Accueil > Une République en clair string… doit-on se la faire ?

Une République en clair string… doit-on se la faire ?

Publie le vendredi 23 octobre 2009 par Open-Publishing
5 commentaires

Le pays des Droits de l’Homme montre de plus en plus qu’il est celui des Droits d’un homme… et d’un seul ! Le régime de la séparation des pouvoirs cède la place à celui de leur confusion. L’Etat de Droit vogue de plus en plus vers la monarchie, le potentat ou la tyrannie. L’affaire Clearstream en est la caricature qui marque parfaitement bien le glissement vers une dictature.

Nous prendrait-on pour des poires ?

Apparemment, oui !

C’est à en tomber dans les pommes car, de banane, hier, avec l’affaire Jean Sarkozy, après avoir connu une ère mi-figue, mi-raisin avec Chirac, la République que nous refonde Sarkozy devient celle des « petits amis » quand elle n’est pas celle des « cons potes ».

Du fruit qu’en fit Charles De Gaulle, Nicolas Ier en a produit une marmelade informe nous en crachant les pépins à la face.

C’est la déconfiture totale !

Dans pareille situation, nous ne pouvons être que dans le pétrin et ce, d’autant que le mitron, un homo, autant sapiens que sexuel, enfourné et cuit en Thaïlande mais encore croustillant en France, nous fabrique des chauds pains, dont la musique nous invite à suivre un régime à Vichy et dont la mie n’est acceptable que pour le clan sinon elle devient un vil pain, honni et rejeté.

Le procès Clearstream est éloquent en matière d’hérésie en Droit et sonne le glas de la séparation des pouvoirs et donc de la République à proprement parler cédant la place au potentat.

Pourquoi ?

Nous savons qu’il existe manifestement un règlement de comptes entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy.

Toutefois, quoi qu’ait fait le premier à l’encontre du second, quelle que soit sa responsabilité dans l’affaire, il n’en reste pas moins que l’actuel Président de la République reste un plaignant dans le procès qui se tient aujourd’hui à Paris.

Imaginons, un instant, que la peine de mort soit rétablie en France.

Supposons, que l’ex-premier ministre soit accusé de falsification de documents pour une organisation terroriste et que la Cour le condamne à la peine capitale.

Si tel était le cas, Dominique de Villepin n’aurait-il pas le droit de faire un recours en grâce ?

Évidemment, oui !

La question est de savoir à qui il devra le faire !

Bien sûr, cher lecteur, vous avez compris qu’un recours en grâce ne peut être introduit que devant le Magistrat suprême qui n’est rien d’autre, dans un Etat de Droit, que le Président de la République… Lui-même. Pareille tradition n’est qu’un vestige du pouvoir régalien octroyé à un élu. Toutefois, elle existe et elle a cours.

Ainsi, DeVillepin serait forcé de demander grâce à Sarkozy qui pourtant est lui-même plaignant dans l’affaire. Il deviendrait par conséquent, et incontinent, « juge et partie » à la fois.

Ne sommes-nous pas, si l’on se considère dans une République, en pleine monstruosité juridique ? En pleine hérésie ?

Bien sûr que oui !

Si j’ai noirci le tableau c’est afin de faire prendre conscience que nous sommes en pleine distorsion du Droit.

Pourtant, la chose ne semble pas indisposer grand monde et c’est cela qui doit paraître désolant car soudain le principe de séparation des pouvoirs, base de la démocratie, se voit piétiné.

Imaginons encore que Jean Sarkozy ait achevé ses études de Droit, qu’il soit magistrat et que l’affaire de Villepin lui soit confiée par … Papa !

Pourquoi pas, après tout ?

Bien sûr, dans ce cas l’injustice paraîtrait évidente. Pourtant elle l’est tout autant lorsque l’on est juge et partie à la fois.

Si le Président de la République est touché par l’immunité lors de son mandat a-t-il le droit, dans le même temps, et a contrario d’être plaignant ? Cela paraît tout à fait déplacé sinon injuste.

Donc, il n’est pas difficile de penser que le jugement de De Villepin n’est que la version légalisée d’un règlement de comptes.

Jean Sarkozy n’a pas été nommé Ministre de la Justice… nous aurions vu alors, de manière patente, l’effritement de la République.

De Villepin devrait-il requérir Jean, prochainement ? Mais quand on sert Jean, il faut être aux ordres. De ce fait on sert Pierre… pas étonnant qu’on lave le plancher… car là… on connaît la musique.

Messages

  • Marin réclame 18 mois avec sursis contre Dominique de Villepin pour avoir cautionné “par son silence” la manipulation des fameux listings bancaires.

    Marin devrait d’abord se condamner

    C’est bidonnant , quand on sait que par son silence à la dacg, il s’est abstenu d’agir alors qu’un juge défendait les intérêts du journal X tout en instruisant une affaire sur le patron du journal Y , et que les deux journaux ont croisé leurs participations

    Et c’est le futur procureur général .
    Sa mission sera de créer une MACHINE à ENTERRER

    Affaire d’Etat entre les mains de Mam

  • Une République en clair string.
    Le string étant le seul instrument a vent avec une seule corde,il en brasse des vents le nabot....momo11

  • la peine de mort a été rétabli en france
    par le traité europeen refusé par les français,
    accepté par le parlement.

  • Quelle mascarade ! Personne en France, sauf les naïfs, ne peut ignorer que Villepin, digne représentant d’une caste et non d’un peuple, adoubé mais jamais élu, est non seulement le commanditaire direct de ce complot à 10 balles guidé et aveuglé par sa propre haine pour le vibrion Sarkozy, mais également le zélé mandataire d’un célèbre personnage aujourd’hui retiré de la vie publique, lequel poursuivait de sa vindicte Mr Sarkozy avec le même acharnement, disposé à toutes les félonies pour lui scier la branche et son avenir politique. Parodie d’enquête, parodie de procès, le tout est destiné à distraire le bon peuple et lui faire accroire que les puissants, par ailleurs assez stupides pour se faire prendre la main dans le sac, peuvent "aussi" faire l’objet de poursuites judiciaires. Illusion de justice, enterrement programmé de l’affaire, écœurement, c’est le sentiment qui prédomine aujourd’hui dans cette affaire digne de la république bananière qu’est devenu notre cher pays et, il faut savoir le dire, digne du peuple français, éternel dupe, qui accepte sans renâcler de se laisser gouverner par de pareils furoncles. Peuple français où est passé ton honneur ?