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Armée du Salut - Palais de la Femme Expulsion et provocation-COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Publie le vendredi 21 août 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

Alors que le palais de la Femme et son organisme de tutelle l’Armée du Salut sont en prise avec une mobilisation
concernant le traitement du personnel mais aussi des résidentes, la direction n’a pas hésité à
expulser une mère et son jeune enfant.

La provocation ne s’arrête pas là, c’est sous le motif d’une absence de 4 semaines pour le motif des obsèques
de son père que Solange Dipita a été expulsée. Donald Pitcher, directeur jusqu’en fin juillet, avait
généreusement consenti à une absence de 2 semaines. Le principe d’autorité voulant qu’on n’accorde
jamais ce qu’on demande.

Le 18 août, la mère et l’enfant ont été expulsés sans solution de relogement. Non contente de précariser,
dominer et humilier, l’Armée du Salut fait savoir par son éducateur que ses affaires ont jusqu’au 31
août pour être retirées, après cette date, elles seront données ou détruites.

L’Armée du Salut, vieille organisation ayant fait son histoire, sa notoriété et son bénéfice par le traitement
confessionnel et autoritaire de la pauvreté, entend croiser le fer avec notre organisation en s’en prenant à des
personnes vulnérables, une femme et son enfant en l’occurrence.

Le Palais de la Femme est un lieu où les libertés politiques sont interdites, l’Armée du salut est une organisation
se prévalant de lutter contre la mobilisation et l’action Collective. Elle s’y prend d’ailleurs fort bien en organisant
la dissension, les conflits entre les résidentes pour y assurer son règne.

Le Collectif des Mal Logés en lutte, quant à lui, vise à organiser de façon solidaire des travailleurs et des chômeurs
en difficulté de logement, appartenant clairement au monde des luttes sociales, il ne bénéficie pas des
grasses subventions (70% d’argent publics sur les 117 millions d’euros perçus en 2007 selon l’Armée du salut
elle-même) ni des confortables salaires de ses dirigeants pas plus que des logements ou des véhicules gratuits
de l’Armée du Salut.

Le Collectif des mal-Logés en Lutte dénonce cette organisation et les curieuses protections dont elle bénéficie.

En effet, l’Armée du Salut, soutenue par la les pouvoirs publics comprend dans sa commission un représentant
de la Préfecture, un élu de Paris et un représentant des organismes de perception du 1% patronal. C’est
donc bien sous le regard des ces gens et avec leur concours que l’Armée du Salut commet ses méfaits en toute
impunité.

Les comportements scandaleux de cette organisation ne sont pas nouveaux et ont attiré les commentaires et parfois
les luttes depuis longtemps. Cependant, les pouvoirs publics, trop contents de déléguer le sale travail du
traitement de la pauvreté et la répression qui va avec à des spécialistes motivés et reconnus pour leur zèle
n’entendent pas changer les choses.

Pour notre part, Collectif des Mal Logés en Lutte, nous entendons diffuser et appeler à la mobilisation contre
l’Armée du Salut, ses diktats, ses menaces et ses manoeuvres contre les précaires sur lesquels elle exerce son
pouvoir.

Le collectif appellera également les résidentes du Palais de la Femme à faire valoir leur droit et exiger
des relogements.

Paris, le 21 août 2009
COLLECTIF DES MAL LOGÉS EN LUTTE
www.collectif-logement.org
collectif.logement@gmail.com

Messages

  • Palais de la Femme
    94, rue de Charonne
    75011 PARIS

    tél : 01.46.59.30.00
    fax : 01.46.59.30.15
    pdf@armeedusalut.fr

  • BONJOUR, NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE SOUTIEN...
    VOICI COPIE DU DERNIER COURRIER ENVOYE AU PREFET D ILE DE FRANCE ET A UNE DIZAINE D AUTRES PERSONNALITES DU SOCIAL...DONT NOUS RECLAMONS L AIDE..............

