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Au moins c’est clair : le Front de Gauche dit OUI au PS pour la suite

Publie le mercredi 27 mai 2009 par Open-Publishing
5 commentaires

Une interview du Directeur de l’huma, tête de liste du FDG en Ile de France.
Voir la vidéo vers 3 mn 20 :

http://www.dailymotion.com/video/x9...

Il va être mignon Piquet à côté de Ségolène :-)

Messages

  • Ca c’est un secret de polichinelle...

    C’était une des principales raisons du refus du Front de Gauche de s’engager avec le NPA ...

    Oh ! les militants du PC et du PdG , il faut se réveiller ! Votre projet et vos désirs n’ont rien à voir avec ceux des appareils !

    Je sais bien qu’on vous sectarise et qu’on essaye de résoudre des problèmes en déversant beaucoup de bile contre le NPA , mais il faut bien préparer le lendemain de cette élection où, après la soulerie électoraliste essayant de faire croire que la soluce ce sont les européennes, la cruelle réalité du trou de mobilisation pendant des mois de campagne aura permis au patronat et à Sarko , de liquider bien des résistances , tranquillement.

    On a eu un florilège de tout et n’importe quoi ces derniers temps, comme l’attaque de Melenchon contre la grève générale ou bien les délires d’un candidat indiquant qu’il rétablirait le 12 si il était élu (on est lévitation de cet abime de connaissances sur le parlement considéré) ...

    - Il y a d’un côté un discours "rouge", comme les affiches, les envolées de meeting, qui font s’enorgueillir les militants, croire voir repoindre un front populaire (alors qu’il faut être raisonnable ça semble plutôt être de rattraper le NPA électoralement et en capacités de mobilisation dans les actifs) ...

    - Il y a d’un autre côté des alliances contre nature, à discipline politique, qui couvent les partis du Front de Gauche, PCF et PdG, dans des politiques souvent ultra-libérales dans les régions, départements, municipalités, etc, avec le PS et des fois avec le MODEM.

    Ces alliances sur la droite sont permanentes (ce qu’a refusé le PCF au NPA) et recommenceront, continueront dés les lampions de la fête éteints.
    La raison en est simple, elle tient à la persistance d’une nomenclatura dans le Front de Gauche qui mène une politique persistante de renforcement de ses droits et ses interets, de sa puissance, même quand ça heurte l’intérêt des travailleurs.

    Dépasser cet obstacle pour les militants des deux partis de ce front, c’est mettre sous contrôle cet appareil, l’épurer en faisant tourner les élus, les postes de permanents, faire maigrir les appareils au profit des capacités d’aides au mouvement social, la mise en accusation des apparatchiks qui se retrouvent dans les directions syndicales sur des politiques douces avec Sarko , dures avec les "rapaces ".... qui liquident les capacités de résistance sociales au profit d’une bureaucratie pléthorique.

    Dépasser cet obstacle pour ces militants c’est opérer un tournant en fin de campagne électorale pour le soutien des luttes en cours. Préparer une grève générale, méthodiquement, pour créer les conditions de victoire de celle-ci en renforçant organisation et détermination.

    Il n’y a qu’une façon de finir cette campagne , c’est de s’en servir pour soutenir le combat social, vraie et réelle forme de résistance contre les politiques du capitalisme européen.

    Il n’y a qu’une façon de finir cette campagne , c’est de s’en servir pour appeler à la mobilisation sociale, à la révolte contre l’état et le capitalisme, appeler à des organisations unitaires de résistance.

    Il n’a échappé à personne combien le public des meetings du Front de Gauche était vieux, j’en appelle donc à sa mémoire et de se souvenir de comment les victoires sociales du passé furent obtenues.

    • Dépasser cet obstacle pour ces militants c’est opérer un tournant en fin de campagne électorale pour le soutien des luttes en cours. Préparer une grève générale, méthodiquement, pour créer les conditions de victoire de celle-ci en renforçant organisation et détermination.

      Le fait de tirer à l’arme lourde contre les déficiences du Front de Gauche sur ce terrain précis est utile et permet que lentement, dans les meetings de celui-ci, les dirigeants se sentent de plus en plus obligés de faire venir des travailleurs en lutte.

      Ca ne change rien, au fond, du caractère dilatoire de ce front vis à vis de l’affrontement social réel qui se déroule, car le Front de gauche s’est construit explicitement contre une solution par la mobilisation face aux agressions renouvelées du patronat et de l’état .

      Faire croire que des élections étaient LA solution politique aux problèmes était évidemment le gros problème.

  • Cela a le mérite d’être exprimé très clairement, mais c’est vrai qu’ils n’en font pas mystère. C’est d’ailleurs une des divergences essentielles entre FdG et NPA.

    Et je crois, contrairement à d’autres, que la grande majorité des militants de base sont d’accord avec cette ligne. C’est anecdotique mais parlant quant aux objectifs prioritaires : dans pas mal de villes, dont Valence, le FdG partage les panneaux avec le PS mais fait le maximum pour couvrir les affiches du NPA.

    La demande d’unité avec le NPA était une posture purement tactique, opportuniste et électoraliste. Le but me semble avoir été de neutraliser le NPA pour pouvoir refaire une gauche plurielle sans être embêté sur sa gauche. Faire ensuite campagne en tapant systématiquement sur le NPA répond à mon avis au même objectif.

    Chico

  • Il va être mignon Piquet à côté de Ségolène :-)

    J’ai l’impression que ce qui fait avancer Picquet c’est de régler des vieux comptes avec les ex-dirigeants de la ligue, et aussi d’avoir une place à la tribune. Je ne pense pas que le reste le gêne vraiment...

    Chico

    • Le FdG, juste un contre-feu au NPA.

      Mélenchon aurait du quitter le PS après le 4 février 2008, au plus tard, quand les parlementaires socialistes ont approuvé le traité de Lisbonne.

      Et non pas à quelques mois des élections européennes quand la dynamique de construction du NPA devenait une menace électorale pour le PS

      Il fallait donc diversifier l’offre dans la gauche de la gauche afin que des pans entiers ne se radicalisent et ainsi se décrochent de l’électorat social-libéral.

      Grâce à l’ensemble des médias bourgeois largement ouverts à Mélenchon, et à l’illusion électorale entretenue sur le débouché aux luttes sociales, le FdG est en passe de réaliser l’objectif électoraliste pour lequel il a été conçu.

      Les sondages semblent donner le FdG très proche du NPA aux élections européennes.

      Est-ce l’essentiel ?

      Surement pas dans la mesure où beaucoup de gens ne vont pas voter alors qu’ils se reconnaissent dans l’anticapitalisme ou dans la transformation radicale de la société.

      Quelque soit l’enjeu et les résultats de ces élections, les convictions et la détermination de nombreux non-votants resteront attachées à la gauche de la gauche et donc partie prenante dans les futures luttes. C’est ce qui compte.

      Electoralement, on sait que dès le 8 juin le FdG est enterré, le PCF courant rejoindre sa pompe à élus qu’est le PS, à moins que le MODEM...(qui va à la chasse aux élus, perd sa place.)

      De toute manière, quelque soit le scénario, les voix du PCF et celles du PdG ont vocation à alimenter la machine électorale du PS.

      Alors, peut-être, les illusions électoralistes se dissipant, les directions syndicales au pied du mur, elles ne peuvent indéfiniment jouer contre le mouvement social sans se discréditer, alors, peut-être, pourrons-nous construire un mouvement ample, déterminé, durable qui permette enfin de gagner !

      Jak