Accueil > Pour des strapontins de vice quelques choses : la division de la gauche de (...)

Pour des strapontins de vice quelques choses : la division de la gauche de la gauche

Publie le lundi 19 octobre 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

Les déclarations surprenantes faites par Jean Luc Mélenchon hier soir sur
France 3 nous amènent à faire les précisions suivantes.

Jean Luc Mélenchon salue un accord pratiquement scellé entre le NPA, le PCF et Le Parti de gauche.
La vérité oblige à dire qu’un désaccord sérieux persiste sur la volonté de construire des majorités de gauche excluant, certes, toute compromission avec le Modem, mais prenant toutes leurs responsabilités jusque dans les exécutifs, dans l’application des mesures qu’elles auront portées devant les électrices et les électeurs.

Reporter cette question au soir du premier tour n’est ni possible, ni sérieux, ni efficace. Toute ambiguïté sur cette question ne permettrait pas de redonner confiance et espoir de changement à nos concitoyens.

Le PCF entend poursuivre ses efforts pour le rassemblement à gauche le plus large, sur la base à la fois de contenus rompant avec les logiques libérales dominantes et d’objectifs politiques clairement partagés.

Quant à la deuxième déclaration de candidature du premier responsable du Parti de Gauche en une semaine, cette fois en Ile deFrance, elle apparaît peu acceptable du point de vue du respect mutuel due aux partenaires et à leur militants.

La démocratie et la concertation sont préférables à l’auto proclamation, elles sont aussi nécessaires à la confiance mutuelle et à celle de nos électrices et de nos électeurs.

Parti Communiste Français, Lundi 19 octobre 2009

Voir les différentes contributions pour la réunion du 16 octobre : FASE - FSQP- Les alternatifs - NPA - PG - PCF - GU - M’peP -PCOF - République et socialisme

En pièce jointe les différentes contributions..

Contribution_du_NPA
Contribution_du_PCF
Contribution_des_Alternatifs

Messages

  • Cela dit, ce que dit le communiqué du PCF n’est pas faux... Et la posture que prend Mélenchon, le gentil qui se démène sans compter pour unir les 2 affreux PCF et NPA... et qui espère en tirer grand bénéfice personnel en 2012, est assez désagréable.

    Il y a aussi le côté "je" de Mélenchon, qui ne colle pas. Quoiqu’on pense de leur stratégie, au moins PCF et NPA emploient plutôt le "nous". Et les décisions émanent d’un congrès (même si tout n’est pas parfait) après débat de tous les militants : c’est mieux que de s’en remettre aux décisions d’un chef, aussi expérimenté et rusé soit-il (32 ans de PSitude, ministre du gouvernement Jospin)...

    Chico

  • Tout cela devient de plus en plus obscur...

    On a bien compris que les choses tournaient autour de places dans les exécutifs des régions.

    Nous connaissons la position du NPA : ses éventuels élus ne doivent pas être soumis à une discipline vis à vis du Parti Socialiste. ils veulent pouvoir dire non quand c’est non et oui quand c’est oui.

    Après j’ai du mal à suivre...

    Le PCF semble vouloir s’allier avec le PS, une alliance sur le programme, etc, en le souhaitant le plus à gauche et de "rupture" qui soit,...ce qui l’amènera à des majos probablement sans trop de rivages.

    Mais surtout on a du mal à penser que ce qui n’a pas été fait jusqu’en 2002 au gouvernement et ce qui n’a pas été fait jusqu’à maintenant dans les régions deviendrait d’un coup possible.

    De toute façon le PCF ne veut pas d’une alliance qui garde toute autonomie à ses élus.

    Pour le parti de gauche on se perd effectivement en conjectures . Il reporte au second tour le choix ou pas d’alliance avec le PS (l’eau trop chaude ou trop froide pour le doigt de pied ?).
    Rappelons que se décider au 2e tour n’est plus un choix collectif mais le bon vouloir du tête de liste. Tout s’éclaire alors...

    Maintenant il est vrai qu’il est drôle de voir des critiques sur la clarté de la part d’un dirigeant qui est dans le marécage des compromissions avec le libéral-nomenclaturisme .

    Tout cela est assez drole alors que la question devrait être facile à régler pour un parti révolutionnaire : Indépendant dans ses actes et ses actions, l’unité ne devant pas permettre de contraindre ce parti à prendre des décisions contre les interets immédiats et historiques de la classe populaire.

    Maintenant on a bien compris que le choquant était d’être tête de liste en Ile de France, c’est à dire, dans le cadre des Européennes qui négocie éventuellement au second tour avec par exemple....le PS.

    Le front de gauche est un combat, constitué de plusieurs fronts interpénétrés...

    Qu’elle est loin la bataille pour le socialisme, le pouvoir aux travailleurs quand des partis se réclamant de cette espérance ne sont même pas foutus de se décider à être indépendants vis à vis d’un parti servant activement les interets de la bourgeoisie (le PS).

    Je remercie le camarade qui a signé "Pour l’Unité et la Clarté", le PUC, ça ça serait un bon sigle.