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ARTE ce soir : Enquête sur les esclaves du nucléaire

Publie le mardi 12 mai 2009 par Open-Publishing
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Dans RAS : nucléaire rien à signaler, documentaire d’Alain de Halleux diffusé le mardi 12 mai à 22h50 sur Arte, des ouvriers du nucléaire sortent de l’ombre pour dresser un tableau inquiétant de leurs conditions de travail et de sécurité.

Disons-le d’emblée, RAS : Nucléaire rien à signaler, documentaire d’Alain de Halleux diffusé ce soir sur Arte, n’est pas un film contre ni pour l’industrie nucléaire.

Ceci afin de désamorcer l’inévitable débat qui ne manquera pas, malgré ces préventions, d’avoir lieu sur un sujet nullement abordé dans le film. Le combat anti-nucléaire existe certes, mais, pour l’auteur de ce documentaire, à l’instar du journaliste Eric Ouzounian (auteur de Vers un Tchernobyl français ?) que les RDV de l’agora avait reçu en septembre 2008, il est d’abord question de la souffrance qu’endurent les ouvriers chargés de réparer, entretenir, garder en bon état de fonctionnement ces centrales qui produisent notre électricité quotidienne.

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Messages

  • Rien de nouveau sous le nucléaire. En 1996, Catherine POZZO DI BORGO avait réalisé un documentaire : "Arrêt de tranche-les trimardeurs du nucléaire ". Elle suivait des intérimaires vivant dans leur caravane et qui allaient de centrale nucléaire en centrale nucléaire faire le travail le plus dur, le plus pollué et polluant. Sous traitance qui fait le profit de l’industrie nucléaire (gouvernement et patronat liés à la vie, à la mort de l’autre) : bas salaire, exploitation maximum, pas de reconnaissance de maladie professionnelle, syndicalisation impossible, etc, on atteint là le sommet de l’individu seul face à son boulot. Je ne regarderai pas ce documentaire : il ne m’apprendra rien de nouveau et de toute façon je ne possède pas la boîte à images. Marie 54