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La Gauche prolétarienne en débat dans le Nord !

Publie le samedi 29 août 2009 par Open-Publishing
51 commentaires

L’Association des Amis de Joseph Tournel organise un débat autour de l’activité de la Gauche prolétarienne dans le Nord de la France, au début des années 1970.

La rencontre se déroulera le samedi 5 septembre à partir de 14H 30 à la Maison de la Jeunesse et de la Vie associative (MJVA), place de la Marne, à Houdain, près de Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais)

Avec au menu :

« Des maos chez les Ch’Tis. Le point des connaissances sur l’activité de la Gauche prolétarienne dans le Nord de 1968 à 1973 »
Par Jacques Kmieciak, journaliste

« Voyage au cœur de la Gauche prolétarienne »
Par Jean-Paul Cruse, journaliste - écrivain, ancien membre de la direction de la Gauche prolétarienne

Présentation d’un film réalisé lors de la réunion du Tribunal populaire de Lens en décembre 1970

Attentat contre le siège des Houillères à Hénin-Liétard. Appels aux sabotages aux chantiers navals de Dunkerque. Vente illégale de la Cause du Peuple à Roubaix. Tribunal populaire à Lens. Affaire de Bruay-en-Artois. Au début des années 1970, le mouvement maoïste de la Gauche prolétarienne a marqué de son empreinte l’histoire politique et sociale du Nord-Pas-de-Calais. En leur qualité de membres du comité exécutif de la G.P., Joseph Tournel et André Théret, deux anciens mineurs du Bruaysis, ont favorisé son implantation dans la région. L’association des Amis de Joseph Tournel se propose, le temps d’une après-midi d’échanges, d’évoquer ce pan de l’histoire régionale. Elle a invité Jean-Paul Cruse, ex-journaliste au quotidien Libération, ancien membre de la direction nationale de la Gauche prolétarienne, à nous faire partager sa réflexion sur la spécificité d’une organisation atypique à laquelle il consacre un ouvrage.

Pour Jean-Paul Cruse, "ce travail de bilan historique et philosophique, indispensable, ne vise pas seulement à rétablir les faits - pollués par le travail de désinformation patiemment entrepris sous la houlette de Bernard Henri Levy et consorts ... Il intervient dans une période où la crise de la gauche, et, plus largement, celle de tout le mouvement populaire, exige ce retour aux sources pour dégager une perspective de lutte anti-capitaliste crédible répondant, et pas seulement en paroles, aux défis de l’époque, aux exigences du temps ".

Association des Amis de Joseph Tournel, 22, rue nationale, 62 150 Rebreuve-Ranchicourt .
AmisTournel aol.com

Messages

  • Ce Tournel a toujours été dénoncé comme la principale balance au sein de la GP.

    • Et alors ?
      ce débat ne porte pas sur la personnalité de Joseph Tournel mais sur l’action de la GP dans le Nord. Sans rentrer dans le débat (et surtout sans poser la question de savoir pourquoi on raconte ça sur Tournel depuis des années) on peut tout de même penser que les militants de la GP on fait avancer des choses sur les conditions de vie et de travail des mineurs. Sartre à Lens qui dénonce les accidents du travail, des jeunes ingénieurs qui dénoncent les conditions de travail des mineurs et des mineurs qui prennent la parole, ce n’est pas rien...

    • Dénoncé par qui et pourquoi ? Voici une question interessante"

    • ... Et ceux qui le prétendent font (ou feront) l’objet de procès en diffamation !
      Car, bien évidemment, dans le cadre de ces campagnes de calomnie animées par d’anciens "révolutionnaires" reconvertis au libéralisme le plus glauque et désormais serviteurs zélés du patronat, aucune preuve n’étaye ces accusations.

      Les Amis de Joseph Tournel

    • ça, c’est bien dégueulasse !

      Rien de nouveau pour les ex "camarades" convertis au libéralisme !

    • Cette histoire de "balance" commence en 1991 où Jean Harstrich un journaliste publie un bouquin sur les méthodes des RG. Il parle de la période de Marcellin et dévoile la manière dont les flics s’y sont pris pour infiltrer la plupart des mouvements d’extrême gauche, dont la GP. C’est dans ce livre que l’on écrit pour la première fois qu’il y avait un indic infiltré au sein de la direction de l’organisation. On perle alors d’un certain "Paul" ouvrier dans le Nord.
      Christophe Bourseiller reprend cette information dans son histoire des mouvements maoistes en france mais il ne dévoile pas l’identité du principal suspect.
      C’est Jean Guisnel, un ancien journaliste de Libération qui va le premier faire le lien avec Joseph Tournel.
      L’opération politique la plus visible est celle que mène Claire Brière dans l’autobiographie qu’elle a publié récemment intitulé de Pékin à Sochaux. L’auteur associe l’adhésion du mineur au « habitudes staliniennes » et à la radicalité politique revendiquée par les militants de l’organisation et c’est de cette manière qu’elle justifie l’arrivée à un poste de pouvoir de cet ouvrier . L’auteur qui a participé à la revue Histoire et Liberté de Pierre Rigoulot l’un des co-auteur du très controversé Livre noir du communisme développe dans cet ouvrage un certain nombre de positions qui présentent l’action de la Gauche Prolétarienne comme relavant du totalitarisme. La figure de Joseph Tournel est alors présentée comme un repoussoir ouvriériste qui au fil du récit devient le symbole d’une erreur de jeunesse aussi tragique que dangereuse.
      Le dernier militant de la mémoire du maoïsme de la G.P. a prendre position est un de ses membre fondateur, ex-journaliste licencié de Libération après un conflit syndical l’opposant à Serge July. Il s’agit de Jean-Paul Cruse. Dans un ouvrage refusé par l’éditeur Fayard et finalement publié sur internet l’homme revient durement sur un passé militant qu’il ne renie pas et interpelle les divers protagonistes de l’affaire en menant une opération de va et viens constants entre le passé et le présent.

