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La récession joue à l’avantage du parti libéral du Québec

Publie le mardi 23 juin 2009 par Open-Publishing

Il n’y a pas eu de surprise aux élections partielles du 22 juin au Québec. Les deux comtés sont passés aux mains des libéraux au pouvoir. Ceci n’a rien d’une surprise quand on sait que le dernier sondage CROP-La Presse de la semaine dernière mettait les libéraux en avance au Québec dans les intentions de vote.

Une période de crise économique ne peut qu’avantager le plus ancien des partis du Québec et ce parti c’est le parti libéral. En effet, en période de crise les électeurs s’accrochent généralement à un parti qui a une longue histoire à detenir le pouvoir. Les électeurs se sentent ainsi plus sécures qu’avec un parti qui par exemple n’aurait jamais gouverné.

Et une période d’incertitude est très dure justement pour les partis qui n’ont jamais été au pouvoir comme l’ADQ, Québec solidaire et le parti Vert.

Si la crise perdurait quelques années comme certains économistes le croient, cela pourrait signifier la disparition de ces partis.

Et cela constitue l’une des raisons pourquoi une période de crise peut être propice aux élites financières d’un pays ; elle permet souvent d’entraîner la disparition de partis et de courants politiques contraires aux intérêts de cette élite financière et d’affaires.

En effet, il n’y a rien de plus frileux que des électeurs provenant de classes socio-économiques à l’aise ou modérément à l’aise lors de périodes d’incertitude économique. Et évidemment, cet électorat est toujours le plus nombreux à aller voter. Et ces messieurs, dames ne sont pas d’humeur à se risquer sur du nouveau même si la crise advient sous la gouverne du vieux parti qu’ils s’empressent malgré tout de réélire.

De plus le message que cet électorat adresse par son vote aux classes socio-économiques inférieures en cette période d’incertitude est clair : "Tout ce qui nous intéresse, c’est de protéger nos acquis et on s’occupera de justice socio-économique lorsque les choses iront mieux."