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Loi Bachelot : des sages-femmes ne veulent pas pratiquer des IVG médicamenteuses

Publie le mercredi 17 juin 2009 par Open-Publishing
1 commentaire

Un collectif de sages-femmes a dénoncé mercredi la possibilité donnée à la profession de pratiquer des interruptions volontaires de grossesse (IVG) par voie médicamenteuse, dans le projet de loi Bachelot, voté mardi par une commission mixte paritaire (CMP) parlementaire.

Une disposition du projet de loi "Hôpital, patients, santé, territoires", qui permet une expérimentation régionale de cette pratique, avait été introduite par amendement avant d’être retirée à l’Assemblée nationale, puis réintroduite lors de la lecture au Sénat du projet de loi.

Le collectif "Sages-femmes de demain", qui revendique un millier de membres, s’oppose à cette disposition qui "oriente la profession vers la pratique de l’avortement".

"Nous sommes attachées à rester les professionnelles de la préparation, de l’accompagnement et du suivi de la naissance", a expliqué sa porte-parole, Olivia Déchelette, dans un communiqué.

"Nous ne voulons surtout pas devenir les auxiliaires de la médecine pour la pratique de l’avortement alors que notre pays est en échec sur ce sujet et que les pouvoirs publics n’ont pas fait le bilan des raisons de la persistance d’un taux anormalement élevé d’IVG", a-t-elle poursuivi.

Sénateurs et députés se sont entendus mardi sur une version commune de la loi Hôpital, patients, santé, territoires de Roselyne Bachelot à l’issue d’une CMP réunissant sept députés et sept sénateurs

cf romandie news

Messages

  • Y’en a marre...............
    l’avortement est un droit durement gagné par et pour les femmes sans cesse remis en question.
     mauvais accueil dans les services hospitaliers.
     rendez vous donné trop tard pour bénéficier de l’avortement médicamenteux.
    et j’en passe.
    le personnel médical et para médical a oublié depuis fort longtemps sa mission principale qui est d’assister les individus en détresse.
    Solidarité avec les femmes.
    Signé :
    une infirmière qui elle n’a rien oublié