Accueil > Ce sont les militaires pakistanais qui ont tué 11 ingénieurs français en 2002.

Ce sont les militaires pakistanais qui ont tué 11 ingénieurs français en 2002.

Publie le vendredi 19 juin 2009 par Open-Publishing
8 commentaires

En 1994, le clan Balladur-Sarkozy signe un contrat de vente de sous-marins Agosta au Pakistan. Le clan Balladur-Sarkozy promet aux dirigeants pakistanais de leur verser des commissions occultes : en échange, les dirigeants pakistanais promettent de reverser au clan Balladur-Sarkozy des rétrocommissions occultes.

En 1995, patatra ! C’est Chirac qui est élu président de la République, contre le clan Balladur-Sarkozy ! Chirac ordonne aussitôt que la France arrête de verser les commissions occultes aux dirigeants pakistanais. Les dirigeants pakistanais sont furieux : ils attendent patiemment l’élection présidentielle de 2002 pour demander au successeur de Chirac qu’il verse les commissions occultes promises par le clan Balladur-Sarkozy.

En 2002, patatra ! C’est Chirac qui est ré-élu président de la République ! Les dirigeants pakistanais utilisent alors la manière forte pour essayer d’obtenir le versement des commissions occultes promises par le clan Balladur-Sarkozy. Trois jours après la ré-élection de Chirac, le 8 mai 2002, les dirigeants pakistanais font un attentat à Karachi contre les ingénieurs français : 11 morts.

Nous venons d’apprendre qu’ensuite, la DGSE a mené une opération de représailles contre les militaires pakistanais.

Lisez cet article de Mediapart :

Karachi : dès 2002, la DGSE a mené une opération de « représailles » contre des militaires pakistanais.

Selon des informations recueillies par Mediapart, les services secrets français ont mené en 2002 une opération de réprésailles - « Casser des genoux » - contre des militaires pakistanais suspectés d’être impliqués dans l’attentat de Karachi. Le 8 mai 2002, cet attentat fit quatorze morts dont onze Français, employés de la Direction des chantiers navals (DCN). L’opération de représailles a été le fait du service « Action » de la Direction générale des services extérieurs (DGSE).

Cette information a été confirmée le 14 mai devant un juge antiterroriste par l’ancien agent de la DST Claude Thévenet. Ce dernier a reconnu être l’auteur du fameux rapport "Nautilus" : il révèle que l’attentat aurait été causé par le non-versement de commissions dues par l’Etat français, sur fond de règlement de comptes entre chiraquiens et balladuriens. C’est aujourd’hui la thèse privilégiée par les juges.

http://www.mediapart.fr/journal/france/190609/karachi-des-2002-la-dgse-mene-une-operation-de-represailles-contre-des-militai

Messages

  • Watergate
    Irangate
    Monicagate
    Angolagate

    SARKOGATE !2>
    "same player shoot again"

  • Bizarre cette affaire était déjà évoquée dans un article du Point il y a 6 mois

    Pourquoi ne fait-elle la une qu’aujourd’hui ?

  • Pour plus de précision sur la crédibilté des élucubrations de Claude Thevenet :
    http://www.magnautic.com/nautisme/economie/corruption-dcns-dans-tourmente/4074
    Claude Thevenet est surtout un auteur de romans en quète de lecteurs et toute publicité est bonne à prendre

  • Même si le service action de la DGSE ont "cassé les genoux à des militaires pakistanais", en 2002, en représaille des meurtres contre les ingénieurs de la DCN, je ne crois pas à la culpabilité de l’état pakistanais dans cet événement.

    Il est possible que les militaires français se soient "volontairement" trompés de cibles.

    Le 3 mai 2004, dans les mêmes circonstances - une voiture piégée -, trois ingénieurs chinois et leurs aides pakistanais, étaient tués à Gwadar, sur la côte du Baloutchistan.

    Aucun journaliste ou juges français ne relient les deux événements. Pourquoi ?

    Gwadar est un port en eau profonde, construit en face de la mer d’Oman, par les chinois, destiné à recevoir les supertankers pétroliers du Golfe.

    Les sous-marins de type Agosta-90 B, vendus par la société française Thalès, au Pakistan, servent à protéger ce terminal qui alimentera non seulement le Pakistan en pétrole mais la Chine...

    Qui a intérêt à entraver la construction d’un tel projet ?

    Qui a intérêt à pourrir les relations entre la France et le Pakistan ?

    L’Inde et les Etats-Unis ont signé un accord géo-stratégique d’importance.

    Ils se sont en quelque sorte partagés la région en zones d’influence.

    Lors de l’opération Enduring Freedom en Afghanistan, en décembre 2001, le Pentagone autorisait l’Indian Navy à être le gendarme de l’Océan indien et d’escorter les pétroliers du détroit d’Ormuz à celui de Malacca.

    Le Pakistan et la Chine étaient exclus de ce marchandage.

    Les attentats contre les français et les chinois interviennent le 8 mai 2002 et le 3 mai 2004.

    Depuis lors la guerre en Afghanistan a entraîné une déstabilisation de l’état pakistanais.

    Selon le gouvernement d’Islamabad, la guerre contre les talibans a fait plus de morts que les quatre conflits avec l’Union indienne.

    Il est notoire que certains talibans sont payés et manipulés par des services secrets étrangers.

    Le but de guerre, au Pakistan, est symbolisé par la nomination de Richard Holbrooke comme représentant des Etats-Unis dans la région AF-PAK.

    Holbrooke est le responsable des accords Dayton en 1995 en ex-Yougoslavie...

    Le RAW, la CIA, le M16, les services secrets français voire le MOSSAD font la guerre contre le peuple et l’état pakistanais pour une foule de raisons.

    L’affaire franco-française autour des meurtres des 11 ingénieurs de la DCN exprime, me semble-t-il, des divergences d’appréciation de l’état français, au sein du commandement intégré de l’OTAN.

    Les pots de vin non versé aux militaires pakistanais servent à masquer les protagonistes et le véritable enjeu : la société Thalès versus d’autres intérêts...

    Thalès vend également des sous-marins de type Scorpène à l’Union indienne laquelle ne voit, peut-être, pas d’un bon oeil le double-jeu de la France.

    De vastes commissions ont été versées, par la société Thalès, à l’état-major indien, pour s’assurer des marchés.

    S’il y avait eu des pots de vin non versés au Pakistan, la France n’aurait pas pu obtenir le marché. C’est tout. Il était inutile pour les généraux pakistanais, au pouvoir à Islamabad, de tuer les ingénieurs de la DCN.

    Les meurtres des 11 ingénieurs français comme ceux de leurs homologues chinois ont été commis pour d’autres raisons...