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Révolution ! et si ils osaient...Le referendum comme exemple de la lutte Internationale

Publie le dimanche 15 août 2004 par Open-Publishing


de Roland Denis

Le referendum, comme nous l’avons envisagé, constituera un fabuleux scenario
pour
le développement d’un extraordinaire potentiel de mobilisation, d’organisation,
de
débat, et d’une sorte de liberation de certaines formes d’organisations populaires
empêchées jusque maintenant par la bureaucratie gouvernementale, soutenue par
les
partis politiques ; la spontanéïté organisée ou désorganisée avec laquelle les
patrouilles, les commandements locaux aussi bien que la préparation de la défense
se
sont développées, au milieu du chaos de notre monde, la participation et l’intense
investissement des responsables, est le meilleur témoignage de tout ça.

Sur cet aspect, sans aucun doute, le referendum a été une des experience qui
a
provoqué les mêmes réactions passionnelles dans la population, comparables à celles
du 13 Avril, ou pendant le sauvetage du PDVSA, ou encore pendant le sabotage
oligarchique-impérialiste de cette même date.

La situation, comme il fallait s’y
attendre, se compliexifie tant nationalement qu’internationalement, à mesure que les
manifestations de masses s’amplifient : aujourd’hui les racines noires et rouges des
antilibéraux recouvrent les murs du pays, et la victoire de Chavez est irreversible.

Le referendum a été une part de la lutte, au cours d’un moment historique où les
forces militaires, technologiques, médiatiques, et bien sur économiques, menées par
les USA et ce qu’on appelle le g8, tentent d’imposer un ordre mondial unique. Le
venezuela et le gouvernement bolivarien, en étant irréverencieux envers cette atteinte
criminelle et maléfique, est devenue clairement une anomalie, inacceptable dans cette
logique de domination supranationale, qui ne tient pas compte des concessions,
rémissions, ambiguités et des limites que subit le processus révolutionnaire.

C’est en cela que le referendum, loin d’etre un simple acte electoral, n’est qu’une
étape supplémentaire dans une lutte qui n’aura de cesse tant qu’une des parties ne
sera pas clairement victorieuse : soit cet empire macabre, soit les forces de libération,
qui sont nées et qui soutiennent la révolution bolivarienne, dans nos régions ainsi que
dans le reste de l’amérique. Au travers de cette belle expérience collective, et cette
image d’une lutte pour la vie, nous avançons vers le 15 Août.

Désormais, il y a trois points qui sont clairement les points d’expression de cette
confrontation, auquels nous devons avoir des réponses claires et planifiées.

Le premier point concerne la violence et la confrontation qui en découle et qui
continuera jusqu’au moment du vote. Calme et sérénité, mes frères, parce que il n ’y a
rien à trouver par cette voie, laissons les ces insensés, provoquer les clash ou agir
comme des terroristes avec l’intention de causer la frayeur et les déceptions, dans le
but de produire une corrélation avec le vote, ou d’avoir une excuse afin d’invalider le
referendum lui même.

Laissons les avec leur impuissance et leurs frustrations politico-sexuelles, tandis que
nous continuons à donner naissance à la Beauté pour les peuples de la Terre entière.

Le deuxième point est beaucoup plus significatif et complexe quant aux
conséquences. Un mouvement populaire a permis de révéler la beauté et la liberté.
D’autre part, l’Etat que nous devons continuer à défendre reste toujours un bout de
terre colonisée infestée par tous cette bureaucratie et ces obstacles bourgeois de
notre république inexistante, qui n’est autre que le résultat d’infiltrationsennemies
mais aussi de l’infecte corruption pour la course au pouvoir de pseudo-
révolutionnaires. Cet Etat a permis au fascisme et à l’impérialisme d’être les moteurs
de la CNE, notamment dans tous ce qui constitue l’information interne. Le bureau de
l’electorat permanent n’a jamais été changé et le pire est que tous les rouages, le
système, Smartmatic, CANTV, en gros, tous ce qui permet de manipuler l’électorat est
entre leurs mains.

On peut en déduire qu’ils sont libres de faire ce qu’ils veulent avec
le résultats des votes, manipuler les sondages, étant donné que même aujourd’hui il
n’y a aucune structure ou aucun système technologique pour vérifier les résultats des
votes afin de contrôler les informations de la CNE.

Conclusion : ils peuvent faire ce qu’ils veulent, que ce soit en provoquant un chaos
généraliser suivi d’un compromis ou tout simplement annoncer la victoire du "oui"
sans que personne n’est la possibilité de protester les résultats.
En tous cas, pas dans une courte periode après les résultats du referendum. Nous
devont être préparés à une possible fraude électorale en espérant toutefois rendre
comme une inévitable réalité le vote massif du "non" en restant tous solidaires.
Que pourrons-nous faire si malgrè tout la fraude l’emporte et la provocation de cet
oligarchie perdure ?

Une mobilisation massive et une grève générale, ce qui a déjà été envisagé par le
collectif et qui doit être structuré et organisé afin qu’elle ait un sens, car pavaner dans
les rues ou prendre en otage Miraflores pour exprimer notre indignation n’aurait pas
l’impact souhaité.

Troixième problème : nous avons besoin d’un agenda politique opérationnel cohérent
afin que nous puissions déterminer clairement les actes révolutionnaires que nous
allons devoir mettrent en oeuvre malgrè leurs teneurs illégales et les pressions
gouvernementales.Nous allons pour cela nous informer auprès de toutes les forces
qui ont toujours soutenu la révolution, que ce soit les soldats, les organisations
populaires, les unions, les organisations professionnelles et culturelles, ainsi que le
président afin de déterminer le choix de nos actions.

Entre le 15 et le 16, si ces êtres putrides qui tiennent les mécanismes de l’éléctorat
dans leurs doigts crochus font ce qu’ils veulent, alors il va nous falloir rallier nos
forces afin de prendre le contrôles de tous les endroits stratégiques à notre portée :
les supermarchés, les drugstores, les usines, les stations essence, les commissariats,
les mairies, les centres médicaux, les hôpitaux et ces diables de média qui sont le
suppôt de satan.

Le contrôle de la population devra être pris en charge par les différents bureaux
gouvernementaux pendant les assemblées populaires oû nous prendront tous part
aux différentes décisions d’actions pour la révolution. Une police populaire travaillant
de consort avec les forces armées sera en charges de la maintenance et garantira
l’ordre et la sécurité.Nous ne pouvons permettre un quelconque sabotage, la défense
des droits et de la vie de l’homme étant le but ultime de ce combat.

Quant à vous, monsieur le président et vous tous qui représentez le gouvernement
boliviarien, il ne dépend que de vous de nous accompagner dans cette lutte que le
monde entier va soutenir.
Les conséquences pourront être néfastes mais ce serait une décision sage, de
libération, de bonheur pour tous que de rallier les gens qui n’en peuvent plus de
supporter tant d’impunités.

De plus, nous demandons le contrôle immédiat et la nationalisation des
télécommunications qui sont actuellement aux griffes de cette oligarchie et des
corporations transnationales, ainsi que la nationalisation du secteur financier.

Nous voulons un gouvernement révolutionnaire, composé des plus héroiques et
authentiques personnes ayant pris part à ce mouvement, en commençant par le
président lui-même à qui nous demandons de continuer à diriger le pays en
s’appuyant sur une base composée d’insurgés qui n’ont jamais baissé les bras et qui
veulent redonner à l’homme le merveilleux grâce à leurs luttes, leurs rêves et leurs
idées.

A notre victoire ! le pouvoir au peuple !
notre projet d’ Amérique. mouvement du 13 avril.