Il n’y a plus de héros

Comme le titre le suggère, il n’y a plus de héros au Québec et pas beaucoup d’ailleurs dans l’ensemble du monde occidental.

Les Québecois, à part quelques exceptions, sont devenus des courtisans des élites financières, à commencer par les politiciens et les gens des médias écrits et parlés.

Plus personne ne veut se tenir debout pour la défense des plus pauvres et des plus faibles de la société. Quelquefois, il faut l’admettre, l’Église catholique du Québec le fait, mais du bout des lèvres. Et on peut dire que depuis les dix dernières années, l’Église catholique le fait de plus en plus timidement alors que la pauvreté elle, avec tout ce qui l’accompagne : itinérance, vies brisées, banques alimentaires, soupes populaires etc... a continué de s’accroître.

Il y a encore quelques héros c’est vrai comme les Léo-Paul Lauzon, Amir Khadir, Dan Bigras, Françoise David et d’autres aussi qui n’ont pas peur de prendre verbalement la défense des plus démunis.

Cependant ils ne sont pas tellement nombreux. Par contre, le Québec regorge d’opportunistes décadents, et malheureusement jusque dans certains médias. Ces gens se font volontiers courtisans des élites financières et d’affaires et véhiculent les pires préjugés sur les pauvres et les gens à l’aide sociale. Bien sûr qu’il s’agit d’une bonne façon d’aller loin dans la vie. Mais cela n’arrange en rien la cohésion sociale.

Si l’on veut vraiment une société où tous sans exception peuvent mener une vie décente et connaître leur part de bonheur sur cette terre, il va falloir que d’autres héros se lèvent. Sinon la présente régression qui touche la société ne s’arrêtera pas là.