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Machiavel, Marx et mon ami Georges Labica

Publie le mardi 11 août 2009 par Open-Publishing
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Sarkozy décide d’envoyer sur la toile des spadassins, pour croit-il régler leur compte aux révolutionnaires ; qui sont ces spadassins ? De petites frappes, rhétoriciens véreux, et dialecticiens de seconde zone qui se font gentiment rembarrer par les méchants révolutionnaires. Pourquoi cette velléité soudaine d’éteindre l’insurrection à venir ?
Les méchants révolutionnaires ambitionnaient d’équiper les "moutons" (1) de mâchoires d’acier pour que les moutons puissent enfin bouffer du loup ! (1)

Le grand Florentin était l’admiration des philosophes et des théoriciens révolutionnaires, dont le grand Karl Marx lui-même (2), qui depuis qu’il avait lu ses écrits répétait à l’envie et à un journaliste en particulier, qui lui posait la fameuse question : « êtes-vous marxiste ? », c’est avec une certaine malice d’ailleurs qu’il lui avait répondu : « Non, je ne suis pas marxiste ! »

Ce texte (Ne demandez rien, prenez tout !) est sans ambiguïté, et on ne peut lui faire dire ce qu’il ne dit pas. Tout comme mon ami Georges Labica, qui dans une ultime nouvelle : « La supérette » paru sur le site " La Sociale " où en préambule il apportait cette précision : « Un récit qui n’est pas une fiction utopique » ; et pourquoi l’ami Georges prenait-il cette précaution ?
À cause de ceci : « On aura compris que le récit que l’on vient de lire n’est pas une fiction utopique. C’est un appel à l’insurrection. »
A mon tour de préciser que : « Ne demandez rien, prenez tout ! » n’est pas une fiction utopique, mais un appel à l’insurrection à venir...
À bon entendeur !

(1) dans leur esprit en décomposition il s’agit du bon peuple souverain.

(2) se reporter à la légende du grand Florentin (auteur en faveur de la liberté du peuple), et dont je ne puis pas faire autrement que de vous donnez un extrait de sa pensée traduite en fables « I Ragguagli di Parnasso » :
Machiavel est arrêté et traduit devant le tribunal ; il doit justifier ses écrits considérés très subversifs, sinon il sera condamné à la peine de mort.
On va procéder à son exécution, mais Machiavel demande de surseoir à son exécution, afin d’obtenir une audience pour s’exprimer et se défendre...
Machiavel : « J’affirme n’avoir dit que la vérité, et si toutefois j’ai donné de mauvais conseils au prince, c’est parce qu’il se conduisait mal avec le peuple. Les princes veulent des peuples abrutis, soumis et aveugles et non des textes qui leur ouvrent les yeux. »
Un tel discours fait de l’effet sur les juges et l’accusation est suspendue... jusqu’au moment où Machiavel est surpris, en pleine nuit, en train de fixer des crocs de carnivore dans la gueule des moutons.
Une telle insolence est définitivement condamnée et il est exécuté.

(3) Voir à ce sujet la citation du grand Florentin qu’il avait fait sienne : « Segui il tuo corso, e lascia dir le genti ! » Car disait-il : « … Face aux préjugés de la soi-disant opinion publique à laquelle je n’ai jamais fait de concessions… »

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