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Que nous joue le PC ?

Publie le dimanche 25 octobre 2009 par Open-Publishing
37 commentaires

le PC est dans la démarche du "on ne peut pas faire autrement", on ne peut pas combattre le capitalisme mais on l’accompagne en essayant d’arrondir les angles.

Il faut dire que le PC au pouvoir avec des accords de gestion a plus privatisé que la droite, il faut dire également qu le PC était au gouvernement Jospin pour le traité de Nice, pour l’ouverture du capital de la poste et a co-gerer toute les "saloperies" socialiste. Je ne me souvient pas qu’il y ai eut des démissions !!!

Maintenant ils se battent contre le traité européen ou la privatisation de la poste...........nous prennent pas pour des cons !!!

Les militants du PC sont surement de bons petits soldats, mais qu’en est-il de ceux du PG ou de Gauche Unitaire, vont-ils commencé à avaler des "couleuvres" après seulement quelques mois d’existence ?

Le NPA est toujours représenté comme "le vilain petit canard", le PC et le PS ne comprennent pas qu’il ne vienne pas lui aussi à la soupe.Cela dépasse leur entendement.

Le PC est un parti sous perfusion, sa direction le sait, seul les militants l’ignorent. Le PC sert au PS a siphonner l’électorat qui serait tenté de voter pour le NPA.

Le NPA, isolé avec les alternatifs et d’autre associations qui n’ont pas vraiment "pignon" sur rue sera facile à être marginalisé.

Le PC ne représente plus vraiment les salaries, les pauvres et les oublies du système, il sert de rabatteur à la social démocratie. Le PS le renumére en lui laissant des élus, et quand il n’aurra plus besoin de lui, quand il aurra redefini ses alliance , alors le PC disparaitra et une vraie gauche pourra enfin emmergé

Esperons seulement que ce ne serra pas trop tard......

Yan Hamar

Messages

  • Depuis 1968, "la vraie gauche" est sensée prospérer sur les trahisons et renoncements du PCF. Autant dire que si cette "vraie gauche" savait se rendre populaire, elle serait à 30 % des suffrages et nos vies ne subiraient pas les attaques incessantes de la droite et de la social démocratie ! Alors franchement, je ne suis pas sûr qu’il y ait une différence fondamentale entre le PC et ses militants fossilisé et la "vraie gauche" et ses militants éphémères !

    • COKE STAR Y parait qu’ils veulent toujours faire passer le fameux plan bricolé "de l’unité contre la droite", laissons les faire ils s’enfoncent complètement, dites le à personne...

    • La vraie gauche n est pas celle qui a participé à plusieures alliances avec le ps . Quel en a été le bilan ? La gauche plurielle a privatisé ou aidé à privatiser france télécom ,le ps avait separe la poste et les telecoms avec la loi quiles,elle s est déclarée impuissante face aux licenciements,résultat le pen au 2eme tour !Oui il faut une vraie gauche INDEPENDANTE DU PS ,qui ne fasse pas dans les executifs le contraire de ce pourquoi elle a été élue, ce n est pas le chemin proposé par le pc ! En effet malgré les declarations sur l autonomie au premier tour par rapport au ps dans plusieurs regions des accords pc ps sont prets a être conclus , on se moque des militants . le npa a raison de refuser ce double language,Jl Melenchon avait dit qu il ne voulait pas un accord a geometrie variable (c est le cas de la position du pc) nous verrons bien si il accepte:region x accord gauche radicale region y accord pcps .Quant a la gauche unitaire ce tout petit groupe n est pas ex npa ou il n a jamais mis les pieds c est une escroquerie politique de le presenter ainsi .En attendant tous ensemble pour défendre le service public de la poste !!!

  • pas des couleuvres mais des boas constrictors....

    Servir la bourgeoisie quand on dit qu’on fait l’inverse est un job à plein temps.

    Bon appétit.

    Organiser la contre-offensive contre le patronat, déblayer le chemin vers le socialisme ça ne se traite pas dans ces salades,

    .... pardon ça ne se traitre pas dans les exécutifs avec la bourgeoisie .

    Allez, un travail : Comment des grands partis de gauche sont devenus puissants ? Évènements, etc, etc

    Comment de grandes conquêtes sociales se sont faites ?

    évènements etc qui ont permit ces conquêtes, etc.

  • Ci-joint offre nationale du PCF ; à lire avant de faire les commentaires délirants ci-dessus. Toujours aussi nul politiquement et d’une totale mauvaise foi !