      « Il est temps, donc, de réhabiliter Joseph Tournel. On va le faire - mais "à la chinoise", en oblique, donc, et pas n’importe comment. C’est la guerre... L’ancien mineur était surtout connu pour sa vibrante « croisade », devenue celle de La Cause du Peuple toute entière, contre le notaire Leroy de Bruay en Artois (le premier « scoop » frelaté d’un futur "patron de presse", aujourd’hui au rancart "dans les poubelles de l’histoire", Serge July).
      Et c’est maintenant sans pitié et sans considération pour le pauvre vieux mineur en retraite, "lynché" avant jugement comme avant lui, et de son fait, le notaire Leroy, sa tête de turc dans l’affaire de Bruay, que les anciens dirigeants repentis de l’ "ex-GP", après avoir hissé Tournel dans leur cénacle, recrachent, à cette occasion, l’ « ouvriérisme" qui avait pu être le nôtre - mais avant tout le leur... Ils avaient en effet imposé une politique hâtive de promotion de « prolos » recrutés à la va-vite, sans examen et sans prudence, et poussés prématurément, hors de tout contrôle, à des postes de responsabilité...On leur ouvrait l’accès, dans le cas de "Paul"-Joseph en tout cas, aux informations les plus « sensibles »...Certains d’entre eux avaient tout, en effet, comme l’explique Harstrich, pour devenir la « cible » privilégiée des RG, dans leur travail d’infiltration de la GP. Ouvriers, ils bénéficiaient à nos yeux d’un a priori favorable, et d’un effet d’image - devenu halo, trompeur. [...]
      Ensevelir et Joseph et l’ « ouvriérisme benêt » des maos sous une avalanche de ragots, de rires gras et de rumeurs méprisantes : cette campagne a évidemment un but. Au-delà de la "cible" "Paul"-Joseph, les repentis sautent sur l’occasion pour tenter de justifier, après coup, l’autodissolution liquidatrice du groupe dans son ensemble. On dénigre ainsi le sérieux de l’"aventure", comme les mérites, les sacrifices, et les actes d’engagement authentique d’une génération entière de militants . »

      On le voit à la lecture de ces divers témoignages, la lutte de définition pour imposer un sens à l’histoire du maoïsme reste encore vive. A l’instar le moment 68 décrit par Kristin Ross on pourrait ainsi dire que le maoïsme de la Gauche Prolétarienne vit, lui aussi, une vie ultérieure qui relève autant de l’historiographie que de l’espace des prises de positions politiques.

    • Il fut un moment où tout militant un peu à part, ou pas d’accord ou encombrant car trop présent était traité de flic. C’était le vocabulaire courant de certains pontes et de certains activistes de ces mouvements. Méfions-nous des rumeurs et des évidences.

  • En France, les maoistes étaient divisé en deux : les "maos stals" et les "maos sponts". Les maos sponts étaient organisés au sein de la GP (Gauche Prolétarienne). Les maos stals étaient ultra-sectaires et complètement prisonniers de l’idéologie stalinienne maoiste. Les Maos sponts étaient spontanéistes et ne croyaient véritablement à aucune idéologie. Ils étaient proches des anarchistes, notamment des anarchistes individualistes, avec lesquels ils passaient souvent à l’action ; car ce qui caractérisait les maos sponts (la GP) c’était l’action.

    Le grand chef de la GP, Benny Lévy (alias Pierre Victor), a trahi la révolution quand Mao a fait alliance en 1971-72 avec Nixon. Après ça, Benny Lévy a fait dissoudre la GP et, abandonnant la révolution, il est devenu sioniste (et donc pro-américain comme Mao).

    La principale qualité de la GP était de n’être prisonnière d’aucune idéologie. Pas même de l’idéologie maoiste. Les militants de la GP étaient capables de toutes les actions, même les plus dangereuses, et ils savaient tenter et réussir de véritables exploits dont aucune autre organisation française se prétendant révolutionnaire n’était capable.

    La dissolution FORCÉE de la GP fut difficile à faire accepter à des militants près à tous les sacrifices pour faire la révolution. Il fallut que le chef de la GP se déplace dans toutes les cellules pour tenter de faire croire à divers prétextes bidons. La véritable raison pour laquelle Benny Lévy voulait dissoudre la GP était que, comme tous les révolutionnaires, les militants de la GP étaient contre toute injustice et donc totalement antisionistes. Mais Benny Lévy étant, lui, devenu sioniste, voulait pour cela la dissolution d’une GP qu’il considérait dès lors comme une ennemie mortelle. Bien sûr, cette vérité fut cachée sur le moment aux militants.

