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EUROPE, EUROPE !! CES PREBENDIERS QUI RECLAMENT NOS SUFFRAGES
Publie le vendredi 29 mai 2009 par Open-Publishing"VOTER EST UN DROIT, C’EST AUSSI UN DEVOIR CIVIQUE" c’est ce qui est écrit sur la carte d’électeur.
Si vous ne savez pas pourquoi vous êtes "invités", avec insistance, à aller voter, et notamment pour les "Européens", lisez ce qui suit :
Retraites - Les belles sinécures européennes
Parick Bonazza
D’accord, rien de comparable avec les retraites en or des PDG, mais les 129 (très) hauts fonctionnaires de l’Union européenne (commissaires, juges, greffiers...) n’ont vraiment pas à se plaindre. Aucun des 27 Etats membres n’offre à sa fonction publique un régime de retraite aussi favorable. Même celui des parlementaires français, considéré comme une Rolls, n’est pas aussi avantageux. Et pour cause, un commissaire européen, un juge, un avocat général de la Cour de justice... n’acquittent aucune cotisation, contrairement au fonctionnaire européen lambda qui, lui, verse 10,90 % de son traitement de base. Et, pour ce tarif zéro, les hauts fonctionnaires de l’Union bénéficient de luxueuses prestations détaillées dans un rapport que s’apprête à publier l’association Sauvegarde retraites. Ainsi, quand ils abandonnent leurs fonctions, les maîtres de l’Union peuvent toucher jusqu’à 70 % d’un dernier traitement très confortable (21 260 euros mensuels en moyenne aujourd’hui). Et pour obtenir ce taux maximum, pas besoin de trimer quarante années et demie comme dans le privé en France, il suffit de « tenir » seize ans. Même un court passage reste avantageux. Ainsi Jacques Barrot, vice-président de la Commission chargé des Transports, au terme de cinq ans de mandat, aura droit à une pension de 4 728,20 euros par mois.
Mais ce n’est pas tout. A ces retraites princières s’ajoutent des golden parachutes pour peu que l’un des 129 privilégiés de l’Union parte avant l’âge (65 ans). Officiellement, il s’agit d’indemnités de déménagement et d’indemnités de transition. Leur montant varie entre 300 000 et 500 000 euros. Ce n’est pas négligeable pour des responsables plus que bien payés (José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, touche davantage que le président des Etats-Unis). Et qui, le plus souvent, réintègrent leur administration d’origine, reviennent à la politique ou pantouflent dans le privé. « A l’heure où la plupart des Européens voient leurs droits à la retraite remis en question par la brutalité de la crise économique, conclut Sauvegarde retraites, [...] les "gendarmes de Bruxelles" feraient mieux de donner l’exemple. » Surtout que parmi eux se trouvent le président et les vingt-six magistrats de la Cour des comptes européenne, censée éviter les dérives budgétaires...
BON VOTE, AMIS ELECTEURS ! Ah ah, on nous prend vraiment pour des cons !