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Région PACA Conférence régionale du PCF

Publie le dimanche 8 novembre 2009 par Open-Publishing
14 commentaires

Vous trouverez ci-dessous un Appel adopté par la Conférence Régionale du PCF en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cette conférence , qui a réuni plus de 200 délégué-e-s des différentes fédérations a adopté cet appel à une très large majorité, reflétant les débats préparatoires dans les différentes sections.

C’est à l’échelle de la Région un évènement fort.

Il me semble également que la méthode choisie, une "offre nationale" indiquant une orientation et une décision prise à l’échelle des militants de chaque région est bien la seule possible. Que vaudrait à notre époque une méthode d’imposer un choix national contre la volonté des militants locaux ? Je préfère une façon de faire qui favorise l’échange, le respect des positions des uns et des autres, et qui favorise les évolutions.

Ainsi sans doute si dans les Alpes Maritimes, où dès le 2 septembre on tenait à Antibes un débat sur le thème "Réussir avec le Front de gauche", comme avec la cantonale partielle de Nice ( avec une candidate conseillère municipale PCF de Nice et un suppléant NPA ) notre préférence était visible, la méthode retenue pour élaborer notre proposition régionale à permis de gagner à cette préférence dans la Région de nombreux camarades pour qui ce n’était pas forcement partagé au départ.

Il y a là dans la méthode et sur le fond, le choix d’un Front de gauche durable. Il y a là quelque chose que me semble-t-il n’ont pas saisi les personnes qui pensaient au printemps que le choix du Front de gauche n’était que conjoncturel pour les Européennes.

Vous trouverez également ci dessous des extraits d’un article paru cette semaine et qui revient sur le fond de cette démarche.

Texte

Conférence régionale PACA du Parti Communiste Français :
Appel pour un Front de gauche régional

Pour une région de résistance et d’alternative, plus juste et plus solidaire,

Face à aux ravages du capitalisme et de la politique violente menée par l’Europe libérale et le gouvernement de droite, antisociale, antidémocratique et antiécologiste,

En réponse aux attentes populaires qui s’expriment dans le pays, comme ce fut le cas lors de la votation citoyenne pour l’avenir de La Poste,

Avec la volonté de construire une gauche vraiment à gauche pour être à la hauteur des défis.

Nous lançons un appel à l’ensemble des hommes et des femmes de notre Région.

Nous nous adressons à celles et ceux qui sont engagés dans le mouvement social, altermondialiste, associatif, culturel, écologiste et citoyen, au monde du travail, aux forces politiques disponibles, afin de débattre ensemble de la construction d’un large Front de gauche en vue des élections régionales de mars prochain et du contenu d’une politique alternative. A une large majorité, la conférence régionale du PCF a fait le choix de proposer aux communistes de s’engager dans cette direction. Ils se prononceront par un vote entre les 19 et 21 novembre prochains.

Nous voulons mener avec ténacité la bataille des idées et faire grandir un projet ambitieux, permettant à la gauche de battre la droite. En faisant ce choix, nous ouvrirons des perspectives politiques nouvelles, nous permettrons des avancées plus significatives encore pour la vie quotidienne, nous créerons les conditions d’une dynamique populaire et citoyenne nouvelle, nous agirons concrètement pour le rassemblement de la gauche sur une politique qui affronte les logiques capitalistes.

Marseille, le 7 novembre 2009

Extraits d’article
"Pour concrétiser une telle gauche, populaire, de courage, de combat et de responsabilité, la proposition politique est donc une liste de Front de gauche ouvert au premier tour des régionales, avec l’ambition d’un rassemblement de toute la gauche au second tour.

Une proposition qui correspond au potentiel d’aujourd’hui

Il s’agit finalement de débloquer la contradiction entre la situation de la société française aujourd’hui et l’incapacité actuelle de la gauche d’y répondre politiquement.

La société française souffre de la crise, résiste et lutte, concentre des attentes de justice sociale, s’inquiète des crises écologique, financière, alimentaire,etc.. Dans les couches les plus populaires, on désespère trop souvent de la politique.

Des échecs au siècle précédent de tentatives de « socialisme réel », tombées en même temps que le Mur de Berlin, à la faillite de la sociale démocratie dans son acceptation du libéralisme, en passant par les limites des expériences gouvernementales de la gauche en France même, la question d’une gauche relevant le défi d’un dépassement du capitalisme, d’une transformation sociale et écologique est posée.