    Le principal défaut de la GP, c’est que n’étant pas des théoriciens, ses militants acceptèrent d’être hyper-hiérarchisés. Ce qui permit à Benny Lévy de dissoudre assez facilement une GP constituée de militants bien obéissants.

    C’est très dommage, car avec la dissolution de la GP, une opportunité de réussir la révolution a été détruite. Songez à la valeur des militants de cette organisation révolutionnaire : après avoir semé la subversion à l’université, les étudiants de la GP ayant obtenu les plus hauts diplômes cachèrent ceux-ci afin de se faire simples ouvriers dans le but de faire gronder la révolte dans les usines.

    C’est tout ça que Benny Lévy a assassiné en dissolvant la GP. Il a assassiné la Gauche Prolétarienne parce qu’elle était forcément pro-palestinienne et que lui, son chef, avait trahi la révolution en devenant sioniste.

    Mais cette histoire doit rester cachée.

    • "La principale qualité de la GP était de n’être prisonnière d’aucune idéologie. Pas même de l’idéologie maoiste. Les militants de la GP étaient capables de toutes les actions, même les plus dangereuses, et ils savaient tenter et réussir de véritables exploits dont aucune autre organisation française se prétendant révolutionnaire n’était capable."
      il faut bien faire attention a ne pas continuer a colporter la légende dorée d’un maoisme intellectuel et non sectaire contre un maoisme stalinien et sectaire. Faites attention parce qu’à ce jeu on continue éternellement de célébrer les vainqueurs (les July et Geismar...) et de stigmatiser les vaincus...

      En réalité les militants de la GP étaient des idéologues bourgeois. Née d’un cercle de réflexion marxiste animé par le philosophe Louis Althusser et implanté dans la fraction pro-chinoise de l’Union des Etudiants Communistes, l’Union des Jeunesse Marxistes Léninistes regroupe des étudiants issus de l’élite des écoles de la République (Normal Sup’, HEC, les mines). C’est ce qui donne à l’UJCml et à la GP son caratère très intellectuel et idéologique. Le fait de venir du mouvement étudiant (mai 68 mais aussi tiers-mondisme) donne à l’organisation un aspect internationaliste et ouvriériste qui se retrouve dans une adaptation très libre du maoisme. Les principales caractéristiques de la GP est un intellectualisme et un ouvriérisme.
      L’autre mouvement, le Parti Communiste Marxisste Léniniste, regroupe quant à lui des militants issus de l’appareil du PCF et de la Résistance. Ce sont des militants ouvriers qui se sont progressivement détachés de l’URSS (notamment après le rapport Kroutchechev) et de sa politique internationale. Ces militants ouvriers sont tous issus de la politique de formation des cadres du PCF et ont tous été socialisés dans l’idée de la politique du Komitern de la lutte des classes. Ils trouvent dans le maoisme une prolongation de ce discours révolutionnaire.

      Quant à votre analyse sur le sionisme, gardons nous bien de ne pas tout mélanger. tout ne repose pas sur Benny Lévy (il y avait plusieurs milliers de militants à la GP) et la conversion de Lévy au judaisme est beaucoup plus lente que vous ne le signalez. Par ailleurs ce que vous appelez "sionisme" aujourd’hui a subit quelques modifications, tout comme la manière d’entrevoir à gauche la cause palestinienne. La GP n’a donc pas été dissoute à cause de cela.

    • Quand je le disais que la vérité doit rester cachée !

    • quelle Vérité ?
      d’abord Benny Lévy ne signe pas seul la dissolution de la GP et en plus la décision n’a rien d’unilatérale. plusieurs groupes continuent a fonctionner en revendiquant le discours de la GP.
      quant à ce que vous avancez sur la conversion au sionisme de Lévy, ce n’est pas aussi évident que vous l’affirmez. Ce n’est pas parce que Lévy a fini rabbin en Israel qu’en 1972-73 il était religieux et pro-israélien. On ne peut pas résumer sa vie a la dernière période. Entre temps il a été le secrétaire de Sartre et s’est lancé dans des études philosophiques. il a après occupé plusieurs postes en France et a mener des études sur Lévinas et c’est à partir de cette période (dans les années 90) que son discours sur la judéité a changé et qu’il est devenu rabbin en Israel.
      Pour ma part je n’ai pas trouvé - dans l’immédiat - de texte montrant que Benny Lévy était sioniste. Si vous en avez un envoyez le lien, mais je crois qu’il ne faut pas tout rapporter au sionisme et que le débat que l’Etat d’Israel qui aujourd’hui est important avait une autre dimension dans les années 70.
      Sinon, a vous de me dire en quoi Lévy était sioniste et pourquoi il a dissout la GP (précisément en 73), comment ce débat s’est mené au sein de l’organisation et pourquoi on ne retient rien des positions des autres militants (y compris des dissidents qui n’auraient pas manquer de signifier leurs positions).

    • Pour devenir sioniste, un Juif athée n’a pas besoin de se convertir au judaïsme !

