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Comité national contre la privatisation de La Poste

Publie le mardi 30 juin 2009 par Open-Publishing
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Comité national contre la privatisation de La Poste
pour un débat public et un référendum sur le service public postal

Paris le 26 juin 2009
Communiqué de presse

Nous voulons un référendum !

Le comité national contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et un référendum sur le service
public postal, a interpellé le Président de la République en février 2009 sur la mise en oeuvre des conditions
d’un référendum, afin que la population se prononce sur l’avenir de La Poste, premier service public de
proximité.

A ce jour la réponse du Président se résume à la transformation en société anonyme de l’établissement
public postal, en vue de sa privatisation. Chaque fois que l’on a transformé un établissement public en
société anonyme (France Telecom, GDF, etc.), cette transformation a été suivie de la
vente des actions de l’Etat pour la privatisation de la société.

L’avenir d’un service public postal répondant aux besoins de la collectivité ne peut se régler entre Matignon,
l’Elysée et le Parlement.

Fort de sa détermination, le comité réuni en assemblée plénière ce 24 juin 2009 a réaffirmé son opposition
totale à toute forme de privatisation de La Poste. Il entend porter le débat sur la place publique. La
population a son mot à dire !

Pour en créer les conditions, le comité national décide de mettre tout en oeuvre, à travers les
réseaux des comités locaux, qui rassemblent militants associatifs et syndicaux et membres des
conseils régionaux, généraux, et municipaux, pour une large consultation nationale, dans la
transparence et la démocratie, dès les premières semaines de l’Automne.

Les organisations signataires de l’appel pour La Poste

• CFTC Postes et Télécommunications
• Confédération CFTC
• Fédération des Activités Postales et des Télécommunications CGT
• CGT Finances
• CGT Banque de France
• Confédération CGT
• Confédération Paysanne
• FO Communication
• FNEM FO Fédération nationale de l’énergie et des
mines Force Ouvrière
• Confédération FO
• SUD Crédit Foncier
• Fédération SUD PTT
• Fédération Syndicale Unitaire
• SUD Caisses d’Epargne
• Union Syndicale SOLIDAIRES
• ACU (Association des communistes unitaires)
• Alter Ecolo
• Alternative Libertaire
• ANECR Association Nationale des Elus Communistes et Républicains
• Club Gauche Avenir
• CNCU Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une Alternative au Libéralisme
• Debout la République
• GUE/NGL Composante française du groupe de la Gauche Unie européenne/Gauche verte Nordique
• Les Alternatifs
• Les Objecteurs de Croissance
• Les Verts
• Mouvement de la Jeunesse Communiste
• Mouvement des Jeunes Socialistes
• MRC Mouvement Républicain et Citoyen
• NPA Nouveau Parti Anticapitaliste
• PCF Parti Communiste Français
• Parti Communiste Ouvrier Français
• Parti de Gauche
• PRG Parti Radical de Gauche
• PS Parti Socialiste
• AFOC Association Force Ouvrière des Consommateurs
• AITEC Association Internationale d’Experts et Chercheurs
• Amis de la Confédération paysanne
• APEIS Association Pour l’Emploi, l’Information, et la Solidarité
• ATTAC
• CNR Conseil National de la Résistance
• Convergence des Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics
• DAL Droit au Logement
• Fondation Copernic
• INDECOSA CGT
• IPAM Initiatives pour un Autre Monde
• Jeunes Laïques et Solidaires
• LDH Ligue des Droits de l’Homme
• Marches Européennes
• M’PEP Mouvement politique d’éducation populaire
• Réseau Européen des Missions Publiques
• Résistance Sociale
• UFAL Union des Familles Laïques
• UNRPA Union Nationale des Retraités et Personnes Agées

contacts 06 08 64 77 17 – 06 85 76 20 91 – 06 81 15 04 33 - 06 80 35 69 53

http://www.appelpourlaposte.fr/

Messages

  • Panne allemande pour le Traité de Lisbonne

    La Cour constitutionnelle de Karlsruhe exige des précisions légales pour la ratification du texte, toujours soumis à la tenue d’un second référendum irlandais à l’automne. Le Traité n’est toutefois pas remis en cause.

    Il faudra attendre. Saisie pour se prononcer sur la conformité du Traité de Lisbonne avec la loi fondamentale de la République fédérale, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe a jugé mardi qu’il valait mieux attendre avant d’aller de l’avant pour la ratification. Cette panne ne signe toutefois pas le rejet du texte, au contraire. Les juges constitutionnels allemands confirment que le Traité de Lisbonne est conforme à la loi fondamentale, mais exigent des précisions légales. Le parlement allemand devra notamment passer une loi pour « garantir l’effectivité » du droit de vote des citoyens allemands dans le cadre de la co-décision future élargie pour le parlement européen. Une session spéciale sera convoquée pour cela le 26 août. Dans le but d’une adoption le 8 septembre.

    La réaction, à Bruxelles, est donc officiellement positive. Dans un communiqué, le président sortant de la Commission européenne José Manuel Barroso s’est félicité du fait que la Cour constitutionnelle avait reconnu la « conformité » du Traité de Lisbonne. « Cette décision ouvre la voie à une ratification rapide » a poursuivi l’ancien premier ministre portugais, candidat à un second mandat.

    A l’opposé, le camp des adversaires du texte reprend vigueur. Le Traité de Lisbonne est avant tout suspendu à l’organisation d’un second référendum en Irlande à l’automne, après le rejet du 12 juin 2008. Les sondages pour l’heure donnent la victoire cette fois au « oui » à près de 54%, suite aux garanties données par le sommet européen des 18 et 19 juin sur le maintien de la neutralité irlandaise et d’un poste de commissaire européen irlandais notamment. L’incertitude constitutionnelle allemande, pourrait, selon les experts, convaincre les Irlandais de ne pas changer d’avis. Les eurosceptiques notoires, comme le président tchèque Vaclav Klaus ou le président polonais Lech Kascynski, qui affirment tous deux vouloir faire la grève de leur signature nécessaire à la ratification du texte dans leurs pays, devraient aussi, sans doute, sauter sur l’occasion pour réclamer un nouvel examen parlementaire. Sans grande chance de réussite. Mais au moins pour retarder encore plus l’échéance.

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/c0fd4c98-654e-11de-9583-0ed00e904cf6