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José Bové un organisme génétiquement modifié

Publie le jeudi 4 juin 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

José Bové un organisme génétiquement modifié

José Bové vient de déclarer dans la revue Politis, je cite : « Effectivement j’ai voté « non » au traité constitutionnel mais je n’ai pas fait campagne ». Quand j’ai lu cette phrase comme on dit chez nous « J’en suis tombé sur le cul ». José qu’on a vu sur toutes les estrades de France et de Navarre en 2005 à côté de Marie Georges Buffet, de Mélenchon etc.… n’était donc pas José mais un clone. Cette première explication qui m’est venue à l’esprit a entrainé une autre réflexion plus sérieuse.

Si José affirme sans sourciller qu’il n’a pas mené campagne en 2005 contre le traité, c’est du moins ce qu’il affirme, c’est qu’il est devenu au contact rapproché de Daniel un organisme génétiquement modifié et l a donc avalé les couleuvres du libéralisme. Ce n’est pas le premier et sûrement pas le dernier mais ce qui me frappe dans cette courte phrase c’est le mensonge à l’état brut de José. Il ne dit pas je regrette d’avoir mené campagne, après tout, tout le monde en politique comme ailleurs peut évoluer .

Non il ment effrontément.
Dans la suite de l’interview il ajoute qu’il faut être radicalement pragmatique (sic). J’ai donc cherché la définition exacte de pragmatisme dans le dictionnaire et je vous l’offre : « attitude de quelqu’un qui s’adapte à toutes les situations ». Alors cet OGM politique de type nouveau serait il en passe de s’offrir comme futur Ministre de l’agriculture de Sarkozy ? Car au nom du pragmatisme l’essentiel n’est plus les valeurs mais la personne.

Est-ce que j’exagère, sûrement pas quand on voit Daniel reprocher aux Verts italiens leur ancrage à gauche dans un pays qui est à droite.
On ne va pas le faire plus long car José a franchi la ligne rouge de celui qui ment et qui trompe ses électeurs. Donc face à cela j’applique le principe de précaution et je ne vote pas José mais Jean Luc Mélenchon, un pur produit bio du NON.

Jean Luc Pouget
12540 Fondamente

Messages

  • Cette information dégueulasse que le front de gauche, avec la complicité de Politis(journal que j’ai soutenu dans ses difficulté, hélas) fait circuler sur le net, démontre le niveau de turpitude ou peuvent arrivés les vieux politiciens, genre Mélenchon, pendant les campagnes électorale.

    Ci dessous la réponse que j’ai déjà adressé à deux camarades sur le même sujet

    Je ne vote pas Bové, je fais la campagne du NPA, mais cette attaque minable contre Bové me révolte. Raymond

    Bonsoir Jany
    Voici la réponse que j’ai fait, à la même provocation, à Sodol ce matin, je ne peut que te la faire suivre avec la même consternation pour des méthodes aussi minables. Raymond

    Bonsoir Sodol.
    avant de faire suivre n’importe quoi, il faudrait vérifier ses sources. en effet cette information lancé par Politis est une grossière arnaque lancé par ce journal, pour qui j’ai eu de l’estime à une certaine époque, mais qui est devenu un soutien inconditionnel de Mélenchon ( je veut espérer que Mélenchon n’est pas complice de cette saloperie)
    En effet tout cela a été démonté depuis plusieurs jours dans Bellaciao, la phrase reproché à Bové a été volontairement tronqué. En réalité il confirme que, comme nous, il na pas fait campagne au nom des vieux principe sarchéo-souverainistes qui nous ramèneraient au repli identitaire de l’état nation.

    Tu sais fort bien que je fait campagne avec enthousiasme pour le NPA, et que donc je ne soutient en aucun cas José Bové, mais il me semble totalement scandaleux d’employer de telles méthode contre un adversaire qui a donné dans le passé des exemples de courage politique, que nos politiciens actuelles feraient bien de prendre pour modelé.