    • Certes,
      mais montrez moi vos sources ?
      Qu’est ce qui vous fait dire que Benny Lévy a dissout (lui seul) la GP parce qu’il était subitement devenu sioniste.
      Des faits ?
      Des dates ?
      des preuves ?

    • L’émission sur Benny Lévy passée il y a quelques mois à la télé insiste lourdement sur l’influence qu’a eu l’attentat de Münich en 1972 sur le chef de la GP. Pour quelle raison à ton avis ?

      Par contre, ce qui est amusant, c’est que cette émission ne parle pas de la trahison de Mao qui fait alliance en 1971-72 avec l’impérialisme américain. Cela a pourtant, et forcément, beaucoup marqué le chef de la principale organisation maoiste de France !

      Benny Lévy a suivi Mao dans sa trahison, il est devenu pro-américain comme Mao ; et comme il était juif, il est devenu sioniste.

      Ce n’est peut-être que plus tard que Benny Lévy est devenu religieux, et ça n’a plus aucune importance. On se fout de ce que devient Benny Lévy après sa trahison. Il est tombé dans l’enfer religieux, il a eu ce qu’il méritait !

    • Benny Lévy n’a peut-être pas été le seul chef de la GP à vouloir la dissolution, mais il faut bien voir que la GP était une organisation très hiérarchisée. Et QUI en était le chef ? Qui prenait les décisions finales en définitive ?

    • Je confirme.

      La question du sionisme n’avait pas à cette époque pas grande influence sur les mouvements d’extrême gauche et le PCF.

      D’autres éléments jouaient bien plus.

      Je confirme que les Maos tentèrent avec courage des choses dans une partie de la classe ouvrière. Ils le firent avec le terrible boulet du simpliste mao-stalinisme , ce qui relève d’autant plus la qualité de ce qui se fit pendant 4 à 5 ans.

      Et également ça en a démontré les limites.

      Cette expérience est à mettre à sa juste place , dans l’histoire. Avec un certain nombre de leçons à tirer , en positif et en négatif.

      Alors que le prolétariat est devenu bien plus éduqué, bien plus apte à gérer collectivement l’économie qu’avant, qu’il est devenu la classe dominante numériquement dans le monde, de L’Europe à la Chine, de l’Iran à de plus en plus d’états asiatiques ( même en Afrique la poussée numérique est énorme) il n’y a plus à aller dans le prolétariat , peu nombreux sont ceux qui n’y sont pas.

      Il n’y a plus de saut culturel et intellectuel à passer prolétaire. Il n’y a pratiquement plus de couche au rôle spécifique des intellectuels .

      L’extrême gauche n’est plus cette couche sociale petite bourgeoise ou bobo, elle est très prolétarienne en influence et en composition. C’est du moins ce qui ressort des analyses à disposition.

      Il faut donc que cette extreme gauche se reconnaisse pour ce qu’elle est, prolétarienne, et de ne plus d’avoir crainte de passer pour ouvriériste. Qui d’autre d’ailleurs ?

      On peut redevenir "maoïste" d’une certaine façon, celle qui est en étant au milieu de sa classe.

    • L’histoire du commando "septembre noir" est en effet un des points mis en avant par ceux qui expliquent la fin de la GP. C’est le plus souvent vis-à-vis de la violence politique et non par rapport au soutien à la Palestine que l’on avance ce genre d’explication.
      Il faut aussi ce dire que beaucoup de gens ont continués a soutenir l’action des militants palestiniens après cette période et que ceux qui ont arrêté de militer ne sont pas, pour autant, devenus des sionistes. Les militants d’extrême gauche se définissaient comme des internationalistes et la définition "confessionnelle" du débat est entrée bien plus tard en vigueur.

      La cause palestinienne est d’ailleurs devenue une cause plus large et plus massive après cette période.

    • Benny Lévy a suivi Mao dans sa trahison, il est devenu pro-américain comme Mao ; et comme il était juif, il est devenu sioniste.

      Le nombre de juifs qui furent (et sont) révolutionnaires a été (et est encore) important. Il n’y a aucune automaticité à être sioniste quand on est juif.

    • Après,
      ne pensez pas que j’ai envie de descendre les militants de la GP qui étaient des révolutionnaires. Je pense simplement qu’il faut chercher les causes de la fin de la GP ailleurs que dans la personnalité d’un de ses dirigeants.
      La conjoncture était très tendue dans les années 70 et le souvenir de 68 occupait beaucoup d’esprit. je respecte ces militants, ceux qui se sont cultivés, qui ont milité (parfois jusqu’à en perdre leur vie et leur avenir) et qui se sont faire avoir par un groupe d’intellos qui est vite rentré au bercail.

    • Bien sûr que si que le problème sioniste avait son importance. Et même une grande importance ! Je me souviens bien de ces années-là, et du fait que les révolutionnaires français soutenaient très fortement les Viets, les Latinos, les Palestiniens, etc.

      Et c’est en 1972 qu’a eu lieu l’attentat de Münich. Et c’est en 1972 que fut définitivement signé le pacte Nixon-Mao. C’est peu après ces deux événements qu’eut lieu la dissolution de la GP.