    OFFRE POLITIQUE NATIONALE DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS POUR LES ELECTIONS REGIONALES

    Les élections régionales de mars 2010, qui se dérouleront à mi-chemin du quinquennat de Nicolas Sarkozy, revêtiront un enjeu très important.
    Elles vont décider des orientations politiques dans les régions, un échelon territorial dont l’importance n’a cessé de grandir, et elles constitueront la dernière occasion donnée à l’ensemble des électrices et des électeurs de s’exprimer sur la politique conduite dans le pays avant 2012.
    Elles se préparent dans une situation politique en pleine évolution, dans un contexte d’urgences sociales, politiques, environnementales, démocratiques grandissantes. Des urgences auxquelles il devient chaque jour plus pressant d’apporter des réponses.

    La crise capitaliste s’aggrave lourdement depuis un an. Chômage, à caractère massif pour les jeunes, fermetures d’usines, plans de licenciements, inégalités et pauvreté, remise en cause des droits des femmes, détresse au travail, atteintes aux libertés, mal vie dans les quartiers, crise agricole et alimentaire, alertes écologiques… tous les clignotants sont au rouge.
    Loin de combattre la crise, la politique de Nicolas Sarkozy et de sa majorité UMP, étale son indécence, en se révélant aux yeux d’un nombre grandissant de Françaises et de Français pour ce qu’elle est : une politique injuste et égoïste au service de la seule classe dominante, des privilèges de l’argent, et des logiques de rentabilité.

    Cette politique développe d’énormes contradictions. Des fonds publics considérables sont mobilisés au profit des actionnaires, des banques et des grands groupes sans aucune contre-partie pour l’emploi, les salaires et les qualifications. Cet argent nourrit la relance de la spéculation sans que soient traitées les causes de la crise. Cela prépare une récession plus grave encore.

    Cette politique est maintenant régulièrement et massivement contestée, comme on le voit avec les luttes multiples qui se développent dans tous les secteurs de la société, comme on l’a vu avec la formidable mobilisation citoyenne contre le projet de privatisation de La Poste. Mais la droite s’obstine à imposer coûte que coûte ses décisions et cherche même à en accélérer le rythme. Nicolas Sarkozy s’enfonce pour cela dans un exercice de plus en plus autoritaire de son pouvoir présidentiel. C’est un véritable bras de fer qui est engagé entre ce pouvoir et une partie grandissante de notre peuple qui exprime le besoin de politiques qui répondent réellement à leurs attentes.

    Face à cette situation, la combativité sociale ne faiblit pas. Mais grandit aussi le besoin d’une alternative politique. Une attente et une disponibilité nouvelles mûrissent dans le pays pour travailler aux constructions qui permettraient à cette alternative politique de voir le jour.

    Rien n’est joué. Car, face à la droite, la confusion règne à gauche sur le projet qui devrait être opposé à cette politique et sur la nature des rassemblements, des constructions politiques, des alliances qui lui permettraient de devenir majoritaire.
    Alors que les attentes, les forces disponibles existent pour construire une issue réellement à gauche, le risque est grand qu’elles se dispersent, se divisent, s’égarent dans des opérations de recomposition qui ne cessent d’être lancées pour obscurcir toute perspective réelle de réponse à la crise capitaliste. Alliances au centre, primaires ouvertes, coupure irrémédiable de la gauche en deux, instrumentalisation de la question écologique à des fins de recomposition... les fausses pistes ne manquent pas, au plan national comme dans les régions, pour conduire les forces de gauche dans de nouvelles impasses, vers de nouvelles défaites, leur faire accepter de nouveaux renoncements.
    Les forces de gauche peuvent se retrouver côte à côte dans des luttes contre la politique sarkozyste, mais à ce jour ne se rassemblent pas sur un projet.
    Le PS parle de rassemblement à gauche mais n’opère pas de clarification forte sur son projet et entretient le flou sur des alliances de second tour avec le Modem. Les Verts parlent eux aussi de rassemblement à gauche mais les listes Europe Écologie poursuivent la construction de rassemblements hétéroclites aux contours et aux objectifs politiques très ambigus. Le NPA quant à lui persiste à refuser la nécessité de travailler à des majorités de gauche.

    Il n’est pas possible d’en rester là. Il est urgent de relever le défi d’une issue politique à la crise actuelle, de sortir de cette confusion, de faire émerger à gauche un nouvel espoir, de s’attaquer sans attendre à construire cette alternative politique majoritaire de gauche qui permettra de répondre à la crise et aux urgences populaires en s’attaquant aux logiques capitalistes. C’est le moment, et c’est possible.

