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HOMMAGE A SARA ALEXANDER morte le 28 mai 2009
Publie le vendredi 3 juillet 2009 par Open-Publishing1 commentaire
Sara sans ton sens d’autruiToute parole de Paixaurait rythmé rengaineSara, quelle joie ta voixQuand tu te partageaisentière et passionnéepour débattre de la vieavec tes amis de présagetu composais des sonset dans une alchimie dont tu avais l’usagetu sélectionnais les mots qui avaient laLa senteur et la saveur des images .ODE A SARAA 14 ans avec ton accordéon,tu accompagnais ta voixaux veillées des kibboutz,au son d’une mélodieklezmer aux accents tziganeet yiddich,dont tu étais si fier .Puis,tu sautas le pastoi et ton accordéon,tu ouvris les cheminsdes villages voisinsarabes palestiniens.Puis, ce fut,Des mots denses au sens propreAinsi qu’au figurésans idées reçues sans tabou ni non dit.Tu as composé chanté « mon frère Palestinien »mûri le désordre des choses,quand l’ordre a aboli les proses et les libertéstu as anobli les utopies et les cultures de sang mêlésarabes /berbères, juifs ,gitans.Comme au temps de l’andalous,hélas trop symbolique pour une fiction réelle,et tu as su dire non ! à toutes inhumanités.Poétesse aux yeux vert, chanteuse mirifique et musicienne , à l’abondante chevelure tzigane. Tu aimais mordre le réel mais surtout résister avec les armes providentielles que sont les mots de la raison.25 années. Les Pyrénées non pas oublié :les pieds dans la poudreuse tu mêlais les fous rires à la bataille de neige avec Ghasi l’étudiant Palestinien de Gaza ravi de trouver là dans les montagnes Paloises une sœur née juive à Jérusalem . Aucune distance ne vous séparait pour transposer la peur la haine en solide amitiés.
luis lera
Pau Pyrénées atlantiques
Messages
1. HOMMAGE A SARA ALEXANDER morte le 28 mai 2009, 16 juillet 2009, 21:58, par Viscasillas Val
Où que nous soyons, ici ou là-bas, nos âmes veillent toujours et encore sur ceux que l’on aime et ce en quoi l’on croit...
« La mort n’est rien
La mort n’est rien,
Je suis, seulement passé, dans la pièce à côté.
Je suis moi. Nous sommes nous.
Ce que j’ étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
Parlez de moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent,
ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez,
pensez à moi,
priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il l’a toujours été,
sans emphase d’aucune sorte,
sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de nos pensées,
Simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin. »
Henry Scott-Holland