Accueil > Assonance en on

Assonance en on

Publie le jeudi 9 avril 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

de red1917

La question de la séquestration des patrons.

Obliger les dirigeants d’une usine à rester dans les locaux est-il un crime ?

Les larmes qui se forment sur les joues lisses de laurence Parisot nous préparent à cette supplique desespérée.

Li-bé-rer nos ca-ma-ra-des PDG !!!

Mais il faudra bien que les gens du MEDEF s’y resignent, à part une fraction infime de la population, "ON" (et ici je devrais écrire "JE" abusivement) aurait du mal à condamner la dernière arme contre un autre genre de sequestration : la privation autoritaire et arbitraire de l’unique moyen de subsistance des salariés, à savoir le salaire.

"ON" connait la raison essentielle de la fermeture des unités de production en France.

"ON" lit aussi la presse financière qui explique que c’est moins cher de produire à 5000 Km de distance pour revendre sur les lieux des gens possédants les moyens de production.

Par contre, "ON" sera de moins en moins nombreux à être capable de séquestrer un responsable.

Dans les derniers cas qu’on a vu, c’est une vision de desespoir ; la seule demande est une somme d’argent digne pour accepter d’être jeté.

Dans les usines qui s’ouvrent actuellement un peu partout dans le monde pour remplacer le matériel humain local, c’est sans doute avec l’armée que les ouvriers auront affaire s’ils essaient la même tactique.

De toute manière, "ON" a un lointain écho des révoltes actuelles en Chine, de ces ouvriers sous payés qui sont jetés et jamais filmés par nos médias.

Pourtant toute la question est là.

Pourquoi, dans ces débats maniérés entre entrepreneurs et politiciens, "ON" ne susbtitue pas un débat entre ouvriers français et chinois ?

Les ouvriers chinois sont en se moment virés pour la même raison, à savoir "LA CRISE".

C’est ce qui est très fort : la crise c’est pas "ON", c’est pas "JE", c’est pas "TOI", c’est personne !

La "CRISE", presque l’équivallent de ce que le "DIABLE" est à la main divine du marché.

Quelque chose qu’"ON" ne peut pas comprendre, sauf à vouloir trouver des responsables diaboliques sur la terre, des Kerviel ou autre, mais pas d’explication logique.

Bref le chateau de carte s’écroulerait sans explication, sans aucune autre intervention qu’une catastrophe appelée la "CRISE".

Ce terme, la "CRISE", est employée d’après mes connaissances culturelles depuis le choc pétrolier de 1973.

Et je ne vois pas de différences profondes dans les mécanismes qui conduisent à la panique financière, sauf le refus du "ON" et du "JE" dans les dégâts provoqués.

Alors séquestrons.

Qu’un poing visible balaie cette crise.

Messages

  • On les retient dans leurs usines et ils ont l’outrecuidance de ne pas remercier les ouvriers qui se dévouent pour les garder, alors que ceux-ci seraient en droit de les éjecter joliement, à grands coups de pied dans le fondement.

    Vraiment consterné par tant d’ingratitude patronale.

    Soleil Sombre

  • C’est trop facile de dire, messieurs du medef ou de notre président à deux balles, que c’est toujours le salarié qui est fautif dans l’affaire.

    Quand on voit ces patrons voyous du cac40, délocalisé leurs usines et se mettre encore plus d’argent dans les poches. Je trouve ça révoltant et ignoble de leur part.

    Et je suis tout à fait d’accord que les ouvriers prennent en otage leurs patrons voyous.

    Violence contre violence ! À bas le capitaliste !

    • Et je suis tout à fait d’accord que les ouvriers prennent en otage leurs patrons voyous.

      NON, otez-vous de la tête cette fausse vérité ! Ce ne sont pas les ouvriers qui prennent en otage ces patrons-voyoux, mais bien ces derniers qui prennent en otage les travailleurs. Ca dure depuis si longtemps ! Depuis si longtemps qu’ils considèrent que nous sommes un poids sur les finances ! Depuis si longtemps que ça les démange de nous baisser les salaires mettant en avant de faux prétextes, d’ailleurs ces dernières années à coups de statistiques, nous étions les plus fainéants, trop de jours fériés, trop de vacances, les moins rentables, moins d’heures travaillées que les autres, beaucoup d’absentéisme...

      Heureusement qu’à la faveur de nouvelles études, nous apprenons que nous sommes parmi les plus rentables, travaillant le plus, offrant une qualité professionnelle des plus fiables au monde, à tel point que certaines entreprises qui avaient délocalisé pour se faire du fric, reviennent la queue entre les pattes !

      C’est quoi au juste un travailleur pour un patron ?

      Désolée de le dire, mais la "crise" donne la réponse : un travailleur n’est pas un humain !!! seulement une "pièce mécanique" pour améliorer le rouage de la machine de l’entreprise, et au pire du "sopalin", du "kleenex", voire du "PQ", par temps de crise !

      Un travailleur est pour un patron, "une machine" à fabriquer du bénéfice, donc du fric, donc un enrichissement personnel pour le patron et ses actionnaires !

      Un jour, loin derrière, les hommes se sont trompés. Ils ont accepté et même applaudi quand ils recevaient des récompenses en pièces d’or, ou d’argent, pour travail, service rendu, sans savoir qu’ils se livraient tout entier à un mécanisme qui les broieraient , eux et toute leur descendance ! Nous y sommes, et c’est loin d’être fini ! Je crains le pire : ADN, enfants in vitro, clônage, puces électroniques, empreintes, etc...
      Le malheur pour l’homme, c’est qu’il est toujours dans ce même système, au départ il croit que c’est un progrès, ex. le tél.portable, et maintenant nous apprenons qu’on peut nous suivre à la trace ! Un piège de plus ! Facebook en est un autre, la police y puise pas mal de renseignements sur chacun de nous ! Voilà que nous en sommes à nous livrer tous nus ! et ainsi de suite...

  • Les Français et surtout les médias ont la mémoire courte. Regardez, et répandez cette vidéo qui ne date que d’avril 2007 lorsque le candidat Sarkosy était en campagne et qu’il faisait l’apologie de la violance. C’est un bonheur !

    [intox2007>http://www.intox2007.info/index.php?post/2009/04/07/Sarkozy-qui-soutenait-la-violence]