    Nous avons entamé ce travail et cette démarche en faisant le choix à notre congrès de la constitution de fronts. Nous avons concrétisé cette démarche avec le Front de gauche à l’élection européenne, en proposant sur la base d’un projet clair un rassemblement sans exclusive à toutes celles et ceux qui se reconnaissaient dans ce projet. Ce n’était qu’un début mais cela a créé une dynamique. Nous voulons amplifier cette démarche, aller beaucoup plus loin, en portant haut et fort son ambition majoritaire.

    Les élections régionales sont une occasion d’avancer dans cette voie. Tout doit être fait pour que puisse s’exprimer dans ce scrutin de la manière la plus forte et la plus claire possibles le besoin d’orientations politiques et de majorités régionales résolument ancrées à gauche. C’est nécessaire pour le pays et pour les régions.

    D’ailleurs, l’UMP n’aborde pas ces élections comme des élections intermédiaires. Elle veut tous les pouvoirs et ne supporte pas que la gauche dirige vingt régions sur vingt deux. Elle entend faire de la reconquête des pouvoirs régionaux en mars 2010 un tremplin pour relancer l’adhésion à son projet politique et le remodelage de la société qu’elle a engagée. Son projet s’inscrit d’ailleurs dans les politiques européennes qui poussent à la mise en concurrence des territoires, des métropoles jusqu’aux régions, en les soumettant toujours plus aux exigences des marchés.

    Voilà pourquoi les élections régionales auront dans ce contexte un triple enjeu :

    le premier enjeu sera celui des orientations politiques adoptées.
    Soit les régions deviennent des relais, des amplificateurs de la politique de la droite et de Nicolas Sarkozy, ou accompagnent cette politique sans réellement la combattre ; et la crise, les inégalités seront encore aggravées. Soit elles deviennent des pôles de résistance à cette politique, des pôles d’initiatives, de luttes et de propositions pour promouvoir d’autres logiques solidaires, citoyennes, écologiques ; et elles peuvent contribuer à faire reculer la crise, à rendre la vie meilleure à des millions de nos concitoyennes et concitoyens, à faire émerger des choix politiques alternatifs aux logiques capitalistes et aux modèles productivistes.
    Nous voulons des projets régionaux qui portent partout une cohérence nationale forte à partir de plusieurs grands axes de propositions :

    la défense et la promotion des services publics, nationaux et locaux, notamment en matière d’éducation, d’enseignement supérieur, de recherche et de culture ; de sécurisation de l’emploi et de la formation ; de protection de l’environnement ; de transports, d’énergie, de santé et de logement... Une politique de lutte contre toutes les discriminations et pour l’égalité des femmes et des hommes.
    La promotion de nouveaux critères d’utilisation de l’argent, avec notamment la création de fonds publics régionaux que pourraient saisir les salariés et les citoyens, impulsant, en lien avec le système bancaire, la sélectivité des crédits pour favoriser l’emploi, la formation, la recherche, le respect de l’environnement ; et de nouveaux pouvoirs donnés aux salariés dans les régions et les entreprises pour décider et contrôler l’utilisation des fonds distribués. Une réforme globale de la fiscalité et des financements est également indispensable.
    La relance de politiques industrielles, agricoles et urbaines, qui permettent en tous domaines, de répondre aux exigences d’un nouveau type de croissance, d’un nouveau type de développement socialement solidaire et écologiquement durable.
    La conquête de nouveaux pouvoirs pour les salariés et leurs organisations, pour les citoyens, dans les entreprises comme dans les territoires, avec notamment de nouveaux droits d’intervention et des processus de démocratie participative généralisés.

    le second enjeu est un énorme enjeu démocratique.
    La concentration et la confiscation des pouvoirs, portées en germes par la présidentialisation du régime, atteignent avec la présidence de Nicolas Sarkozy un niveau caricatural. Elles s’accompagnent d’une attaque en règle contre les libertés et les droits démocratiques. Mais cela ne suffit pas. La droite veut maintenant engager une réforme des collectivités locales qui est une attaque frontale contre la démocratie locale à tous les échelons, communale, départementale et régionale : sont programmés à terme la disparition des communes et des départements, le transfert massif de service public au privé, et l’impossibilité pour les élus de répondre aux aspirations de leurs populations, avec la limitation des compétences des collectivités et la suppression de la Taxe professionnelle. La création des conseillers territoriaux, cumulant mandat départemental et régional, la constitution de grandes métropoles, un mode de scrutin anti-démocratique seraient autant de facteurs de reprise en main par un Etat au service des grands groupes, d’éloignement des élus des citoyens et de recul grave du pluralisme politique.

