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Honduras - Ultimatum lancé aux putschistes

Publie le jeudi 2 juillet 2009 par Open-Publishing
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L’isolement international du Honduras s’est renforcé hier, à la suite de la destitution par la force du président Manuel Zelaya, dont l’éventuel retour agite ses partisans comme ses adversaires.

L’Assemblée générale de l’Organisation des Etats américains (OEA) a lancé hier un ultimatum, menaçant d’exclure le Honduras si Manuel Zelaya, président déchu par un coup d’Etat militaire, n’était pas rétabli « dans les soixante-douze heures ».

Le bras de fer entre les autorités honduriennes et la communauté internationale s’était déjà durci la veille, quand l’ONU avait condamné le putsch et exigé le retour du président à son poste. Zelaya, en visite dans la capitale américaine, a annoncé hier qu’il retardait son retour au Honduras, prévu initialement aujourd’hui, après la résolution de l’OEA.

Il faut dire que le gouvernement provisoire a prévenu qu’il serait arrêté s’il revenait au pays, où il est poursuivi pour dix-huit crimes, dont « haute trahison » et « corruption ».
Ambassadeurs rappelés

A Tegucigalpa, la capitale du Honduras, partisans et adversaires du président déchu étaient attendus par milliers hier pour des manifestations rivales qui, la veille, s’étaient dispersées sans incidents.

Des affrontements entre partisans de Zelaya et l’armée dans la capitale avaient fait lundi 18 blessés chez les militaires, selon l’armée, et 276 parmi les manifestants, selon leurs organisations.

Le nouveau chef de l’Etat désigné, Roberto Micheletti, a entamé ses consultations pour former un gouvernement. En réaction au coup d’Etat, l’Espagne et la France ont annoncé hier le rappel pour consultation de leurs ambassadeurs respectifs au Honduras.

http://www.francesoir.fr/etranger/2009/07/02/honduras.html

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