      Certains Juifs révolutionnaires, comme Alain Krivine, ont su rester révolutionnaires et donc antisionistes (le combat contre le sionisme était très important à la Ligue, au début des années 1970). Mais d’autres juifs révolutionnaires, comme la plupart de ceux qui étaient à la tête de la GP, sont devenus sionistes (et ont par là-même trahi la révolution) dès que Mao est devenu pro-américain (accords en 1971-72 entre Nixon et mao !) ou dès qu’ils cessèrent de croire à la révolution.

    • Ce qui se passe surtout c’est qu’à partir de 1972 le maoisme ne représente plus une idéologie plausible pour les révolutionnaires (comme tu l’expliques toi même) et qu’en france, il n’y a plus d’organisation suffisamment structurée qui se revendique du maoisme.
      Evidemment que les maos étaient anti-sioniste, mais ils étaient avant tout anti-impérialistes et internationalistes. Mais on ne peut pas expliquer le choix de la dissolution par cet unique état de fait.

    • Nous sommes d’accord.

      D’ailleurs si ils se trouve qu’il existe d’anciens maos à l’âme fraiche, qui n’ont pas ranci dans l’univers bourgeois, ou qui cherchent à en ressortir , la gauche révolutionnaire embauche.

      On a besoin d’eux.

    • L’inversion se fait en faveur du trotskysme à cette époque.

    • Cet état de fait est essentiel, surtout que la propagande sioniste s’exerçait (et s’exerce encore bien entendu) avant tout en milieu juif (puisque c’est là qu’elle a les meilleures chances d’être bien reçue), et ce quelque soit le milieu, même révolutionnaire, surtout quand les juifs en question en sont à la tête.

    • Tu crois vraiment que les jeunes militants français de confession juive avaient a coeur de défendre la politique d’Israel dans les années 70 ?
      Non, beaucoup d’entre eux ne faisaient référence à leur judéité seulement par rapport a la seconde guerre mondiale. c’est la même logique, mêlée a un discours tiers-mondiste qui faisait qu’ils soutenaient la lutte des palestiniens.
      S’ils étaient sensible a quelque chose c’est à la culture politique de leur époque : le marxisme, le tiers-mondisme et l’idée de révolution. Ils en avaient rien a foutre de la politique de l’Etat d’Israel. A l’époque ils pensaient que les sionistes étaient tous de droite et impérialistes. Le désaccord avec le FPLP était un désaccord (relatif parce que certains approuvaient au nom de la solidarité révolutionnaire leur action) sur les modes d’action.
      Le sionisme tel que tu le décris aujourd’hui n’était pas un enjeu aussi définit que tu le décris.

    • Bien évidemment, qu’il n’y a pas automaticité ! mais, quand un juif est révolutionnaire et qu’il subit tout le temps la propagande des sionistes à cause de ses origines juives, s’il abandonne la révolution, il a tendance à devenir sioniste plus facilement que s’il n’avait pas été juif.

    • Surtout si, en abandonnant la révolution, il devient pro-américain pour suivre Mao dans ses erreurs de vieillesse !

    • Je suis assez d’accord avec la première partie de ton commentaire ci-dessus ; en effet, ce n’est que vers la fin des années 1970 que la propagande sioniste a réussi à toucher un grand nombre de juifs français. Au début, la propagande sioniste s’est surtout attachée à con-vaincre les chefs d’orgas. Aussi, même si, tout comme toi, je réponds non à ta question, ça n’annule en rien ce que je dis de la vraie cause de la dissolution de la GP. Je ne confonds pas les chefs et les militants.

      Cependant, je tiens à te signaler que le combat contre le sionisme était aussi important que le soutien aux vietnamiens. Et, comme en France il y avait beaucoup d’"Arabes", ce combat antisioniste avait pris une grande importance, contrairement à ce que tu dis, notamment auprès des militants de la GP qui s’occupaient beaucoup des immigrés.

    • Pardon si je me suis mal exprimé ; je ne minore pas le fait que la cause palestinienne ait été importante pour la GP. Je connais le travail du Mouvement des Travailleurs Arabes et l’importance qu’il a eu dans la popularisation de la cause palestinienne au sein du monde ouvrier. Je dis simplement qu’elle n’occupait pas le débat de toute la gauche et surtout que cette cause ne s’exprimait pas en terme de sionisme-antisionisme mais plutôt sous l’angle très marxiste de l’internationalisme prolétarien.
      J’ai relu à l’occasion de notre échange des extraits du livre de Yaïr Auron un universitaire israélien et il cite a plusieurs reprise des communiqués de soutien-critique vis à vis des actions des feddayins. Jusqu’à la fin les militants de la GP ont soutenus l’action des militants palestiniens. Pour eux, dans une transposition de l’histoire de la seconde guerre mondiale, les palestiniens étaient les "juifs" agressé par les fascistes de l’Etat d’Israel.
      A l’époque il existe des tensions au sein de la GP (sa direction s’oppose à Sartre, à la NRP etc...) mais en aucun cas ces tension ne s’expriment en terme de conversion aussi radicale au sionisme et ce n’est surtout pas la cause de la dissolution de la GP.

    • Si, le sionisme est bel et bien la cause de la dissolution de la GP par ses chefs, mais comme quasiment tous les militants de la GP étaient pro-palestiniens, Benny Lévy n’a pas pu dire la vérité toute simple. sinon il se serait fait au moins casser la gueule. Alors, il a tout simplement inventé des prétextes bidons.

