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Régionales : les négociations se corsent à la gauche du PS (Libé)

Publie le lundi 6 juillet 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

Après la déclaration commune PG-NPA en faveur de listes communes au premier tour, le parti de Besancenot et les communistes se sont opposés sur la question de l’indépendance à l’égard des socialistes.

Après la soudaine éclaircie NPA-Parti de gauche, la semaine dernière, le ciel de la gauche radicale s’est assombri ce lundi. Alors que Jean-Luc Mélenchon, fondateur du PG, et Olivier Besancenot s’étaient accordés sur le principe de listes communes et indépendantes du PS au premier tour des régionales, les discussions se corsent avec l’entrée en jeu du PCF, second pilier du Front de gauche.

Le Nouveau parti anticapitaliste et les communistes n’ont pas réussi à s’entendre sur cette idée d’alliance électorale en vue de mars 2010. Sans surprise, les négociations ont achoppé sur l’attitude à adopter vis-à-vis du parti socialiste : le PCF défend des accords de gestion avec le PS, ce à quoi le NPA est, à l’évidence, allergique.

A l’issue d’une rencontre entre leurs deux délégations, Pierre Laurent, numéro deux communiste, a résumé le dénominateur commun : « Nous avons le souci les uns et les autres de battre la droite au second tour » des régionales.

« Mais nous, nous pensons que nous devons porter l’ambition d’aller à des majorités de gauche dans les régions. Et les conditions de ces majorités font débat entre nous », a ajouté Pierre Laurent, dont le parti avait souhaité « élargir le Front de gauche » mis sur pied avec le PG aux européennes.

« Majorité bidouillée avec le PS »

Olivier Besancenot, porte-parole du NPA arrivé derrière le Front de gauche, le 7 juin dernier, a, lui, fait de l’indépendance vis-à-vis du PS une « question-clef » : « C’est évident que si on fait une liste anticapitaliste unitaire, elle assumera son indépendance jusqu’au bout. »

Celui-ci s’était prononcé pour des « fusions techniques » avec le PS au second tour des régionales, ce qui permettrait à des élus d’extrême gauche de « garder [leur] liberté de parole, de propositions » et, le cas échéant, de ne pas voter le budget d’une majorité socialiste.

« On ne se voit pas, nous, au nom d’une majorité bidouillée avec le PS, voter des subventions publiques à des groupes qui licencient actuellement », a-t-il invoqué, assurant néanmoins « tout faire pour le rassemblement unitaire ».

Un groupe de travail doit être constitué pour poursuivre les discussions sur une éventuelle alliance, qui ne sera pas tranchée avant octobre.

http://www.liberation.fr/politiques...

Messages

  • parle en plutôt au pc qui comme au europeenne ne vise que le fauteuil visiblement les conditions de vie des ouvriers n’est pas leur priorité encore une fois

  • c’est pourtant pas difficile
    au premier tour, union des forces de gauche clairement anticapitalistes pour essayer de passer devant le PS
    au second tour, battre la droite partout en fusionnant les listes selon le rapport de force établi au premier tour sans modem et sans écolos libéraux
    et en négociant pied à pied présidences et vice présidences
    si on veut compliquer, ca peut se faire........ JMB

    • c’est pourtant pas difficile

      C’est vrai, c’est pourtant pas difficile, quoi !

      Vous le faites exprès ma parole !

      On ne travaille plus avec le PS au PREMIER TOUR, mais SEULEMENT au second....Nuance

       ;)

      Traduction simultanée pour les sourd et les malentendants : quand bien même le front de gauche élargi serait en position d’occire le PS partout où il pourrait, il lui tendra la main et s’il est devant lui réservera même peut être quelques sièges....."Vous comprenez, le PS, ce n’est pas notre ennemi ; nous sommes entre gens de "bonne compagnie" ,restons polis"...