    La campagne des élections régionales doivent permettre de révéler ces projets largement ignorés, de construire une large riposte, de revendiquer que les assemblées locales et les citoyens soient consultés sur un tel bouleversement territorial. Elle doit porter une conception offensive de la démocratisation de l’Etat, des pouvoirs régionaux, du rôle des élus, et des services publics nationaux et locaux ; faire preuve d’audace en matière de droits des citoyens et des salariés à intervenir dans les entreprises et les territoires ; faire prévaloir des logiques de coopération entre les collectivités contre les logiques de mise en concurrence.

    le troisième enjeu est celui de l’alternative politique à gauche.
    Les régions se doteront-elles de projets régionaux et de majorités clairement engagées à gauche, à la hauteur des nouveaux défis imposés par la crise et la politique agressive de la droite ? Ou seront-elles le théâtre de recompositions qui desserviraient tout le camp progressiste et surtout l’intérêt des régions et de leurs populations ?

    Les majorités de gauche sortantes ont des bilans contrastés, mais ont permis dans un grand nombre de régions de réelles avancées pour le quotidien de milliers de femmes et d’hommes. Le travail des élus communistes dans ces régions en s’appuyant sur les populations, a démontré qu’il était possible d’obtenir des infléchissements des politiques régionales, de faire prévaloir des projets d’utilité publique. Ces élus constituent de solides points d’appui pour construire avec les populations les réponses de gauche qu’elles attendent.

    Dans le mandat à venir, face à la crise et aux politiques gouvernementales de la droite, il faudra relever de tout autres défis. La gauche doit construire, avec les citoyen-ne-s, en s’appuyant sur la mobilisation et la créativité sociales, des projets à la hauteur. Ce n’est donc pas le moment de baisser la garde à gauche. Les urgences sociales et écologiques sont pressantes, et la gauche gagnera si elle va à ces élections avec des projets ambitieux, novateurs et courageux. La gauche mobilisera si elle va au devant des électeurs avec un projet clair et combatif, qui favorise l’intervention populaire pour faire face aux urgences sociales. Elle ira au contraire à l’échec si elle mise sur des calculs politiciens qui la conduisent à composer avec les idées libérales au moment où celles-ci font la preuve de leur faillite.

    Pour ces élections, il y a donc un enjeu pour savoir où se trouvera, dans les programmes comme dans les alliances, le centre de gravité des majorités alternatives à la droite. Nous le voulons pour notre part clairement à gauche, car c’est la condition de politiques réellement efficaces face à la crise capitaliste, et donc la condition de victoires à gauche construites sur la mobilisation populaire. Cela comptera aussi pour les échéances politiques futures.

    C’est avec l’ambition à nos yeux incontournable de relever ces défis que le Parti communiste lance un appel à toutes les forces, à toutes les femmes et les hommes de gauche représentatifs des courants politiques progressistes, comme du mouvement syndical, social, associatif, issus de la ruralité comme des grandes zones urbaines et de leurs quartiers populaires, à travailler ensemble pour que puisse s’exprimer dans ces élections de la manière la plus forte et la plus claire possibles la volonté de politiques et de majorités régionales résolument engagées à gauche.

    Partout où les conditions peuvent en être créées, où les forces disponibles existent, le Parti communiste propose que ce travail commun débouche, autour d’ objectifs et de projets clairs, sur la constitution de listes de Front de gauche de large rassemblement au 1er tour, qui, à partir mais très au delà des trois forces qui se sont rassemblées à l’élection européenne (Parti communiste, Parti de gauche, Gauche unitaire), permettraient de réunir toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans cette démarche.
    Ces listes pourraient s’ouvrir à des forces nouvelles, et faire une large place à toutes les femmes et les hommes, citoyens, militants du mouvement social, élus locaux, qui dans leur diversité partagent l’urgence de cette démarche de clarté et de rassemblement. Cette unité, cette diversité, cette large démarche de rassemblement, tout en assurant la juste représentation des partis qui l’initient et en s’appuyant sur leurs acquis électoraux, devront s’exprimer dans la composition des listes, jusque dans le choix des têtes de liste régionales et départementales.
    Ces listes, en ouvrant un autre choix à gauche que celui porté par le PS ou Europe-Ecologie, visent à lever une dynamique de rassemblement et de victoire à gauche sur des choix clairs. Faut-il concevoir ces listes en opposition au reste de la gauche ? Non, au contraire, comme nous le proposons, il faut faire de ce front un levier pour faire bouger le curseur à gauche.
    Pour réussir, les objectifs que pourraient se fixer ces listes doivent être clairs :

    Construire de la manière la plus ouverte et la plus participative possibles les projets régionaux clairement ancrés à gauche que devront porter ces listes, et créer autour de ces projets les conditions du rassemblement le plus large.
    Tout faire pour empêcher la droite de reconquérir les régions, et créer partout les conditions de majorités régionales de gauche, avec l’objectif de porter dans ces majorités des projets de transformation sociale réelle, et si les conditions en sont créées de travailler à leur mise en œuvre, jusque dans les exécutifs régionaux.
    Cela supposera de travailler sans ambiguïté au lendemain du premier tour à la fusion des listes de gauche et écologistes, donc à l’exclusion du Modem, dans le respect de l’influence de chacune de ces listes.
    Tout faire pour élire dans ces majorités de gauche le maximum d’élus à même de porter ces objectifs avec détermination durant tout le mandat, notamment en élisant le maximum de conseillers régionaux communistes.

