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11/09/01, heureH -2 : les Israéliens savent que l’attaque est imminente

Publie le jeudi 19 août 2004 par Open-Publishing

La société israélienne Odigo affirme que deux de ses employés ont (bien) été avertis des attentats du 11 septembre 2001 (à New York)

par Yuval Dror, Ha’aretz, 17 août 2004. Traduit de l’anglais par MC.

La société israélienne de messagerie électronique Odigo a fait savoir que deux de ses employés ont (bien, effectivement) reçu des messages, deux heures avant l’attentat contre les tours jumelles (Twin Towers) du World Trade Center de New York (le 11 septembre 2001), les avertissant que l’ attaque allait avoir lieu. Odigo a ajouté qu’elle coopère, depuis lors, avec les services judiciaires israéliens et américains (notamment, le FBI - Federal Bureau of Investigation), afin de retrouver l’émetteur premier du message avertissant de l’attaque.

Micha Macover, PDG de la compagnie, a indiqué que les deux employés avaient reçu ces messages et avaient informé la direction de l’entreprise, immédiatement après l’attentat. La direction avait alors immédiatement pris contact avec les services israéliens de sécurité, lesquels avaient immédiatement mis le FBI au courant. « Je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle ce message a été envoyé à nos deux employés, qui n’en connaissent pas du tout l’expéditeur.

Il pourrait s’agir de quelqu’un qui plaisantait simplement, et dont la plaisanterie se serait avérée prémonitoire par un pur effet du hasard (hmmm.. ndt). Je ne sais d’ailleurs pas si notre information a joué un rôle éventuel dans l’une quelconque des arrestations opérées par le FBI », a déclaré M. Macover. Odigo, compagnie (israélienne) sise aux Etats-Unis, a son siège à New York et ses bureaux à Herzliya (Israël).

Les utilisateurs de la messagerie Odigo ne sont pas limités dans l’ expédition de leurs messages à la seule liste de leurs « potes », comme c’ est le cas pour les clients d’ICQ, l’autre serveur bien connu de messagerie instantanée (elle aussi) israélienne. Généralement, Odigo protège jalousement la confidentialité de ses utilisateurs dûment catalogués, a indiqué M. Macover, mais, dans le cas d’ espèce, la compagnie a pris l’initiative de fournir aux services judiciaires l’adresse Internet initiale (de l’émetteur) du message, afin que le FBI puisse retrouver le fournisseur d’accès Internet utilisé par l’émetteur effectif du message original, et donc l’identité de cet expéditeur.

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