Les réponses à cette question doivent s’élaborer à la fois concrètement et théoriquement, dans le déploiement d’un cheminement politique, et ce à chaque moment du combat politique.

Les impasses ne manquent pas. Le renoncement à la transformation sociale, y compris par des alliances « au centre » comme l’envisage certains dirigeants socialistes. Ou bien « l’écolo-capitalisme » porté par « Europe Ecologie » de Daniel Cohn-Bendit, lequel vient d’encourager les Verts allemands dans une alliance avec la droite dans la Sarre, contre une majorité de gauche qui aurait pu se former avec Die Linke.

Nous ne sommes décidément plus en 2004, et pour la clarté politique comme pour l’efficacité d’une dynamique, il y a la nécessité d’une liste de large front, clairement ancrée à gauche au premier tour des régionales. Pour mieux unir toute la gauche ensuite, avec un centre de gravité du rassemblement bien à gauche.

Le concret du Front de gauche

Depuis 2002, plusieurs évènements politiques ont marqué inégalement le paysage. Des évènements comme la campagne référendaire de 2005 contre le TCE, ou bien la récente « votation citoyenne » contre la privatisation de La Poste ont montrés les ingrédients du succès : des objectifs clairs et partagés, une implication populaire, des formations politiques jouant leur rôle en articulation avec le mouvement social dans sa diversité et l’ambition de rassemblements majoritaires.
A l’inverse, lorsqu’il y a des conflits non résolus dans les objectifs politiques (ou bien un repli étroit sur une seule « gauche radicale » contre le reste de la gauche) alors l’échec est au rendez-vous. En a témoigné l’échec des collectifs anti-libéraux en 2006 et la présidentielle de 2007.

C’est pour dépasser ces obstacles que le PCF a initié il y a un an une démarche de fronts, dont une des principales concrétisations a été le « Front de gauche pour changer d’Europe » au printemps dernier. Loin d’être une démarche circonstancielle (1), ce Front de gauche, qui n’est pas un « cartel d’organisation », mais un processus politique largement ouvert sur la société, trace son sillon pour permettre des rassemblements larges et efficaces, aptes à ouvrir la voie à des perspectives politiques majoritaires. (2)

La proposition politique mise en discussion publique pour les régionales n’est pas seulement une simple réédition ou prolongation de ce qui s’est fait aux européennes, mais une nouvelle étape largement ouverte sur le mouvement social et en discussion avec d’autres forces susceptibles d’être parties prenantes d’un rassemblement audacieux. Mais elle s’appuie sur ce qui concrètement, dans le réel, a commencé à ouvrir une fenêtre d’espoir au printemps dernier.

Dépasser tous les renoncements

La proposition politique en discussion permet de dépasser les renoncements à la transformation sociale portés par le social-libéralisme. Elle permet aussi de dépasser une autre forme de renoncement, celui qui se résigne à l’impossibilité de l’émergence de majorité de gauche en se repliant sur la seule « gauche radicale ».

Dans une déclaration nationale le NPA indique « il faut enregistrer qu’existent deux gauches dotées de programmes contradictoires qui interdisent de gérer ensemble les régions ». Il y aurait donc finalement à gauche un « pôle PS » et un « pôle NPA », les deux antagoniques entre eux, pour le plus grand bonheur de la droite et du patronat. C’est justement cette situation là qu’il convient dans l’intérêt des femmes et des hommes de gauche de bousculer.

A noter que cette divergence structurelle du NPA n’est pas qu’avec le PCF, ainsi sur son site internet le 22 octobre il fustige « les alliances libérales » de Die Linke en Allemagne au motif que celui-ci propose au SPD la constitution de majorité de gauche dans les villes et Länder, partout où c’est possible.

A noter aussi que le PCF, comme le Front de gauche (voir la proposition commune du 28 octobre) ne disent pas qu’il faut automatiquement participer à des exécutifs, mais bien « si les conditions en sont créées », notamment du point de vue des contenus de projets.
Mettre « sous le tapis » cette divergence pour faciliter un accord ne serait rendre service à personne, car ce serait fragiliser la construction unitaire et perdre en dynamique politique.