    Si elle est construite dans la clarté et dans l’ouverture la plus large, cette démarche peut aller à la rencontre des attentes de millions de nos concitoyennes et concitoyens. Mais ce sera une rude bataille. Elle doit être engagée sans tarder.
    Le conseil national appelle les communistes à prendre leurs décisions région par région en pleine connaissance de cette offre, en appréciant les possibilités de la conduire dans chacune de leurs régions, en prenant les décisions les plus utiles pour faire avancer les objectifs qu’elle énonce.
    Au delà du débat des communistes qui doit se mener dans le respect de toutes les options exprimées, et des décisions qu’ils ont à prendre en pleine souveraineté, le Conseil national les appellent à faire connaître cette offre très largement dans la population, à prendre tous les contacts nécessaires avec celles et ceux qui peuvent s’y reconnaître.
    Nous voulons mener une campagne offensive et constructive, qui refuse d’alimenter les logiques de division, qui soit axée sur un projet et des propositions de rassemblement, qui porte la perspective de constituer des majorités de gauche sur le contenu le plus transformateur possible.
    Engageons sans tarder et avec confiance, toutes et tous ensemble, dans l’unité des communistes, une très grande campagne des élections régionales !

    L’offre a été adoptée par le Conseil national du PCF le 25 octobre par 126 voix pour, 22 contre et 9 abstentions.

    • et ça, ce n’est pas du bla bla ?C’est de la langue de bois

    • Construire de la manière la plus ouverte et la plus participative possibles les projets régionaux clairement ancrés à gauche que devront porter ces listes, et créer autour de ces projets les conditions du rassemblement le plus large. Tout faire pour empêcher la droite de reconquérir les régions, et créer partout les conditions de majorités régionales de gauche, avec l’objectif de porter dans ces majorités des projets de transformation sociale réelle, et si les conditions en sont créées de travailler à leur mise en œuvre, jusque dans les exécutifs régionaux.

      Cela supposera de travailler sans ambiguïté au lendemain du premier tour à la fusion des listes de gauche et écologistes, donc à l’exclusion du Modem, dans le respect de l’influence de chacune de ces listes. Tout faire pour élire dans ces majorités de gauche le maximum d’élus à même de porter ces objectifs avec détermination durant tout le mandat, notamment en élisant le maximum de conseillers régionaux communistes.

      boas constrictors, himalayas avalés avec les sabots...

      La gestion avec le PS fut la plupart du temps des gestions de droites.

      S’allier sans discipline majoritaire à la rigueur, mais parler de majorités de gauche dans ce cadre là, on est toujours dans le charabia qui essaye de camoufler la soumission à la bourgeoisie.

      Il n’y a rien de délirant ni de mauvaise foi de relever cela , le PCF continue de pousser à s’allier avec le social-libéralisme pour gérer à droite. Il l’a fait, il le fait et il propose de le faire encore.

      La seule concession faite c’est dans la forme, dans le charabia avancé, pour cacher le cadavre dans le placard.

      Oui on peut avoir des élus indépendants qui votent ce qui est bond et dénoncent ce qui est mauvais, travaillent à aider à construire un sujet qui est en dehors de celui de l’appareil de la démocratie limitée.

    • En 40 ans d’existences, ils ont fait quoi, les trotsko-bobo-réformistes de la Ligue, pour la classe ouvrière ? Que dalle ! Essayer de la diviser, peut-être.

      Et aujourd’hui, on les retrouve avec le même discours anticommunistes que les vieux trotskards, les mêmes méthodes. Mais ils ont sacrifié le "communisme" pour passer la barre des 2%. Ca, c’est de la pureté révolutionnaire !

      Ils attendent une chose, c’est pas le grand soir, c’est la mort du PCF et des "stals". Ils préfèrent cracher sur les communistes que sur la bourgeoisie. Comme en 37, à Madrid.

      Pardonnez moi pour ce billet un peu agressif, mais je peux pas croire que des militants ouvriers sincères puissent vouloir la mort du parti qui nous a obtenu les comités, la sécu, le service public... Mais peut-être que ca aussi, c’était de la "collaboration" ?

