Le gouvernement français dépassé par l’affaire Polanski (zaz)

Avertissement :

L’Ocsena est un collectif critique qui, sur le plan théorique, considère l’humour comme l’arme heuristique et démocratique par excellence. Dans les faits, il peut se trouver que nous soyons très mauvais, mais tous les bons esprits reconnaissent par chance que c’est encore notre meilleur côté.

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Abstract :

L’affaire Roman Polanski est "re-très-mal-venue" dans l’ambiance surchargée de la France sarko-hexagonale ? Après un démarrage en fanfare complètement raté sur le sujet, le gouvernement ne sait plus du tout où il en est. Sous le feu des plâtres qu’il reçoit de tous côtés, pour le moment, le gouvernement se tait.

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Précédente réf :

– "Polanski, le dénouement imminent" ! (zaz)

http://ocsena.ouvaton.org/article.p...

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D’aimables lecteurs viennent de nous adresser un vif reproche :

Vous avez l’air de soutenir Polanski, alors qu’en vérité il mériterait, pour ce qu’il a fait autrefois, qu’on lui passe les rougnolles et le gland à la congélation azotique !

– Notre réponse est que nous n’avons en aucun cas soutenu Polanski qui n’est plus en soi ici notre exact sujet, nous posions seulement la question politique et stratégique de savoir ce qu’il faut penser au fond de ces glands d’Américains, de ces glands de petits suisses et de ces glands de Français en tant qu’ils sont de près ou de loin concernés par l’affaire ! Vous saisissez la nuance ?!

Nous ne contestons pas dans le principe la légitimité américaine de vouloir autant que possible, même avec un certain vache retard technique, juger un délit ou crime commis autrefois chez eux et resté impuni.

Nous en contestons cependant au passage l’élément non écartable de caprice médiatique (un certain procureur, et blablabla, vous savez... ), auquel nous n’avons nullement nous à satisfaire, et nous en contestons à notre égard la forme : la demande artificieuse en effet faite dans notre dos d’extrader Polanski vers les USA est en toute simplicité une double inimitié américano-helvète faite à la France.

Il importerait que le gouvernement français nous rende compte calmement, s’il le peut, de ces points-là (A défaut d’un mieux, ce serait déjà instructif et probablement marrant.)

Le porte-parole du gouvernement a exprimé qu’il fallait "laisser les justices américaine et suisse faire leur travail." Fort bien !

La spontanéité populaire a retraduit cette déclaration très nullissime de la façon suivante : "le sale travail doit être fait salement !"

Vindiou ! Que la France d’en-haut bouge beaucoup les bras partout ! et qu’elle est en même temps si petite !

"Médiatisation et Justice"

De la médiatisation de l’affaire Polanski en France dès le départ et de ce qui en a résulté de fatales contreperformances des top-milieux artistiques et politiques (lesquels ont un quasi-monopole de parler, et se sont autoplantés au degré où l’on sait), il n’y a plus grand chose à ajouter.

La sanction a été sévère. La vérité à retenir -mais qui n’est pas encore nettement retenue- est que ces deux milieux dominateurs sont "cordialement" dépréciés sinon haïs de tous aux exceptions près bien sûr des esprits "intégrés" : -que sont les bobos supposément cultivés, -les cuistres qui se la raconte, -et peut-être les malheureux intérimaires artistes vivotant de ce qu’on leur laisse à manger. -Idem en politique. Il y a encore des petits qui chantent complaisamment toujours pour les grands.

Le grand drame global est sans doute, entre diverses choses, une médiatisation forcené de la vie publique et de la justice. Outre les politicards toujours à l’ouvrir pour en jouir, pensons à la sarabande habituelle des avocats... La publicité des débats devient leur miteuse publicité à eux. On pensera à Clearstream et à bien d’autres exemples.

De la qualité outre-atlantique de la vie publique et judiciaire, nous ne dirons rien de désagréable n’en étant assurément pas assez familiers. Il nous semble cependant qu’on a entendu d’étranges voix qui auraient gagné aussi sans doute là-bas à la fermer. On pense tout naturellement au gouverneur de Californie.

Le web s’est exprimé, il est sûr que ça ennuie beaucoup de gens "en charge", on reviendra sur la question.

Comment lutter contre la médiatisation de berde qui pourrit tout dans ce pays ?

Pas de solution nous direz-vous ! La liberté est trop sacrée.

