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Quand une infirmière se moque d’un patient

Publie le samedi 2 mai 2009 par Open-Publishing
9 commentaires

1er mai 2009, un malaise : dans une salle climatisée, beaucoup de monde, beaucoup de parfums, j’ai un violent mal de tête, des nausée, mes jambes ne me portent plus, je tombe. Malgré mon refus les pompiers me conduisent aux urgences de l’hôpital. Je sais que je suis hypersensible aux produits désinfectants de l’hôpital et que maintenant que j’ai surtout besoin d’être à l’air libre, et de me reposer. Je raconte mon histoire à l’interne tout à fait compréhensive, mais qui doit suivre la procédure, électrocardiogramme et analyse de sang. L’infirmière qui doit me faire la prise de sang arrive se désinfecte les mains avec force éclaboussures. A ce moment là je me couvre le nez sous la couverture et lui dit en cherchant mon masque dans mon sac :
 Je suis allergique (le mot est mauvais et je rectifie tout de suite mais trop tard), et hypersensible au stérilium (qu’elle va me mettre sur le bras pour la piqure)
 C’est ça oui, me répond-t-elle, vous êtes allergique ! Alors dites-moi la composition du produit si vous êtes allergique ?
 Non ce n’est pas de l’allergie c’est l’Hypersensibilité chimique multiple, MCS
 Ben voyons, j’ai fait des études et vous voulez m’apprendre mon métier ! Ca c’est la meilleure. Alors si vous ne connaissez pas la composition comment vous savez que vous êtes allergique ?
En mettant mon masque j’essaie d’expliquer, mais l’infirmière m’interrompt :
 C’est de l’alcool.Si vous buvez un verre de téquila c’est exactement pareil. Mais là vous n’êtes pas allergique ! Vous me prenez vraiment pour une conne (sic).
En faisant rouler mon brancard vers le couloir, elle ajoute, méprisante :
 Oui c’est çà, mettez un masque pour ne pas attraper une maladie !
Mais comment leur faire comprendre ??????

Messages

  • A lire sur le site http://www.sosmcs.org/

    Le phénomène d’hypersensibilité chimique multiple fut décrit dès les années cinquante par l’allergologue américain Theron G. Randolph, père de la médecine environnementale.

    En 1987, le Dr Mark Cullen attribua au phénomène le nom de MCS (multiple chimical sensitivity) et le définit comme “une affection acquise caractérisée par la répétition de symptômes touchant de multiples organes qui surviennent lors de l’exposition à diverses substances chimiques à des concentrations étant bien inférieures à celles connues pour entraîner des effets dans la population”.

    Ces symptômes ressemblent à ceux de l’allergie dans la mesure où ils apparaissent et disparaissent en fonction des expositions.

    Tout commence par une phase de sensibilisation lors d’une exposition à un ou plusieurs produits chimiques. Il peut s’agir d’une exposition unique et massive à une seule substance ou d’expositions répétées à de faibles concentrations de substances chimiques mélangées.

    Les symptômes vont ensuite souvent en s’aggravant et l’organisme réagit à des concentrations de plus en plus faibles de substances chimiques de plus en plus nombreuses, dont certaines n’ont rien à voir avec celles responsables de la sensibilisation.
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  • j’ ai été opéré en 2002 a lariboisiere, 18 paris, pour une luxation d’ épaule, la greffe latarget n’ a pas prise, je me suis retrouvé avec une visse de 5 cm qui m’ a explosé l’ articulation. en cas d’ erreur t’ as plein de question, est ce le nouveau produit révélateur pour lequel j’ ai signé unes autorisation de test pour l’ arthroscanner qui m’ a fragilisé ou bien est ce une visse de taille inadapté et mal placé selon les experts. Bref je suis dans la merde, la secu après 4 opérations me conseille de changer de métier(cuisinier, accident de travail durant des journées interminables au service de la bourgeoisie), en même temps ils ont signé en conscience des radios une consolidation qui m’ a mis à la rue, très pratique pour les 3 opérations suivantes de négocier avec un marchand de sommeil, je sais c’ est du zola et pour prouver à bobo que personne n’ est à l’ abris cet accident est survenu lorsque j’ étais employé chez spitz, traiteur favoris des gros salons de direction parisien, travail qui malgré ses horaires lourds en décembre me permettait une vie privée inenvisageable en restauration de province, tout de même en gros abus face au contrat je l’ ai amené au prud’hommes de boulognes qui m ’ ont donné raison, j’ ai cependant été débouté par le courrier, je ne suis pas allé en appel car à ce moment l’ opération de l’ épaule n’ avait pas fonctionné et je le rappelle je me retrouvais dans une grande merde. Est ce le phénomène de sélection naturelle en action ? Non parceque dans ce cas je les aurai tous tué. Afin de me préserver et peu être dans l’ espoir de trouver un secour médical j’ ai alors voyagé en Inde ce que l’ administration m’ a ensuite reproché. Que de Bonheur en hexagone, mon épaule est devenu de plus en plus douloureuse, les radios sont hallucinantes mais mon copain chirurgien ne travaille plus à lariboisiere et son remplacant moustachu m’ assure que tout va bien et que je me fais des idées, j’ ai ensuite perdu l’ usage de mon bras, je ne parvenais plus à marcher plus de 100 mètres et encore dans les bons jours, heureusement j’ ai alors rencontré des humains qui m’ ont hébergé et supporté et de plus m’ ont guidé vers un chirurgien qui me reprocha d’ avoir trop tardé à le rencontrer(je m’ étais entre temps rendu dans des hopitaux publics qui sans même m’ osculter me demandaient de retourner à lariboisière), 4 opérations pour une luxation et le centre d’indemnisation régional viens de donner son avis, il y a erreur médicale mais rien ne prouve que les ennuis que je rencontre y sont liés. Je ne vais pas relire le texte pour voir si j’ ai fait des fautes d’ orthographe

    • en fait je lis mais il est déjà posté, il y a aussi un contrôle de police à ménilmontant. On vient de m’ enlever les pansements suite à l’ immobilisation de la première opération, je sort et je plane un peu sans doute dû aux médocs, trois flics m’ ont serré devant le bar hotel, je n’ ai pas pris mes papiers, ils m’ ont poussé devant la grille et m ’ ont sérieusement bousculé lorsque j’ ai baissé mon bras fatigué, en voyant les radios le chirurgien m’ a demandé si il ne m’ était rien arrivé de violent et c’ est le seul événement, voilà je me sens mieux

    • @rouxel

      Tout ce que certains ne peuvent (veulent ?) pas voir ou comprendre est considéré comme psychosomatique.

      Les patients partagent tout à fait la solitude de Galilée : "Et pourtant elle tourne" !.....

      Courage ami ! D’autres te comprennent.