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Mandat d’arrêt pour Cesare Battisti

Publie le dimanche 22 août 2004 par Open-Publishing
2 commentaires


Lancement d’une procédure pour arrêter Cesare Battisti

Le parquet général de la Cour d’appel de Paris a requis dimanche le lancement d’un mandat d’arrêt contre l’écrivain italien Cesare Battisti, dont l’extradition est réclamée par son pays d’origine, pour avoir violé les obligations de son contrôle judiciaire, a-t-on appris auprès de la Chancellerie.

La chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris, seule apte à se prononcer dans le cadre du dossier de l’Italien, devrait se réunir au cours de la semaine pour examiner les demandes du parquet général, a-t-on précisé de même source.
« Etant donné que Cesare Battisti ne s’est pas présenté (samedi) à son contrôle judiciaire à 12h30 comme il doit le faire toutes les semaines, le garde des Sceaux à demandé au procureur général de réquérir la fin du contrôle judiciaire, le lancement d’un mandat d’arrêt et de replacer M. Battisti sous écrou extraditionnel », a-t-on indiqué dans l’entourage de Dominique Perben.

Le 30 juin dernier, la chambre de l’instruction de Paris avait donné un avis favorable à l’extradition de M. Battisti, réfugié en France depuis 1991. Ses avocats, Mes Irène Terrel et Jean-Jacques de Felice, se sont immédiatement pourvu en cassation contre cet arrêt.

L’auteur de « Dernières cartouches », qui s’est évadé en 1981 d’une prison italienne, est considéré par la justice italienne comme étant l’auteur du meurtre d’un surveillant de prison le 6 juin 1978 à Milan et celui d’un boucher le 16 février 1979 à Mestre. Il aurait également participé à la préparation des assassinats d’un bijoutier milanais le 16 février 1979 et d’un policier le 19 avril 1979.

Pour ces faits, cet ancien membre du groupuscule d’extrême gauche Prolétaires armés pour le communisme a été condamné à contumace en 1990 par la cour d’assises d’appel de Milan à la réclusion criminelle à perpétuité. Décision confirmée après cassation partielle en mars 1993.

En septembre 2002, lors d’une rencontre avec son homologue français, le ministre italien de la Justice Roberto Castelli avait expliqué que son gouvernement ne demanderait pas l’extradition des réfugiés italiens pour des crimes commis avant 1982. Sauf cas de gravité exceptionnelle.

S’il perd en cassation, Cesare Battisti pourra encore contester devant le Conseil d’Etat le décret d’extradition que signera éventuellement le Premier ministre. (AP)

http://permanent.nouvelobs.com/societe/20040822.FAP4325.html?1516

Messages

  • On ne pourrait pas enfin lui foutre la paix ??

    Perben, t’as donc rien d’autre à foutre que poursuivre des "repentis" ou des faucheurs volontaires qui luttent en accord avec 80% des français ? Que j’aurais souhaité voir la même volonté dans les polémiques avec Papon... Garde des sceaux ? Gardes es seaux ? Garde des sots ?

  • ca n’empéche que le lynchage de césare par les médiarques du capital continue de plus belle

    Infos (sic) de Rance Kultur ce dimanche soir

    La speakerine collabo annone laborieusement mais carrément que Cesare Battisti est poursuivi pour quatre meurtres (pas moins) et le reste est à l’avenant (relai direct et aveugle ( ?) des calomnies assassines habituelles à grand coup d’énormes mensonges, etc.).

    Appeler ça des « informations » est pire que de la pub mensongère.

    Ça suffit.

    Les menteurs de ce genre sont les vrais assassins.

    Au tribunal, les collabos du délinquant Berlusconnerie, et lui itou, et l’escroc d’ici aussi !

    La crapule à l’ombre et les citoyens libres

    Vive l’adémocratie ou vive la démocratie

    Quels moyens d’action nous reste-t-il