L’ocséna propose que l’expression soit totalement libre comme il se doit, mais penche pour que l’expression proprement nominative soit pour tout le monde, du citoyen au président, réduite en France à dix occurrences par an.

Quel soulagement !

Déjà ne plus entendre Frédéric Lefebvre, mais "le porte-parole de l’UMP", ne plus entendre François Fillon, mais le premier ministre, etc. ce serait tellement de paix à chaque heure pour l’âme de chacun d’entre nous !

De toute façon on vient de s’en apercevoir utilement, Roman Polanski n’est en principe pas expulsable aux Etats-Unis du simple fait qu’il ne dispose pas d’un passeport biométrique dans la forme stupide exigée par les autorités de ce pays. (Les Américains nous ont assez emmerdés pendant trois ans sur ce sujet pour qu’on s’en souvienne clairement !)

Par ailleurs, c’est le deuxio et c’est notre vraie contremesure française, il dispose depuis ce matin d’un passeport diplomatique en bonne et due forme qui lui a été délivrée à la suite de son élection nocturne en urgence à L’Académie des Inscriptions et Belles-lettres où un fauteuil était vacant. Polanski est désormais intouchable en raison de la convention de Vienne.

"Polanski : la victime demande l’abandon des poursuites"(lefigaro.fr)

Les assoc sont évidemment furibardes : mais qui nous a fait cette victime irresponsable ? ne jouant pas le jeu, ne comprenant rien à la Justice et queuedalle à l’exemplarité du pénal ?

Elle serait elle-même suspecte d’un conflit d’intérêt actuel que ça n’étonnerait personne. Une forte rumeur dans la presse people accrédite que Samantha pourrait recevoir son propre rôle dans le prochain film éponyme de Roman Polanski.

Bref, Samantha fait comme qui dirait de l’entrave à la justice américaine, elle pourrait même -s’il faut pousser- retirer sa plainte faite à 13 ans seulement qui lui avait été soutirée de façon pas fair-play à un âge où elle était encore largement mineure.

"Après l’invraisemblable succession d’affaires minables venus très drues ces derniers temps (Hortefeux, Polanski, Mitterrand, Jean Sarkozy, Clearstream, etc.), on se pensait quand même peinards pour quelque temps :"

Eh bien, pas du tout ! Charles Pasqua, qui vient de prendre un an de taule ferme contre son gré, nous enjoint vivement à rentrer dans le secret défense pour y compter les ventes d’armes et les nombreux dessous de table.

Polanski face à cela, excusez ! mais malgré l’histoire de cul, ça fait franchement de plus en plus étriqué !

Augustule

Les Etats-Unis, à la barbe de Paris et sans trop se gêner , enlèvent pour les menus plaisirs de leur justice un citoyen français, certes cinéaste mais coupablement queutard. Pas de capacité réactive proprement intelligente ici. Mais bien sûr ! que voulez-vous que Paris fasse, à part boycotter le cinéma hollywoodien et l’importation des couteaux suisses.

Paris en vérité n’existe plus !

C’est aujourd’hui ce pur et simple constat de décès qu’il faut bien faire. Complètement nécrosée à l’intérieur comme on l’a vu ces dernières semaines (et hier encore avec l’affaire Pasqua), complètement entubée à l’extérieur par ses propres amis, étoilés ou à croix blanche, qui l’investissent par les narines, la France n’est plus.

Sans doute devient-il nécessaire de déposer au plus vite Nicolas Augustule !

"Polanski : Johnny Hallyday : Qu’on foute la paix à Polanski !" (Le Parisien.fr)

Tu vois ! même Johnny s’y met !

– Oui mais Johnny en prend un peu à son aise. Soutenir un type qui a violé la petite pendant 20 ans et lui a fait deux enfants avant de la rendre à ses parents, permets-moi de te dire que c’est très irresponsable.

– Mais Polanski n’a pas fait tout ça, tu confonds avec l’affaire Jaycee. Toutefois au passage, tu comprends clairement pourquoi les Américains veulent tant faire un gros exemple.

– Ouais ! Mais quand Roman fera le film, il faudra absolument garder l’épisode des vingt ans dans le scénario, ça fait plus sérieux et ça crédilise la justice américaine.

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien. Avec la participation active des Nosotros Incontrolados !

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée
– http://ocsena.ouvaton.org