      En ca, la ligue, le NPA et compagnie, ils servent que le capitalisme. C’est ca, la raison d’être du gauchisme...

      Allez, un petit couplet pour la route :

      "L’dimanche j’sais pas quoi faire,
      L’dimanche j’sais pas quoi faire,
      Je m’invite chez Drucker, la ligue la ligue,
      Je m’invite chez Drucker, la ligue à Léon Trotsky !"

    • a tout ceux qui n’etait pas là depuis quelques mois, j’ai un scoop : la LCR n’existe plus et le NPA n’est pas la ligue......n’en deplaise. Alors militants du PC arretez de tout confondre, la traitrise envers la classe ouvriere vous connaissez. Laissez le NPA tranquille et continuer la social democratie, au NPA il y a de vraie communiste.........entre autre !

    • Dune alias D.B. de triste mémoire...

      A pousser l’entêtement à l’extrême, on devient stupide et déraisonnable...

    • hi hi,

      ça y est....

      les cris de haine...

      j’avais vu que dans des papiers internes il y avait des "chefs" régionaux qui ressortaient la haine du trotskyste avec des arguments moisis... (PC dans le sud)

      C’est donc reparti les petits délires ....

      Alors on reliste calmement en repartant par la fin :

      "L’dimanche j’sais pas quoi faire, L’dimanche j’sais pas quoi faire, Je m’invite chez Drucker, la ligue la ligue, Je m’invite chez Drucker, la ligue à Léon Trotsky !"

      Le PCF a été 2 fois chez drucker, qui s’en souvient ?

      En ca, la ligue, le NPA et compagnie, ils servent que le capitalisme. C’est ca, la raison d’être du gauchisme...

      Tue-dieux ! ils ont participé activement aux privatisations ? Non ?

      Pardonnez moi pour ce billet un peu agressif, mais je peux pas croire que des militants ouvriers sincères puissent vouloir la mort du parti qui nous a obtenu les comités, la sécu, le service public... Mais peut-être que ca aussi, c’était de la "collaboration" ?

      Tu n’es pas agressif , tu es un calomniateur, nuance...

      Le PCF qui a participé aux poussées de la classe ouvrière n’a rien à voir avec les demi-sels actuels qui le dirigent. C’est comme comparer Jean Jaures et DSK, aussi ridicule.

      Je ne souhaite pas la mort du PCF, mais note l’orientation pro-capitaliste de sa direction quand elle manœuvre pour, à nouveau, faire la politique du capital avec le PS.

      Pour rappel le PCF de 1936 ne participa pas au gouvernement d’union de la gauche .

      Ils attendent une chose, c’est pas le grand soir, c’est la mort du PCF et des "stals". Ils préfèrent cracher sur les communistes que sur la bourgeoisie. Comme en 37, à Madrid.

      les mêmes indignités...la même paranoia... Est-ce que tu te rends compte de ce que tu dis ?

      Et aujourd’hui, on les retrouve avec le même discours anticommunistes que les vieux trotskards, les mêmes méthodes. Mais ils ont sacrifié le "communisme" pour passer la barre des 2%. Ca, c’est de la pureté révolutionnaire !

      quand on voit le degré de haine de militants de gauche qui se disent communistes on comprend.

      En 40 ans d’existences, ils ont fait quoi, les trotsko-bobo-réformistes de la Ligue, pour la classe ouvrière ? Que dalle ! Essayer de la diviser, peut-être.

      pas de chance , tu peux te reporter à la composition sociale du NPA, pour le reste, la LCR je m’en fous un peu.

      Tu peux également te reporter à la composition sociale des électorats, leur courbe démographique et les endroits d’implantation.

      La politique se nourrit de faits, pas de calomnies.

      Donc exit le grand parti de la classe ourvière et le parti des bobos,, la réalité ne convient pas exactement à celle que tu avances, un peu inverse d’ailleurs.

      Pour ce qui est des conquêtes je te ferai remarqué que les trotskystes ont d’abord été des communistes, et même dans le NPA il y a beaucoup de militants qui viennent du PCF (moi par exemple) et on n’a pas ménagé nos peines dans beaucoup de batailles.

      Dommage que vous ne soyez pas capables de parler sans calomnier.

    • MGB avec HUE... la fuite en vant dans ............... le mur

    • "La ténacité c’est quelqu’un qui fera tout pour obtenir ce qu’il veut. L’entêtement c’est quelqu’un qui persiste même dans l’erreur."

    • Vraiment bravo pour ce site. Je vous soutiens de tout cœur !!!