Les jours à venir diront où se situe finalement le NPA par rapport à la proposition politique ouverte du Front de gauche.
Mais, sans attendre, la bataille populaire face à la droite est à déployer dans toute la population." (texte complet sur www.le-patriote.info )
Jean Paul Duparc

(1) ils ont été nombreux les commentaires à l’époque, assurant que le Front de gauche ne dépasserait pas l’expérience des Européennes, Alain Krivine à l’époque pariait même que « le PCF reviendra dans le giron du PS pour sauver ses élus ».
(2) Voir par exemple les interviews de Christian Picquet dans L’Humanité du 5 octobre, « le Front de gauche est une réalité incontournable » ou de Marie George Buffet le 18 septembre « Il faut que le Front de gauche soit durable » ou bien encore la déclaration commune PG, PCF, et GU « Poursuivre, élargir, enraciner le Front de gauche ».

DOCUMENTS

La déclaration du Front de gauche du 28 octobre, faite lors d’une rencontre entre le PCF, le PG, la GU et le NPA, les Alternatifs et d’autres forces de gauche

http://www.pcf.fr/spip.php?article4027

Un texte de présentation de la proposition nationale faite par le PCF le 24 octobre. Celle-ci étant actuellement présentée et débattue dans l’ensemble des régions.

http://www.pcf.fr/spip.php?article4004

Messages

  • Bon on éteint les lampions, l’ami DuParc n’a cessé d’insister lourdement à une série de circonstances que toutes les portes devaient rester ouvertes, et il ne parlait pas là du NPA puisque c’était dans le cadre d’un débat avec le NPA.

    Le PCF continue de maintenir le flou et est malhonnête avec ses militants et la population, en ne se positionnant pas sur la question des alliances de second tour.

    Oui ou Non le PC va-t-il s’allier avec le PS au second tour pour continuer dans les exécutifs ?

    C’est à dire gérer avec un parti qui est pro-capitaliste et libéral ?

    Tous les charabias ampoulés recherchent à dissimuler à la population cette question jusqu’au dernier moment .

    Du classique et du traditionnel.

    Tous les charabias sur une liste indépendante ne valent strictement rien si, pour ce qui compte, sur les actes réels, le PCF gère en faveur du capitalisme ensuite.

    Donc ce qui est en question pour le PCF c’est de reconstituer l’union de la gauche ensuite, sans ce qui permet l’indépendance des élus. Quand on fait un accord de gestion qui permet un exécutif, il n’y a plus d’indépendance.

    Alors, oui ou non gestion dans une majorité dominée par des libéraux ?

  • A noter aussi que le PCF, comme le Front de gauche (voir la proposition commune du 28 octobre) ne disent pas qu’il faut automatiquement participer à des exécutifs, mais bien «  si les conditions en sont créées », notamment du point de vue des contenus de projets. Mettre « sous le tapis » cette divergence pour faciliter un accord ne serait rendre service à personne, car ce serait fragiliser la construction unitaire et perdre en dynamique politique.

    et les conditions ?

    est-ce que le PCF met dedans ne pas voter de subventions au privé ?
    ne pas financer d’établissements privés ?

    quelles sont-elles ?

    • "Si les conditions sont réunies" le NPA pourra être associé au FdG, indépendant du PS au 1er tour (bien sur), et ainsi le % acquis permettra au FdG d’être en bonne position pour négocier un max de places avec le PS sur les listes du 2ème tour.

      QUE FAIT LE NPA DANS CETTE CUISINE ÉLECTORALISTE ?

      Jak

    • Dans la proposition du PCF du 25 octobre :

      "Tout faire pour empêcher la droite de reconquérir les régions, et créer partout les conditions de majorités régionales de gauche, avec l’objectif de porter dans ces majorités des projets de transformation sociale réelle, et si les conditions en sont créées de travailler à leur mise en œuvre, jusque dans les exécutifs régionaux."

      Donc dès la proposition du PCF du 25 octobre, comme dans le texte Front de gauche du 28 octobre, il n’y a pas d’automatisme à la participation aux executifs.

      par ailleurs sur 1O conférences régionales du PCF qui se sont tenues ce samedi, une seule n’a pas confirmée l’offre nationale, et encore le vote des adhérents est à venir. Une la Bretagne a différé sa décision, le débat est réel. et les autres, y compris des régions où les choses n’étaient pas assurées, ont privilégié le choix du Front de gauche

      on est très loin "du tiers voire de la moitié des régions" qui iraient avec le PS dès le premier tour comme certains le prédisaient en se déclarant "extremement déçus" par l’offre politique nationale du PCF

  • De toute façon, pour trouver des prétextes,

    on peut faire entièrement confiance

    aux dirigeants du NPA/LCR,

    qui feront tout pour ne pas participer à ce

    rassemblement (Front de gauche) qui

    je le précise reste ouvert à toutes les forces

    anticapitalistes.