      Bon désolé, je suis obligé de te quitter. Bonne soirée à toi. Très heureux d’avoir pu parler avec toi.

    • le big énorme enjeu internationaliste de cette époque, en France, était le Vietnam, la guerre d’Indochine, c’est le conflit , surtout en France, qui a polarisé le combat internationaliste.

      La guerre du Vietnam a pesé énormément sur l’extreme gauche française, comme la révolution cubaine,d’abord parce qu’une partie de ses cadres s’étaient construits dans les réseaux de soutien au FLN algérien, autre ex-colonie française, par l’implication directe de l’impérialisme américain et par les appels du Ché, quelques années auparavant à créer des vietnams partout sur la planète.

      Le thème central du Vietnam est passé assez naturellement dés la fin de la guerre d’Algérie.

      La question du sionisme a peu joué dans tout cela, mais les mamours du buraucrate sénile Mao avec Nixon se sont avérés être des préparatifs de guerre contre le peuple vietnamien, les anti-chambres du soutien de l’impérialisme et de la bourgeoisie chinoises aux kmers rouges, etc.., et finalement très difficilement soutenables.

      Mais je réitère que les maos eurent des militants courageux et de valeur.

    • Ce que vous racontez est bien étrange. Des maos dans le monde il y en avait plein dans le monde, et il y en a d’ailleurs toujours pleins, et même en France (http://www.contre-informations.fr/).

      Quant à Tournel, l’affaire est sortie dès la fin de la GP, rien à voir avec un journaliste...

      Et quant au délire antisémite sur des supposés "sionistes" à la GP, c’est pitoyable...

    • Oui je sais, ça doit rester caché... n’empêche ... Tout concorde !

    • "Quant à Tournel, l’affaire est sortie dès la fin de la GP, rien à voir avec un journaliste..."

      oui, dès la fin de la GP beaucoup de personnes en parlaient (notamment des anciens membres de la direction) mais ça a été écrit et rendu public que plus tard.

    • Je parlais de l’ensemble des révolutionnaires en France.

      La distanciation avec la question des guerres d’indochine à cause des manœuvres du maoïsme chinois qui s’est mis à pieuter dans le même lit que l’impérialisme US et français, a couté cher.

      Les maos français se sont pris une branlée à partir du moment où ils se sont écartés du centre du flux de révolte et de subversion qui courrait.

      Leur conception du parti, et sur la démocratie ouvrière les ont mis en fâcheuse posture. La question du maoïsme chinois les a exécuté politiquement au fond.

      Et je parle bien de la France.

      En Italie ce fut différent. Historiquement (bien avant 68), les trotskystes étaient les mieux placés mais ils ne purent prendre le pas sur les maos.

      L’histoire même du train des choses fit, qu’en l’absence de trotskystes assez puissants, les courants finirent par faire quelque chose d’approchant mais avec beaucoup plus de contradictions.

      On peut comparer, d’une certaine façon, la trajectoire de Lotta Continua et celle de la GP , sauf que la première fut géante à côté de la seconde, et probablement bien plus ouvrière.

      Mais la dissolution de Lotta Continua fut un feu d’artifice et celle de la GP l’extinction d’une braise.

      Sur le maoisme. Il a donné dans le monde des courants féconds, et également des sectes délirantes et meurtrières, des saloperies bureaucratiques et également des partis révolutionnaires authentiques.

      Mais nous parlions bien de la France. Oui le maoïsme n’existe plus trop. C’est comme ça .

      Mais ce furent des militants qui exprimèrent une partie du courant de radicalisation qui secoua la France (et l’Italie) sur la période partant du discours de Khrouchtchev jusqu’à la moitié des années 70.

    • si la l’histoire comparative t’intéresse jette un coup d’oeil sur ce livre : La violence politique et son deuil. L’après 68 en France et en Italie, le livre de Isabelle Sommier.

    • la fin du maoisme français :
      a partir de 1972 les contradictions sont trop fortes à gérer :
      sur les questions internationales (rencontre Nixon-Mao)
      sur la question de la violence politique (le passage a l’acte de certains groupe gène certains militants)
      la déclassification des grilles de lectures marxistes (au profit de la contre-culture et des mouvements sectoriels -feminisme, homosexuels, écolos, régionalistes etc..)
      bref...a partir de 1972 cela devient de plus en plus difficile de se revendiquer du maoisme...

    • @u flic qui signe "mao" :

      Etonnant ce site mao-disco qui suce la bite de Micheal Jackson au nom de la culture "TOUJOURS (sic) portée par les masses" et reprend la these policiere qui tente d’attribuer la paternité du bouquin " l’insurection qui vient" aux braves gars de Tarnac, les asimilants au passage a des hippyes.

      Sinon le coup de l’antisémitisme c’est vraiment digne de la pire des races-de-flics comme argument...

    • On ne va quand même pas pleurer sur la disparition de la GP...

      Cop resitue correctement le contexte historique.