    • Oui, sur le fond, mais tant de déclarations générales, de répétitions, une forme qui laisse à désirer.

      Les décideurs communistes ne peuvent ignorer à ce point dans ses rangs, les instits, les profs de collèges et lycées, et même les profs en technique qui écriraient mieux que ça !

      N’était-ce pas aussi le reproche majeur fait à l’ex-défunte Constitution européenne ?

      Alors, de grâce, nettoyez vos stylos, on y verrait plus clair. Nous ne sommes plus au XIXè siècle.

      Et sans doute aussi, les alliances seraient plus adaptées en fonction des régions, autour d’un programme net et non de déclarations générales.

    • Stylo écrit à propos de l’offre nationale du PCF, reproduite précédemment, mais tant de généralités...

    • Les décideurs communistes ne peuvent ignorer à ce point dans ses rangs, les instits, les profs de collèges et lycées, et même les profs en technique qui écriraient mieux que ça !

      Ca fait un sacré moment qu’ils ont déserté le PCF !!!! Ca fait longtemps que t’es pas venu ? :))

  • L’offre nationale du PCF...

    Pour ne pas faire long, aux européennes, le PCF criait :"Unité, unité" pour l’unité et pour des élus bien sur, mais ne se souciait pas du programme et accusait le NPA de sectarisme.

    Aujourd’hui, le PCF veut une base programmatique forte pour faire des alliances, pourquoi pas ? Même si c’était ce que demandait le NPA lors des européennes.

    Mais si le PCF exige des bases programmatiques fortes pour passer des alliances électorales, quelles sont les bases qui le conduisent à passer des accords avec les sociaux-libéraux dans les régions au 1er ou 2nd tour ?

    Juste quelques strapontins ? Oui, tout un programme....

    Jak

  • Énormément de monde ce soir pour fêter la victoire de la motion MGB-HUE dans le CN du PCF... ;-)

  • je suis a la cgt, je suis communiste et je vote NPA

  • J’étais à une réunion de la Fase samedi matin pour le Poitou Charentes. Les camarades communistes du 79 avait eu une réunion, et malgrè qu’ils attendaient les décisions d’en haut ils avaient décidé l’union au premier tour, le NPA inclus, et semblaient bien décidés à ne pas s’allier avec les socialos au second. Donc il semble qu’il y ait un véritable décalage entre la base et les instances dirigeantes.

    Par ailleurs, l’autre problème, se sont les Verts qui vont tenter de bouffer à tous les rateliers afin de suplanter le PS en faisant malheureusement la même politique car pas vraiment anti-capitaliste. Il sont dangereux car se servant de la sensibilité écologique qui commence à être très forte dans l’opinion publique il cache une véritable absence de programme politique, des attaques ponctuelles sur des problèmes particuliers, mais rien de véritablement concret sur le fond ; CA RESSEMBLE DE PLUS EN PLUS À UN DISCOURS POPULISTE...

  • Pour cette direction du PC qui est totalment inhabile une porte de sortie honorable face à l’enfermement dans laquelle se trouve doit bien exister ...

    • Allons allons, ne rêvons pas,... la classe ouvrière n’a jamais su réellement choisir, sinon il y a longtemps qu’elle serait au pouvoir.

      La classe ouvrière, ou plutôt ce qu’il en reste essaye dans le meilleur des cas de sauver individuellement les meubles,... dans le pire elle se suicide.

      Les élections vont être à nouveau une pantalonnade qui ne donnera rien.

    • Là encore c’est assez lucide...

      Il faut faire voler nos mythes fondateurs en éclats sans doute... C’est très douloureux.

      Ca me rappelle un peu la "philosophie à coups de marteaux" de ce bon vieux Nietzsche...

  • Avec la déclaration de Mélenchon ce week end qui enfonce le clou et qui confirme les précédentes déclarations du PC je pense que le NPA est définitivement écarté : but recherché !

    Non seulement le NPA est écarté mais il va être mis à l’index par les 2 partenaires du Front de Gauche : le pretexte sera que le NPA n’est pas assez "ouvert" et trop catégorique sur le rapport aux éxécutifs.

    Je l’avais parié : impossible pour le PC de traîner la casserole des trotskistes, JAMAIS les stals et les trotskos ne se réconcilieront, trop d’animosité passée entre eux et quelques milliers de militants morts aussi.Pourtant j’avais l’impression que le NPA avait fait le premier pas !

    Quel gachis ! Ce manque d’unité fait la part belle à la droite qui se régale de toutes ces divisions et qui sera le prochain grand gagnant !