    COLLECTIF d’USAGERS DEMANDEURS le 8 janvier 2011
    de Conseil de Vie Sociale
    Résidence Albin Peyron
    60,rue des frères Flavien
    75020 Paris
    Contact : attalilluminati@gmail.com

    A l’attention de Monsieur le Préfet d’ile de France, Daniel CANEPA

    Monsieur le Préfet,

    Par la présente, nous souhaitons venir vers vous afin de vous informer des manquements au respect de nos droits d’usagers dans le cadre de la loi 2002-2. Nous ne sommes pas exhaustifs dans ce courrier, bien au contraire, nous détaillerons par la suite si vous vous intéressé à notre affaire,
    Nous sommes hébergés dans un établissement d’accueil d’un public adulte connaissant des difficultés sociales multiples, et nous sollicitons votre aide afin que l’on puisse mettre en œuvre un audit afin que soient évaluées les prestations et leur conformité avec les besoins des usagers, ce qui nous permettra de pouvoir exprimer à travers cette intervention l’ensemble des problèmes rencontrés au sein de cette institution et les améliorations à mettre en œuvre pour le bien des usagers. Il s’agit ici d’entrer dans la politique nationale de la bientraitance.

    Nous sollicitons la venue d’un psychologue afin qu’il puisse nous rencontrer ensemble et séparément afin de pouvoir entendre les détresses ressenties des usagers à travers le peu de considération que l’on fait d’eux.
    Notre demande est unanime et porte principalement sur l’application de nos droits, loi 2002-2

    La loi du 29 avril 2002 relative aux établissements sociaux et médico-sociaux trouve son essence dans l’instauration de droits de l’usager notamment dans sa participation au fonctionnement de son lieu d’hébergement.

    La plupart d’entre nous sommes hébergés sans que nous ayons pu bénéficier de l’écoute individuelle d’accompagnement au projet insertionnel en terme de dynamique et de qualité telle que le prévoient les textes.

    La loi du 29 avril 2002 codifiée dans l’article L.311-4 et suivant du code de l’action sociale et des familles instaure une obligation qui incombe à la structure de mettre en place un organe permettant l’expression des usagers tant sur le plan collectif que personnalisé.

    On préconisera en outre, et prioritairement la mise en place d’un CVS, Conseil de Vie Sociale.

    Ainsi les décrets du 25 mars 2004 et du 2 novembre 2005 qui font une application de la loi de 2002 disposent de l’obligation d’instaurer une instance d’expression et de dialogue selon l’article 19 du décret du 25 mars 2004.

    Nous sommes privés de ce droit fondamental qui aboutit à de graves manquements dans le respect de la personne humaine et donc une maltraitance inacceptable de fait.

    Nous demandons une harmonisation de l’établissement dans son mode de fonctionnement à l’égard des usagers, intégrant une charte qualité inhérente aux dispositions loi 2002, 2008 . Sur la Charte de la Bientraitance mais aussi sur la prévention des maltraitances.

    A toute fin utile, il est préconisé par notre collectif, que la direction et le staff social de la structure Albin Peyron, planchent avec le plus grand intérêt sur les publications de l’ ANESM de 2008, Projet formalisé par A. Casagrande et O.Délivré intitulé : « MISSION DU RESPONSABLE D’ETABLISSEMENT et le rôle de l’encadrement dans la PREVENTION et le TRAITEMENT de la MALTRAITANCE ».
    *Recommandons en outre la présentation en pdf sur l’enquête qualitative, mais aussi la « revue de littérature » publication Mai 2008, recommandations des bonnes pratiques.

    Nous souhaitons que la DASS, la DRIHL, La Mairie de Paris, La Préfecture de Paris ainsi que toutes instances compétentes interviennent pour nous aider à enfin bénéficier de nos droits.

    NB :
     Nous n’avons que deux micro-ondes pour 320 usagers et l’impossibilité de cuisiner.
     Nous n’avons aucune intimité car vivant en cohabitation depuis de nombreuses années dans un carré d’une dizaine de mètres carrés,
     nous n’avons pas de feedback de l’institution qui nous permettent d’avoir une relation de confiance, en effet, nous vivons plus le mépris et l’indifférence que l’aide et l’écoute adéquate au cas par cas comme il se devrait.
    -Nous ne jouissons pas dans le dispositif social de la Résidence Albin Peyron, de notre droit à la confidentialité absolue, à la citoyenneté, à l’intimité.
    -Nous ne pouvons pas comme le prévoit la loi 2002, avoir notre livret de suivi avec un suivi digne de ce nom adapté au cas par cas, nous ne bénéficions pas de cette loi, alors qu’une charte basée sur cette loi est placardée ostensiblement entre les ascenseurs, à chaque étage, pourquoi cet affichage, alors même que cette charte et à fortiori la loi 2002 ne sont pas appliquées ?

