Au Québec, l’école privée attire de plus en plus d’élèves malgré la crise ; quelle conclusion ?

Un article de Sébastien Ménard du Journal de Montréal à propos des écoles privées du Québec intitulé "La crise épargne le privé"-(http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2009/07/20090705-063401.html) confirme ce que nous disons depuis longtemps que le Québec n’est pas une société civilisée comme elle le prétend mais une société d’une implacable barbarie.

Rien de surprenant en effet qu’il y ait progression des inscriptions au privé malgré la crise économique. Nous avons toujours su que les classes socio-économiques à l’aise sont peu touchées par ces crises. Et l’autre raison de cet état de fait demeure que depuis les trente dernières années, c’est dans les classes socio-économiques les plus défavorisées qu’il y a eu le plus de solitude et le moins d’enfants. Rien en effet pour qu’une société se vante d’être civilisée.

Dans cette espèce de loi de la jungle institutionnalisée, ce sont évidemment les gens à l’aise qui s’y débrouillent le mieux. Ils veillent à ce que leurs enfants aient la meilleure éducation possible pour qu’ils continuent dans l’avenir à occuper les échelons supérieurs de l’ordre socio-économique régnant.

Comme le dit si bien Christian Montmarquette, membre fondateur du parti Québec solidaire, 575$ par mois pour une personne seule à l’aide sociale est nettement insuffisant pour mener une vie décente au Québec.

Il faut faire advenir au plus tôt une société basée sur la déclaration universelle des droits de l’homme pour que tous sans exception, et non seulement les membres d’une classe socio-économique "select" comme c’est présentement le cas au Québec, jouissent d’un revenu suffisant afin de pouvoir mener une vie décente et épanouissante.