    Je suis heureux de penser que dans une semaine ce climat nauséabond autour de cette campagne va se terminer, et que nous pourrons nous retrouver pour débattre en hommes libres et reprendre le combat avec les travailleurs qui ont tant besoin de nous tous. Fraternellement Raymond.

    José Bové victime d’un tragique bug informatique

    par Claude-Marie Vadrot

    Le dernier numéro (1052) de Politis est paru le jeudi 21 mai avec un extrait du livre fait des conversations que j’ai eues avec José Bové pour le livre "José Bové, un paysan pour l’Europe". Un bug informatique (dont je suis peut-être le responsable au moment de la transmission du fichier d’origine) fait dire à José "Je n’ai pas fait campagne". Ce qui ne correspond pas à la réalité et est exploité depuis quelques heures par ses amis et ses ennemis.

    Il suffit de se reporter à la page 157 du livre qui est en librairie (éditions Delachaux et Niestlé) pour retrouver la réponse exacte à ma question, réponse qui devrait ramener le calme dans les esprits mal intentionnés qui peuvent faire l’effort de lire tout le bouquin avant de grimper aux rideaux :

    "Effectivement, j’ai voté non au traité constitutionnel, mais je n’ai pas fait campagne, une campagne très écoutée, au nom de vieux principes archéo-souverainistes qui nous ramèneraient au repli identitaire sur l’Etat-nation : c’est effectivement un schéma qui ne peut plus fonctionner, qui n’a plus de sens, qui nous ramène à ce qu’il y a de pire dans le nationalisme".

    Fin de la polémique, donc.

  • L’information de Jean-Luc Pouget est erronée. Cela a déjà été précisé, y compris sur ce site où j’écrivais le 26 mai ce qui suit :

    Donc, Bové ne nie pas. Il se renie seulement.

    Nous sommes quelques-uns à avoir cité une transcription (erronée et plausible ) par Politis d’une phrase du livre de Bové : « José Bové, un paysan pour l’Europe », éditions Delachaux et Niestlé.

    Le problème est que :

    Bové a déjà menti avec une assurance inouïe (je rappelle sa fausse expulsion de Cuba, claironnée sur deux chaînes de télévision). La survenance d’un autre mensonge, aussi gros que le premier, aussi méprisant du public en est devenue crédible. Qui ment le matin est soupçonné de mentir à midi et le soir.

    La phrase exacte de Bové est si ambiguë, que même en la citant sans bouger une virgule, deux interprétations sont possibles. Or, il ne s’agit pas d’une phrase dite, mais écrite (donc réfléchie) dans son livre. « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement… »

    Cette ambiguïté arrangeait son auteur. Il ne soutient pas devant ses anciens compagnons de combat, aujourd’hui adversaires, qu’il n’a pas fait campagne pour le non, mais les électeurs novices, les électeurs à la mémoire courte, les lecteurs insuffisamment concentrés, peuvent comprendre le contraire.

    Citation (page 157, j’ai vérifié, un peu tard, je le confesse) : « Effectivement, j’ai voté non au traité constitutionnel, mais je n’ai pas fait campagne, une campagne très écoutée, au nom de vieux principes archéo-souverainistes qui nous ramèneraient au repli identitaire sur l’Etat-nation… »

    Variante imaginaire : « Effectivement, j’adore les hamburgers, mais je n’ai pas fait l’éloge du McDo de Millau, un fast-food très fréquenté, au nom de vieux principes archéo-gastronomiques qui nous ramèneraient au repli identitaire sur le tripou aveyronnais… ».

    D’où l’on peut conclure que l’auteur n’a pas fait de pub pour le McDo de Millau, quitte à confesser crânement son repli archaïque. Et on le félicitera pour ce choix assumé, plus que pour la clarté de sa phrase.

    Autre variante : « Effectivement, j’ai voté pour Chirac en 2002, mais je n’ai pas fait campagne, une campagne très écoutée, au nom de vieux principes archéo-gauchistes qui nous ramèneraient, etc. » Accrochons-nous pour comprendre ici que l’auteur fictif dit avoir fait campagne pour Chirac.

