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Bèerrrrrgh la crise ! beurgh la culture ! (zaz)

Publie le mercredi 15 avril 2009 par Open-Publishing
7 commentaires

Avertissement :

 Il paraitrait que les ocsénistes-zazistes, de leur propre aveu, seraient des humoristes philosophico-politiques. On constate clairement sur pièce que ce n’est pas le cas, tout dans leur pensée est piteux et même désastreux, chaque bon esprit vous le dira et on vous le dit nous-mêmes qui en faisons partie !

 Ils sont néanmoins perturbateurs avérés de notre société, il faut donc les arrêter : comme d’autres qui cachaient vicieusement leur jeu tels que Coupat récemment ou Bakounine y a plus longtemps.

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1. 9 avr 2009 ... "Editorial du "Monde" Capitale de l’art : gloria !

Le Monde que nous aimons (mais "qui aime bien, etc.", vous connaissez la suite sur le chatiment) n’est pas le dernier à se pousser lui-même dans des trésors de platitudes. La culture, l’art est ici le prétexte, comme d’habitude. Ne ratez donc pas son éditorial du 9 avril qui est un sommet du journalisme impeccablement crétin et de très très haute merde. A conserver précieusement dans ses archives pour les générations futures.

On vous épargne l’admiration émerveillée pour toutes les belles expos qu’on vous dispense actuellement dans Paris. Vous n’avez rien naturellement contre Warhol, De Chirico, Kandinsky, etc. Vous n’êtes c’est sûr sûrement pas des bouseux. Vous aimez Kandinsky, vous vous feriez couper les couilles plutôt que d’exprimer l’ombre du contraire. L’éditorialiste du Journal aussi, visiblement, et tous les journalistes de même, on le gage également.

Donc sur cette base, et bien que le journal ait constaté quelque temps auparavant que seuls 8% des CSP ouvriers-employés (60% de la population laborieuse) suivaient ces vaches de putains d’expos -qui n’intéressent pas non plus les touristes- quelle est la conclusion bobo ? la voilà :

"En temps de crise, les gens ont besoin d’une compensation affective de proximité."

Merci au Monde, cette extrême vérité fausse nous a profondément émus.

Lire l’article évidemment !

http://www.lemonde.fr/opinions/arti...

2. La merveilleuse indigence intello de la culture

Mais nous nous emportons ! nous nous emportons ! Il ne faut point se méprendre : nous les ocsénistes reconnaissons notre dette immense à l’égard du Monde.

Au départ, ainsi que chacun sait, le Monde aimait beaucoup l’ENA, beaucoup trop ! ça leur a fait énormément du tort.

Mais bon, z’allez dire qu’on s’éloigne du sujet.

Le gros morceau du Monde juste après l’ENA avant, c’est naturellement maintenant-now l’art et la culture. Ils ne sont pas les seuls sur ce coup, toute la presse le fait. Car contrairement à ce qu’écrivez le Monde plus haut, ce ne sont pas les gens qui ont besoin de la culture artistique en temps de crise, ce sont seulement les journaux.

La culture offre bien des avantages, le premier est de solliciter sans effort intello toute personne économe de son cerveau et pouvant pousser : "oh, que c’est beau" ! dans les salles de musées, les bonnes maisons, au bureau, à l’heure du thé, à la gym suédoise et chez la manucure.

Le deuxième avantage de la culture est son côté très stable ; avec Van Gogh ou Picasso t’es pas inquiet sur la stabilité, l’enchanteresse communauté des esprits trouve enfin son havre de paix durable.

Le troisième avantage sans être le dernier est la question du prix. Le prix de la culture artistique, du tableau, de la chaise défoncée design, est du signe chic incomparable qui colle avec les chaussures de qualité, le carré Hermès, le sac Louis Vuitton.

Bien sûr il nous manque une théorie globalisante sur l’importance non-daube de la culture et des arts du côté financièrement spéculatif. Même Spinoza, Veblen... n’ont encore rien écrit sur le sujet ! Au Monde, eux-mêmes bon ben là-dessus ils callent.

La culture en réalité malgré toutes les garanties prises quant au fric reste un truc assez idéal pour nuls de la contemplation, on se prononcera pas sur la création.

 Nous, tu noteras, on critique que Le Monde !
 Ils y sont donc très mauvais ?
 Mais pas du tout ! C’est que les autres ne sont pas des journaux. Ou alors dans les... papiers, entre les torche-culs, y a seulement le Figaro, lui-même, etc.. On critique jamais non plus le Figaro, sauf exceptionnellement s’il est trop rigolo.

La culture est donc inépuisable, tout le monde peut s’y vouer en feuilleton. La presse s’y emploie, c’est aussi notre intention.

