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Du traité de Rome à aujourd’hui, la construction européenne est basée sur un dogme, et un seul.

Publie le mardi 9 juin 2009 par Open-Publishing

De 1957 à aujourd’hui, la construction européenne est basée sur un dogme : le libre-échange mondial généralisé.

En 1957, le traité de Rome imposait le libre-échange mondial généralisé :

« En établissant une union douanière entre eux, les États membres entendent contribuer, conformément à l’intérêt commun, au développement harmonieux du commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux et à la réduction des barrières douanières. »

(Traité de Rome, Troisième partie, Titre II, Chapitre 3, article 110)

http://mjp.univ-perp.fr/europe/1957rome3.htm

48 ans plus tard, en 2005, ce dogme libre-échangiste est repris mot pour mot dans la Constitution Européenne :

« Par l’établissement d’une union douanière conformément à l’article III-151, l’Union contribue, dans l’intérêt commun, au développement harmonieux du commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux et aux investissements étrangers directs, ainsi qu’à la réduction des barrières douanières et autres. »

(Traité établissant une Constitution pour l’Europe, Troisième partie, article III-314)

50 ans plus tard, en 2007, ce dogme libre-échangiste est repris mot pour mot dans le traité de Lisbonne :

« Par l’établissement d’une union douanière conformément aux articles 28 à 32, l’Union contribue, dans l’intérêt commun, au développement harmonieux du commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux et aux investissements étrangers directs, ainsi qu’à la réduction des barrières douanières et autres. »

(Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Cinquième partie, Titre II, Article 206)

http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rap-info/i0439.pdf

Cette obsession libre-échangiste a conduit la planète à la catastrophe.

Et pourtant, malgré ce désastre, nos dirigeants politiques sont en train de magouiller en ce moment même pour faire ratifier le traité de Lisbonne.