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La crise économique entraîne une multiplication des drames familiaux au Québec

Publie le mardi 7 juillet 2009 par Open-Publishing
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Depuis quelques mois, le Québec est témoin d’une multiplication des drames familiaux. Certains observateurs attribuent cet état de fait à la crise économique qui sévit présentement. À propos de cette crise, les médias québecois faisaient état au début de la semaine d’une augmentation sensible des reprises de maisons par les institutions financières en 2009.

Malgré ce contexte, les gens qui vivent des situations familiales plus difficiles à cause de la crise n’envisagent toujours pas de faire confiance aux prochaines élections à un parti comme Québec solidaire qui propose une amélioration marquée des programmes sociaux.

Et les Québecois demeurent malgré tout toujours en grande majorité contre l’instauration d’un revenu de citoyenneté universel.

Il est difficile dans le contexte actuel d’expliquer ces choix des Québecois. La seule explication possible est que la défense du statut social personnel envers et contre tous constitue chez l’être humain une barrière totalement à l’épreuve de l’amélioration des conditions de vie pour l’ensemble de la population.

En effet, par son orgueil, l’être humain s’impose à lui-même bien des souffrances inutiles qu’il pourrait éviter en faisant les bons choix de société.

Messages

  • C’est vrai. Au mois de mai, par exemple, dans le journal local de ma ville on publiait une liste des propriétaires de maisons, n’ayant pas payé l’impôt sur leurs propriétés. Pour récupérer l’argent, la ville vendait à bas prix ces maisons.
    Les sommes reclamées étaient dérisoires mais les personnes en cause étaient incapables de les payer. Certains ont été sauvés par d’autres citoyens qui ont ramassé de l’argent pour les aider.
    C’est difficile d’aider les personnes en besoin mais nous avons plein de festivals dissimulant toute la pauvreté et la souffrance dont on parle très peu ou pas du tout.
    La perte d’emplois en masse a généré des nombreuses tragédies. Et ça continue. C’est criant au ciel. On trouve des fonds pour le festival international de jazz de Montréal qui s’éttend de la fin juin au mois d’aout, ainsi que pour les centaines d’autres festivals durant tout l’été, partout au Québec. On finance tout sort d’organismes plus ou moins nécéssaires, on s’implique dans actions à l’étrangère pour se couvrire de gloire mais on n’a pas des yeux pour le proche souffrant.
    Je connais des québécois avec des études supérieures et d’autres ouvriers avec des bons métiers, qui n’ont pas de place dans la société québécoise. Ils vivent dans des maisons mobiles ou ils sont de sans abrit et leur nombre augmente tous les jours.