    En effet, Nous n’avons pas pour l’heure de conseil de vie sociale,

    Le constat : Nous n’avons pas d’avenir social insertionnel vers l’extérieur de cet établissement tant l’obtention de logement est beaucoup trop longue, l’absence de cette dynamique insertionnelle donne le sentiment d’enfermement sans espoir de normaliser notre situation..

     Nous restons des années à loger dans ces lieux, oubliés, sans pouvoir recevoir.
    -Les redevances de loyer à payer mensuellement s’élèvent pourtant à 255€ pour la demi-chambre et 460€ pour la chambre entière.

     Combien de fois a-t-on vu des résidents se faire virer à toutes périodes de l’année pour de minimes impayés de loyer….

    ON VIRE LES GENS POUR DE MINIMES RETARDS DE PAIEMENT AVEC UNE METHODE BIEN PARTICULIERE : LE CADDY PLEIN QUI VOUS ATTEND EN RENTRANT DU BOULOT.

    -La résidente poignardée de 5 coups de couteau qui a failli mourir dans les lieux a été sauvée par deux résidents qui se sont interposés pour la sauver face à l’agresseur dément et armé, Y a-t-il eu une cellule de crise et un soutien psychologique proposé au résidentes qui furent traumatisées par les faits ?

    Manifestement, de nombreux incidents assortis de violence eurent lieu, et ce, depuis des années.
    Aucune solution adaptée n’a été proposée, ce n’est pas les exemples qui manquent.

    *Il serait souhaitable qu’un audit soit réalisé par un psychologue spécialisé dans le social afin d’évaluer la situation de dégradation morale et mentale des usagers.

    VOUS AVEZ UN SCOOP AVEC LA CHAMBRE 215 QUI EST UNE ANOMALIE A ELLE SEULE, A VISITER ET FAIRE VISITER..C EST INCROYABLE QUE L ON AIT LAISSE LE RECEMMENT DECEDE RESIDENT VIVRE DANS UN UNIVERS AUSSI INSALUBRE….A METTRE DANS LES ANNALES.
    Le présent courrier est simultanément envoyé à :

    Monsieur le Préfet d’ile de France Daniel CANEPA, Monsieur le Maire de Paris Bertrand DELANÖE, à Madame Olga TROSTIANSKY adjointe au maire de Paris, Madame la Maire Frédérique CALANDRA, Brigitte PELLOIS adjointe au maire attachée au logement social de la mairie du XXème Arrondissement, au D.A.L, à Monsieur Jean-Martin DELORME Directeur de la DRIHL, à Madame CHOQUET représentant la DRIHL, à Alain RAOUL Directeur national de la Fédération de l’Armée du Salut (sur qui nous comptons beaucoup), au président de l’ANESM Monsieur Didier CHARLANNE , à Annick DEVEAU, Directrice adjointe de la DRASS, à Annick MOREL, Directrice régionale à la DRASS, à Carole CRETIN, Directrice à la DDCS, à Nicole MAESTRACCI, Présidente de la FNARS, à JULIEN COURBET, animateur de l’émission « çà peut vous arriver » , au CANARD ENCHAINE, à LIBERATION, à 20 MINUTES etc. etc. et enfin à Monsieur le Directeur de la structure ALBIN PEYRON en la personne de Monsieur QUINTIN nouvellement arrivé sans qu’il n’ait jamais été se présenter aux résidents .

    Nos questions et réponses seront publiées sur internet sur 15 réseaux sociaux afin que nous soyons sûrs d’être entendus
    Nous vous remercions pour l’attention et la considération que vous porterez à notre appel au secours. Nous savons pouvoir compter sur votre compétence, votre sens de la justice et votre responsabilité et implication à l’égard des plus défavorisés. MERCI