    La classe ouvrière en a ras le bol de ces éternelles divisions et ne se rendra même plus aux urnes.Reflechissez à toutes ces conséquences et laissez vos égos au vestiaire

  • Le PCF et le PS sont des partis d’opposition enfin je l’explique pour ceux qui ne le savent pas...mais non je rigole ils jouent à se trouver une bonne planque pour les élections ont va assister de ci de là à de belles envolées sur l’exploitation du prolétariat à quelques manifs à des alliances tactiques non ? Et puis ouste à la niche.
    Dictature du prolétariat et syndicalisme indépendant t’es pas dingue ! Non sans blague.
    Communiste c’est un gros mot.
    Perso je ne voterais uniquement quand les partis d’opposition et les syndicats auront fait pliés le patronat par exemple sur les retraites ou un autre grand enjeu social sinon jusque là j’irai à la pêche !

  • La classe ouvrière saura choisir entre les anticapitalistes et ceux qui se compromettent avec le social-libéralisme et la droite(MoDem) pour quelques strapontins.

    A vendre son âme, ses valeurs, ses convictions et sa conscience de classe pour des miettes, on finit par en mourir.

    Et ce n’est que justice.

    Jak

  • C’est le gouvernement PS - PC - Verts de 1997 qui a "ouvert" le capital de France Télécom (vote positif du PS et des Verts "Abstention" du PC).
    On voit le résultat aujourd’hui.
    Certaines veulent mettre les mains dans le cambouis de la gestion capitaliste, soit. Aujourd’hui, à France Télécom, ce cambouis est rouge du sang des travailleurs ...

    Le réalisme au jourd’hui c’est l’anticapitalisme. etre l’aile radicale du Modem, non merci.

    le mouton rouge

    • Arrêtons de faire de la "politique de boutique des son parti". Nous sommes dans la merde depuis des décennies, on n’avance plus et même on recule,... et il y en a encore qui croient que c’est en répétant les erreurs du passé que l’on va progresser.

      Stratégiquement on s’est gouré,... il faut le reconnaître, repensons la politiqua autrement et non plus au travers de nos croyances et fantasmes du passé.

    • C’est assez bien résumé oui :)

  • Le seul but de la direction du PCF est bien sur de signer une alliance avec le PS pour anéantir définitivement tout espoir de créé une alternative sincèrement anticapitaliste...

  • Beaucoup de salive pour rien !

    Il y a ceux, comme le PC, qui pensent qu’une majorité transformatrice est impossible sans le PS, et ceux, comme le NPA, qui pensent qu’elle n’est possible que contre le PS.

    Tout le reste découle du choix qu’on fait sur cette question !

    • Tu "rates" une étape si je puis me permettre, qui condamne ton analyse, et qui permet de dire que au delà des apparences formelles, ce que l’on voit se jouer ce n’est que l’affrontement entre l’incarnation des deux phases d’un même système de pensée.

      Et c’est ça qui politiquement est intéressant et doit nous faire réfléchir - nous devons analyser ce qui se passe là, sinon en plus d’être difficile à supporter ces échanges de doux noms d’oiseau ne serviront à RIEN.

      Je suis bien désolée de le faire, ce constat, car j’espérais un peu que le NPA (une part de très humain en moi qui espère toujours que si "un autre" peut faire le boulot à notre place... :)) ne sauterait pas à pieds joints dans ce type de piège grossier mais... patatras, il l’a fait - pour le PC hélas ça fait un moment que j’ai compris qu’il était trop tard— "les autres"... ils n’existent pas - désolée !

      LL

    • ce que l’on voit se jouer ce n’est que l’affrontement entre l’incarnation des deux phases d’un même système de pensée.

      Désolé, je comprends mal cette phrase !

    • Ce n’est pas dur à comprendre.

      Si le NPA était vraiment dans une autre logique politique que celle du PCF ( ils se distinguent mais à la marge) même pas en rêve il n’aurait mis le doigt dans cet engrenage - et ce depuis les Européennes. Donc pour moi pas de surprise.

      Je ne dis pas que bcp de camarades au NPA ( comme au PCF d’ailleurs) soient dans cette logique différente mais manifestement, ils ne sont pas majoritaires, loin de là.

      Il va falloir se rendre à l’évidence ! Il y a au NPA AUSSI ,et entre autre, un pb d’analyse te de critique de ce qu’est et peut être LA POLITIQUE dans le système actuel, capitaliste ,et donc ,de ce qu’elle doit devenir.

      NPA PCF PDG etc toutes et tous "font", majoritairement, "de la politique " de la même manière. "A la papa" dirais-je.

      C à d , "SANS PHILOSOPHIE".

      C’est dommage.

      Voilà est ce plus clair ?

      LL