèmes de transport comme de nouveaux ports, ponts, autoroutes, voies ferrées. Tout cela est une partie de leur investissement pour leur stratégie 2010. La suite est une croissance dramatique et record de ces industries, qui conduirait à une destruction écologique encore plus grande et à plus de pouvoir et d’influence des multinationales sur nos vies quotidiennes. Plusieurs des plus importants sponsors des Jeux olympiques sont aussi responsables eux-mêmes de destructions écologiques massives et d’atteintes aux droits de l’Homme. Parmi eux on se trouvent McDonalds, Coca-Cola, Petro-Canada, Trans-Canada, Dow, Teck Cominco, etc.

Pour d’autres informations :

http://www.no2010.com