3. Le vomi artistique dans l’ordre pressique et culturel

Un mérite déjà de la presse et des médias est d’avoir cassé l’idée de génie dans la littérature. Par rapport au XIXe, par rap à Hugo, Rimbaud, Baudelaire, ce fut facile, grâce à Pivot, au Goncourt, grâce au Monde des livres et grâce à la publicité. Lire une pub pour un roman même tragique est à mourir de rire. Au Figaro ils y ont atteint l’hyperbolique. Bref, le journalisme a fait beaucoup de mal à la littérature c’est au moins le machin positif. Dans les bonnes familles moi je connais une ex-grande dame de Gallimard et une autre du Monde qui sont invoquées pour calmer les enfants trop agités au moment des devoirs.

On considèrera dans tout cela Le Clézio, notre dernier prix Nobel, comme un heureuse anomalie. On le doit sans doute à la dynastie Bernadottienne suédoise. Si Désirée Clary avait été d’abord roumaine d’origine, ou tchèque, j’ose même pas y penser !

Dans les arts plus compliqués, surtout avant-gardistes comme la danse, passons ! on peut rien dire parce que l’audience est très réduite. A noter toutefois comment le Monde en parle, ça en jette rudement aux michetons !

La musique, pitié on squeeze ! T’as vu récemment leur position pro-mon fric, pro-ma petite gueule, pro-Hadopi ca devrait te suffire.

T’as vu au cinéma les vedettes dont tu es fan..., le père, la mère, la fille. Il vaudrait mieux franchement que tu en sois complètement fané.

Tout se résume en fait de la manière suivante question vedettariat : toute célébrité sympa est en même temps assurément une vomissure extrême. Et son laquais de la presse ou des médias aussi !

Tu vois d’entrée à cet égard la complète similitude avec l’assemblée et les députés de jardin. Eux aussi ne se sont pas remis d’un certain nombre d’excès antérieurs. Lionel a échoué de peu, parce que simplement les Français n’ont pas pu supporter au dernier moment en 2002 le fameux clip des vedettes dont ils étaient gavés.

4. En conclusion, la prodigieuse montée des inconnus

Il ya quelque chose de rude dans ce mouvement étrange et mal encore perçu de nos dernières sociétés. Je pense je suis, non ! Je suis aperçu, je suis connu, oui ! Mais attention un coup c’est bon, deux coups c’est trop.

La presse et les médias ne comprennent pas très bien le monde qu’ils contribuent eux-mêmes pourtant en théorie, plus pour longtemps, à fabriquer. Dans leur délire culturel actuel, en particulier, ils se trompent .

Le temps des journaux, des musées, des gens hyperconnus est terminé. Les inconnus montent montent ils viennent en masse du web vers la lumière (Même les journaux people vont se retrouver débranchés).

Faites gaffe aux inconnus du web ! Ajustez amis vos lunettes de plongée. Attendons-nous bientôt à voir la nuit des vrais vivants.

 Euh ! Excuse-moi ! j’ai bien pigé la brillante thèse générale, mais pour rester concret, en 2012, il s’en tire comment ce gouvernement : normalement il devrait s’effondrer d’après ce que tu démontres.

On ne sait pas, mais en vérité c’est très particulier ! Eux (Darcos, Pécresse, Lefebvre, Jean, Copé, Besson, Alliot-Marie, et les autres) sont tellement tellement tellement archi-nuls à chier, qu’on craint avec effroi que peut-être au fond ils ne risquent rien au bénéfice leur parfaite vacuité. Pour eux, ne pas exister est un dérivatif c’est plutôt bien.

La France dirigée, médiatisée, journalistiquée par des thons albacore et albacons se trouve provisoirement dans son état normal.

A la crise, qui fait invoquer par certains indûment la culture, la culture montre mon frère, "reprends donc un makrout ! "qu’il y a crise, crise, crise et demie, à niveau deux ou trois.

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien !

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée

 http://ocsena.ouvaton.org

Messages

  • On peut dire qu’en ce mois d’avril le Monde ne fait au fond que récidiver dans la béatitude culturelle qui le caractérise, il avait déjà commis antérieurement sur le même sujet. Voyez la référence ci-après comme elle est bellement trompettée.

    Mais s’ils avaient raison les gribouilleux journalistes ! si les Français n’avaient jamais été aussi heureux que depuis cette crise ! Ou alors s’ils étaient au moral si vachement compensateurs ! On sait par d’autres pages qu’ils ne consomment plus ce que c’était, les prix même baissent peut-être dans les super-marchés. Peut-être est-ce même l’arrivée de la terrible déflation. En vérité on ne sait.

    En apparence, en tout cas, ça se porte bien dans la culture. Il y auraient notamment des "rueurs" prêts à tout s’y arracher. Je sens qu’il va falloir une analyse plus fine du phénomène

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    Le Monde

    Films, expos... La culture ne connaît pas la crise En période de crise, la culture est un refuge pour les Français
    Article publié le 11 Janvier 2009
    Par Clarisse Fabre, Nathaniel Herzberg et Marie-Aude Roux
    Source : LE MONDE
    Taille de l’article : 1168 mots

    Extrait :

    Picasso, les « Ch’tis », Millénium... L’année 2008 est celle de tous les records. La culture affiche une santé insolente. Malgré la crise, le public est au rendez-vous. A tous les rendez-vous : les salles de cinéma ou de théâtre sont pleines, des concerts refusent du monde, les festivals ne désemplissent pas, des musées affichent des chiffres record. L’année 2008 est excellente, voire exceptionnelle, avec une fréquentation à la hausse dans la plupart des secteurs. Courir à une exposition ou assister à un spectacle de danse serait-il le meilleur antidote contre la morosité, une « valeur refuge », comme le suggèrent des experts du ministère de la culture ? Un exemple : les Français se sont rués sur les livres ...