      Ajoutons-y, pour ce qui concerne la GP, une conception folle du prolétariat (réduite aux OS immigrés), une ligne militariste délirante (casser la gueule aux petits chefs) qui aboutira après l’assassinat d’Overney à une prise d’otage, une approche surréaliste du mouvement ouvrier (chasser les révisos), une incompréhension totale de la façon dont les appareils traditionnels du PS et du PC vont chevaucher et canaliser l’onde de choc de Mai 68 vers une perspective électorale (72 premier pas vers le "programme commun" conclu en 73), une extériorité de plus en plus grande vis à vis des luttes réelles (les grandes luttes de la jeunesse de ces années, à la poste, dans les banques, puis LIP toujours en 73)...

      Bref une secte dogmatique et militariste dont l’auto dissolution ne me fit verser aucune larme, ni aucune nostalgie aujourd’hui.

      Quant aux commentaires sur benny Levy, ils sont consternants...
      Lui et bien d’autres militants et responsables de l’extréme gauche étaient juifs, antisionistes et soutenaient le peuple palestinien.

      Sa dérive est bien postérieure et relève de la dérive de nombre de dirigeants de la GP qui termineront leur trajectoire (chacun à sa façon) à droite, voire trés à droite, voire comme "penseurs" du MEDEF.

      Paco ayant adhéré, jeune lycéen, àla LCR en... 73
      Aujourd’hui NPA

    • .......... un peu quand même sur les "obscurs, les sans grades" qui ont payés (cher) la dissolution par le haut de la GP !
      Et puis tous n’ont pas virés au Medef !

      GWERN ( à la LCR sympathisant de 1974 à 1978 militant de 1978 à 1990 ! un peu partout depuis ! )

    • En effet,
      l’expérience de la GP a laissé sur le carreau un certain nombre de militant-es qui avaient crus voir dans cette organisation un moyen de dépasser les contradictions du mouvement communiste international en agissant dans l’esprit du mouvement de mai-juin 1968 sans se trahir.
      Nombreux sont ceux qui n’ont pas retourner leurs vestes et malheureusement ce ne sont jamais eux que l’on entend. combien de militants sont ils restés à l’usine ? Beaucoup ont continuer, sans renier leurs engagements, en s’adaptant.
      Là encore c’est un pan de l’histoire du mouvement ouvrier qui est pris en otage et réinterprété par les "Ex".

    • Que tu le veuilles ou non, Benny Lévy est devenu sioniste après l’attentat palestinien de Münich contre des sportifs israéliens et après la trahison de Mao qui s’allie à l’impérialisme américain, ces événenents ayant lieu tous deux en 1972, et la dissolution de la GP peu après ; la trahison de Mao en février et l’attentat en septembre. L’ordre d’arrivée de ces deux événements a son importance, car Mao attire ceux qui le suivent vers l’américanisme et ensuite l’attentat de Münich est utilisé par la propagande sioniste pour sensibiliser les juifs au sionisme. Donc, dans l’ordre : tout d’abord Benny Lévy est subitement invité par Mao à devenir pro-américain (ce qui sert d’enclume), or les Américains sont pro-israéliens, puis l’attentat de Münich vient servir de marteau ; Benny Lévy n’a pas su résister.

      Que beaucoup de juifs révolutionnaires soient restés antisionistes après ces événements de 1972 est une évidence ; c’est en tout cas vrai à la Ligue où, d’après Krivine lui-même, la direction était principalement juive. À La Ligue, les Juifs révolutionnaires sont effectivement restés antisionistes, mais il ne faut pas généraliser ce fait à la Gauche Prolétarienne.

      Tout d’abord une remarque : aucun juif révolutionnaire appartenant à la direction de la Ligue des années 1970 n’a fini rabbin en Israël, contrairement à Benny Lévy le grand chef de la GP.

      Ensuite et surtout, il était bien plus facile à un Juif révolutionnaire appartenant à la direction de la Ligue de rester antisioniste qu’à un dirigeant juif de la GP. En effet, les liens en le sionisme et l’impérialisme américain sont connus au point qu’on parle souvent d’impérialisme américano-sioniste. Or justement, Mao a fait alliance avec l’impérialisme américain en 1972. Donc un dirigeant maoiste juif qui suit Mao dans cette dérive a franchement bien peu de chance de ne pas devenir sioniste, surtout quand arrive ensuite l’attentat de Münich. Mais justement, la Ligue n’était en rien maoiste et combattait même cette idéologie et n’a en rien subit l’influence d’un Mao devenant pro-américain à la fin de sa vie. C’était donc bien plus facile pour les dirigeants juifs de la Ligue de ne pas tomber dans le piège du sionisme que pour les dirigeants juifs de la GP.

      De plus ce qui a facilité les choses à la Ligue pour ne pas tomber dans le piège du sionisme, c’est qu’à la Ligue, il y avait des théoriciens tandis qu’à la GP la théorie était reléguée aux oubliettes.

