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Le fond du baril

Publie le jeudi 6 août 2009 par Open-Publishing
1 commentaire

On nous annonce depuis quelque temps que la récession tire à sa fin. Pourtant au Canada, on nous annonçait dernièrement que les reprises de maisons continuaient à un rythme élevé.

Cette récession est mondiale. Et il semble que c’est aux États-Unis qu’elle frappe le plus fort. L’auteur américain Paul Craig Roberts, ancien membre de l’administration Reagan, constate lui aussi dans son dernier article intitulé : "Tent city America : the expiring economy" ( http://www.counterpunch.org/roberts08062009.html ), que la reprise économique qu’on dit en marche est un mensonge au même titre que la guerre au terrorisme.

Monsieur Roberts, que tous ceux qui le connaissent qualifient de parfait gentleman, dit que le pire de la crise économique est encore à venir avec les prestations d’assurance-chômage qui achèvent pour des bien des citoyens américains.

Paul Craig Roberts constate cependant que pendant ce temps l’administration de monsieur "tendresse" Obama s’est embarqué sur un projet de méga-ambassade au Pakistan à Islamabad au coût d’un milliard de dollars.

Monsieur Roberts ajoute que quelques emplois de serveuses aux seins nus dans un café de la petite ville de Vassalboro au Maine a attiré 150 postulantes. Les femmes dans cette petite ville du Maine, note Paul Craig Roberts, sont tellement en désespoir de trouver de l’emploi qu’elles sont prêtes à aller jusqu’à se déshabiller pour l’amusement de leurs voisins.

La crise frappe fort les gens ordinaires mais il semble que pour les amis du "régime", elle se traverse en douceur.

Comment a-t-on fait pour s’éloigner autant en quelques années de l’idéal d’une société basée sur les besoins des citoyens dans laquelle tous peuvent vivre décemment et s’épanouir. Pas surprenant que les hôpitaux ne fournissent plus dans une société où l’inquiétude du lendemain est de mise pour la majorité. En effet, tout le monde sait que l’inquiétude et les soucis nuisent à la santé.

Messages

  • La crise frappe fort les gens ordinaires mais il semble que pour les amis du "régime", elle se traverse en douceur.

    bizarre cette impression tenace de déja vu ailleurs