    • Dans cette fichue question-réponse du Monde sur la culture comme vrai bonheur au milieu de la tempête potentielle ou réelle , il y a plusieurs énigmes.

      La première est sans doute celle du quantificateur "les" Français : il y a ? tous ? un certain nombre repérable ?

      La deuxième énigme est donc celle éventuelle de la classe : les Français qui prennent la culture comme un loukoum dans la crise sont-ils de la même classe que ceux qui en bavent et ne songent même pas à ces mignons plaisirs intello-matériels ?

    • WSWS : Nouvelles et analyses : Europe

      France : Ségolène Royal craint le retour de la « lutte des classes » 16 avril 2009

      Nous on craint pas on est même sûrs. Il va falloir pour la presse choisir entre la culture et le peuple.

      Faudrait être réaliste ! Comme déjà disait l’autre baba : la culture on s’en tape le rutabaga.

    • Ségolène Royal présente des excuses à José Luis Zapatero pour des "propos injurieux" attribués à Nicolas Sarkozy

      AP | 18.04.2009 |

      Ségolène Royal a présenté des excuses à José Luis Zapatero pour des propos attribués au président de la République Nicolas Sarkozy qui aurait qualifié le chef du gouvernerment espagnol, selon "Libération", d’homme "peut-être pas très intelligent". L’Elysée n’a fait "aucun commentaire.

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      Dommage ! nous depuis on n’arrête pas de se marrer ! pliés en deux même, qu’on est !

      Mais bon ! à côté de ça, un certain Peillon, du PS, à qui on ne demandait rien, a quand même produit son commentaire : pas thon en vérité , avec salade et mayonnaise : "Nous devons redonner à la France sa place centrale sur la scène européenne et ce n’est pas en prenant l’habitude du président Nicolas Sarkozy d’insulter nos partenaires politiques que la France retrouvera sa crédibilité".

       Good ! Ca se défend dans le contenu ! Sauf que peut-être ça fait du tort à la presse, à force, toutes ces déclarations perpétuelles d’inconnus.

       Mais Vincent Peillon est député voyons, même tête de liste dans le midi ! ce n’est pas rien ! dans le temps il a été porte-scarole du PS, c’est donc dans ses attributions. En fait, Peillon c’est comme Valls hier dans beta même, ce sont des mecs sympa, ce sont les Jeannot lapins de ce parti.

      A l’UMP à côté, tu te demandes tous les jours comment ils se démerdent eux avec tous les notoires blaireaux qui les caractérisent.

      Conclusion : La France pour tout te dire, maintenant, c’est "la petite maison dans la prairie."

    • La polémique allumée par le "pardon" de Ségolène Royal enfle

      Par Reuters, publié le 20/04/2009 à 10:36 - mis à jour le 20/04/2009 à 13:10

      PARIS - La polémique allumée par Ségolène Royal, qui a demandé pardon à l’Espagne pour des propos peu amènes prêtés à Nicolas Sarkozy à l’égard de José Luis Rodriguez Zapatero, a encore gagné en ampleur.

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      Brice Hortefeux monte au créneau, extrêmement méchant contre les récentes excuses de Ségolène faites à Zapa-torero. Ollé !

      Bien sûr Hortefeux c’est pas terriblement trouvé mais bon ils font avec ce qu’ils ont, les UMPistes. D’après nos infos il est classé cinquième dans leur liste intello.

       Chais pas moi mais Brice ils auraient peut-être mieux fait finalement de l’engager au tennis.

    • Nous espérons quand même que tout ça va se terminer par un duel d’honneur

      - Ben Hortefeux ne peut pas provoquer Ségolène : à l’égard d’une femme ça ne se fait pas.

      - Oui mais y a le cas aussi de Joffrin, avec qui tout cela commence dans Libération alors que c’était une vanne.

      -Tout est prévu sur ce plan, un jeune gars de l’UMP se prépare à envoyer ses témoins.

      -Allons bon ! Et qu’est-ce qu’il fait dans la vie ce grand gosse !

      -Je crois qu’il est vaguement tireur d’élite au GIGN.

      -Mais une provocation dans les bonnes formes ne peut en aucun cas venir d’un inférieur.

      -On y pense ! d’ici quelques jours selon les habitudes, il aura été nommé directeur à France Télévision.

  • Pour l’umps,la culture c’est comme la confiture ;moins on en a plus on l’étale !momo11