    • Là encore il faut que tu nous apportes des preuves ?
      Si Benny Levy est devenu sioniste il doit il avoir des preuves, des textes, des prises de positions....
      En ce qui me concerne je pense qu’il n’est pas besoin de faire intervenir le sionisme (et toutes les définitions que tu mets derrière) pour disqualifier l’action des dirigeants de la GP et expliquer la dissolution de l’organisation ;
      Je ne sais pas a quel titre tu parles (d’où parles tu camarade comme on disait dans le temps) mais il semble que tu as une dent contre la GP et ses dirigeants.
      Tu n’as pas besoin de faire intervenir le sionisme pour les disqualifier. Si tu penses qu’ils n’étaient plus révolutionnaires dis le, mais ne fait pas intervenir des critères qui ne sont pas objectifs. Bref, reste marxiste jusqu’au bout et pose toi des questions en termes de classes et non de religion.

    • si la l’histoire comparative t’intéresse jette un coup d’oeil sur ce livre : La violence politique et son deuil. L’après 68 en France et en Italie, le livre de Isabelle Sommier.

      Désolé, ce ne fut pas pour moi de l’histoire... (.../...)

    • « Si Benny Levy est devenu sioniste il doit il y avoir des preuves, des textes, des prises de positions »

      Un peu de sérieux ! Tu vois le chef de la GP dire à ses propres militants (antisionistes) que lui il était devenu sioniste et que la GP devait le devenir aussi ?

      NON, n’est-ce pas ; sinon, il y aurait eu la révolution au sein même de la GP et benny Lévy se serait fait virer et la GP serait devenue autonome par rapport à ses chefs historiques, et le but des dirigeants de la GP devenus sionistes (aider israël) n’aurait pu être atteint. Le plus simple était de trouver des prétextes bidons pour dissoudre la GP et "compenser" en créant le journal Libération dont les militants sont d’un seul coup devenus les représentants de commerce non payés (les "comités Libé").

      Évidemment, Libé, particule en décomposition de la GP elle-même en décomposition, a continué à se décomposer comme il était prévisible.

      Sinon, NON, je n’ai pas une dent contre la GP. Au contraire. Mais je déteste ses anciens dirigeants devenus pro-américains et pro-israéliens.

      Quant à être marxiste, je le suis au sens du matérialisme dialectique et historique. On ne peut pas toujours trouver un texte signé par la personne qu’on dénonce et qui prouve qu’on a raison. Cela n’empêche pas qu’on ait raison. Par exemple, je ne trouverais aucun texte signé de la main du patron qui vire ses employés pour faire plus de fric et disant qu’il n’en a rien à foutre si ses employés se suicident. Ça n’empêche que c’est pourtant la vérité. Et cela se démontre en procédant de la même façon que je l’ai fait pour Benny Lévy. À part que pour Benny Lévy, j’ai pris bien plus de peine que n’en prennent généralement les gens qui dénoncent les patrons. Note bien cela : le patron ne dit jamais et n’écrit jamais qu’il n’en a rien à foutre que ses employés crèvent quand il dissoud l’entreprise. Il en était de même pour Benny Lévy et le sionisme : il ne pouvait PAS le dire, et encore moins l’écrire.

      Tu dis des choses, mais en sciences (et Marx s’y référait souvent), quand une théorie explicative fonctionne, on dit juste qu’elle est juste. Or tout ce que j’ai dit sur Benny Lévy et le sionisme fonctionne à merveille. Alors, pourquoi veux-tu que je dise que je me trompe ?

      Mieux que ça : seul le sionisme peut expliquer la volonté définitive des dirigeants de dissoudre la GP alors que les simples militants refusaient partout dans le pays cette dissolution. Je ne vais pas refaire encore la même démo. Mes preuves ne sont peut-être pas objectives, elles sont subjectives, psychologiques ou tout ce que tu voudras, mais elles n’en restent pas moins des preuves.

    • Je pourrais répondre.
      Mais, des années après la question (je découvre vos lignes ce 21 sept 2014), serait-ce utile ? Dites.

      Pierre Guillard, ex-membre du CN de la GP

    • Salut Pierre Guillard, je souhaiterais te voir. Jean-Paul Cruse Imbongi@wanadoo.fr http://www.espoir2013.blogspot.fr

  • Dans le genre de coïncidences intéressantes à propos de la dissolution de la Gauche Prolétarienne à cause de sa direction devenu sioniste, il faut tout de même noter aussi que la guerre du Kippour a lieu du du 6 octobre au 24 octobre 1973 et que la Gauche Prolétarienne a été dissoute le 1er novembre 1973.

  • Souvent dans notre presse il est écrit sur ceux qui ont trahi notre combat, j’ai envie de parler des mes anciens dirigeant de la Cause du peule, Pierre victor fini rabin et sioniste, pourtant quand il intervenait lors des réunion du mouvement mao, il était anti sioniste,

    Geismar aujourd’hui, il fait campagne pour Macron, comme Romain Goupil, je ne parle pas de July, je l’ai connu à Libération, certains camarades disaient que July avait des ambitions personnels,

    la dissolution de La cause a été faite sans débat au niveau de la jeunesse mao ; Paris ; je peux raconter comment Sorj Chalendon a réagi.

    quand je monte à Paris, en 1992 je vais sur la tombe de pierrot
    j’ai manqué d’etre tué par les fachos. un responsable du mouvement m’a expliqué" comme Pierrot, il fallait accepter de tomber pour la cause !

  • Suite

    ce qui me gonfle, on reviens sur des fait il y a 30 ans, aujourd’hui, il vaut s’interroger comment nous continuons le combat de Pierrot