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Le départ du cinéaste et penseur Pierre Falardeau ne peut que susciter la nostalgie d’une époque révolue

Publie le lundi 5 octobre 2009 par Open-Publishing
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Le départ du cinéaste québecois Pierre Falardeau pour un monde qu’il nous est facile d’imaginer meilleur marque véritablement la fin d’une époque qui avait commencé en 1976 avec l’élection du parti québecois.

Si j’en arrive à cette conclusion, c’est que j’ai médité toute la semaine sur le sujet. Il n’y a plus d’engouement pour la souveraineté du Québec, en particulier dans les plus jeunes générations. Également, comparativement à 1976, la jeune génération de Québecois de 18 à 35 ans est dans un plus grand pourcentage issue des communautés culturelles, qui pour leur part sont davantage intégrés dans le schème nord-américain que dans le nationalisme québecois.

Et pour ce qui est des jeunes Québecois de souche, ils perçoivent souvent les souverainistes de la génération précédente comme responsables de la débâcle actuelle comme par exemple l’ampleur de la dette, ce qui les éloigne du parti québecois.

De plus notre société est beaucoup plus basée sur l’individualisme qu’il y a trente ans, ce qui rend plus difficile d’établir un projet de société. Demandez-le aux gens du parti Québec solidaire qui en quatre ans d’existence plafonne toujours dans les intentions de votes justement parce qu’il propose un projet de société.

Et savez-vous quoi ? Je crois malheureusement qu’il s’agit d’une tendance de fond irréversible. Oui, c’est vraiment la fin d’une époque.

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