    Dans la déclaration de Bové et dans les variantes ci-dessus, seul le temps du verbe « ramener » alertera les exégètes qui débusqueront, en s’y arrêtant, le sens que Bové dit avoir voulu donner à sa phrase.

    Allez, il n’a pas écrit qu’il n’a pas fait campagne, Claude-Marie Vadrot a cru lire le contraire jusqu’à mal reproduire la phrase alambiquée. Ceux qui commencent à connaître José Bové et qui observent sa dérive politique se sont dits : « C’est tout lui, ça ! ».

    Politiquement, l’événement n’est pas dans la reprise d’une erreur compréhensible de Politis, mais dans le fait que personne n’ait pu s’étonner du sens spontanément donné à la phrase incriminée.

    Suggestion de réécriture pour le prochain tirage du livre de Bové : « Effectivement, j’ai voté non au traité constitutionnel et j’ai fait campagne, une campagne très écoutée. Mais je ne l’ai pas faite au nom de vieux principes archéo-souverainistes qui nous ramèneraient au repli identitaire sur l’Etat-nation… ».

    Pas difficile d’être clair… quand on le veut.

    Un Internaute m’a communiqué un mail circulaire de Jean-Marc Desfilhe, directeur de Campagne Europe Ecologie Sud-ouest, qui assure qu’il est faux de dire que « José Bové renierait son implication dans la campagne contre le Traité Constitutionnel Européen. »

    D’accord, donc, si l’on s’en tient à le lecture attentive et décryptée (dans le sens le plus favorable) de la phrase qui lui est reprochée.

    Mais le reniement n’est-il pas tout entier consommé quand l’ex-noniste Bové s’associe aujourd’hui à une figure emblématique du oui ?

    Maxime Vivas

    PS. Je suis allé à Millau soutenir José Bové lors de son procès après le démontage du McDo en 1999, puis, avec ATTAC-Toulouse devant sa prison de Villeneuve-Lés-Maguelonne. Je lui ai envoyé un livre en prison, j’ai pétitionné pour lui. Si je ne marche plus, c’est parce que je n’ai pas changé d’avis sur quelques idées fortes qui nous rapprochaient naguère.

    • "Jean-Luc Mélenchon, un pur produit bio du non"

      Pour valider cette légende il aurait fallu que Mélenchon quitte le PS le 05 février 2008.

      C’est à dire le lendemain du vote des parlementaires socialistes qui a permis au traité de Lisbonne d’être validé par la France.

      Seul son départ au lendemain du vote PS lui aurait valu le label de "pur produit bio du non".

      Pour le moment, je veux bien lui accorder le label de "pur produit électoraliste du PS", je rappelle qu’il est encore sénateur PS et qu’il a largement contribué à détourner le mouvement social vers les urnes du 7 juin...

      Jak

    • e mouvement social vers les urnes du 7 juin...
      Pour mon compte il ne m’a pas détourné "VERS3, mais plutôt "DES" urnes.

      Et en plus ça n’est pas lui principalement.

      En tant que "communiste" membre puis non-membre, fils de tels, et petit fils idem, je n’ai jamais eu de sympathie pour les idées de droite, extrême ou pas, les sociaux-démocrates ; et tutti-quanti.

      Je dis "pas de sympathie"... Pas de haine obligatoirement s’ils ne m’emmerdent pas !

      Mais y a une chose que je hais par dessus tout : Ce sont ces soi-disant leaders qui pour des raisons purement personnelles "vendent" leur capacité de mobilisation au plus offrant. Et mènent ceux qui leur font confiance au massacre comme le joueur de pipeau de Hameln.

      Et, même si ce que je dis doit en choquer certains, je "préfère" un JM Le Pen égal à lui-même dans son ignominie, à des "dirigeants" dits "populaires" qui trahissent ceux qui leur accordent leur confiance au gré des vents de la realpolitik ou de la fluctuation du dollar.

      Comme l’écrivait à juste titre Machiavel :

      "Protège toi de tes "amis"... Tes ennemis je me charge de le faire".

      G.L.