    Au sujet de la participation à l’éxécutif avec le PS

    aprés le second tour, la condition :

    pas de gestion avec le MODEM.

    et pour que le programme soit vraiment

    de gauche c’est très simple

    Il faut que le NPA participe à ce rassemblement

    anticapitaliste (Front de gauche)

    pour que notre score impose au PS

    un programme vraiment à gauche.

    • "ce rassemblement qui reste ouvert à toutes les forces anticapitalistes" ? ? ?

      Est-il sous-entendu que le FdG est une force anticapitaliste ?

      ETONNANT ! que ce soit le PdG ou le PCF, AUCUN DES DEUX NE SE REVENDIQUENT DE L’ANTICAPITALISME.

      "Il faut que le NPA participe à ce rassemblement anticapitaliste (FdG) pour que notre score impose au PS un programme vraiment à gauche" et surtout un maximum d’élus pour le FdG.

      En 81, c’était la même ritournelle, "il faut des ministres communistes pour que le PS fasse une vraie politique de gauche", et le PC n’était pas à 2 %...
      Résultat, la gauche a davantage privatisé que la droite et Jospin a fini par avouer qu’il ne pouvait rien faire contre les délocalisations et les licenciements en 2002.

      La vocation du NPA c’est de renverser le capitalisme, ce n’est pas de participer à des exécutifs où il sera minoritaire et donc obligé de gérer le système. Il faut laisser cela aux autres, ils savent très bien servir les intérêts de la bourgeoisie.

      Alors pourquoi "faut-il le NPA avec le FdG" ?

      Pour avoir davantage de voix, davantage d’élus et surtout enlever l’obstacle NPA qui empêche de gérer en rond le capitalisme et qui apparaît seul capable de garder le cap.

      Compromettre le NPA, qui s’est construit sur l’anticapitalisme, en le faisant participer à la gestion socialo-libérale des régions et ENFIN une 2ème "gauche plus rien" est possible POUR 2012.

      Jak

  • Dans une déclaration nationale le NPA indique « il faut enregistrer qu’existent deux gauches dotées de programmes contradictoires qui interdisent de gérer ensemble les régions ». Il y aurait donc finalement à gauche un « pôle PS » et un « pôle NPA », les deux antagoniques entre eux, pour le plus grand bonheur de la droite et du patronat.

    Parce que le patronat est malheureux quand c’est la politique du PS qui est mise en oeuvre ?! Tu plaisantes ou tu es sérieux ? Environ 10 points de PIB passés du travail au capital essentiellement sous gouvernements de gauche. Ce n’est pas une opinion, c’est un fait. Et le prix des 35H, payé cash par les salariés (flexibilité, pouvoir d’achat...). Et etc...

    A mon avis la seule chose qui pourrait inquiéter un minimum le patronat en ce moment serait justement une alliance qui rompe avec la "roue de secours" PS (quand la droite est crevée), une alliance à gauche du PS (NPA, PCF, PdG, Alternatifs etc.), indépendante du PS, et appuyant au maximum dans le sens d’une convergence des luttes et du développement des mobilisations.

    A noter aussi que le PCF, comme le Front de gauche (voir la proposition commune du 28 octobre) ne disent pas qu’il faut automatiquement participer à des exécutifs, mais bien « si les conditions en sont créées », notamment du point de vue des contenus de projets.

    Là c’est vraiment nous prendre pour des abrutis : bien sûr que "les conditions en seront créées", bien sûr que le PCF s’alliera au PS (le bilan des majorités sortantes est considéré comme bon par la direction du PCF).

    Pourtant, si on a un minimum d’exigence, on sait bien que dans 5 mois la politique du PS sera toujours la même, celle du parti de Strauss-Khan, Lamy, Fabius (mister stock option) et autres. Donc si on est sincère, on dit : "les conditions ne sont pas créées, ne seront pas créées, donc on est indépendant." La seule raison de cette formulation ("si les conditions bla bla bla..."), c’est de préparer un ralliement au PS un peu discret, pour ne pas trop choquer les militants de base et les électeurs qui y sont opposés.

    Chico

    • Chico ..J’étais délégué à la conférence regionale PACA et je n’ai pas entendu d’intervenants , y compris Coppola , souhaiter l’alliance avec le PS . A part le Maire de Septèmes les vallons et la petite fédération des basses alpes , un conseiller régional du var et les hésitations compréhensives de la section d’Arles , l’ensemble des délégués veut mener campagne pour un front de gauche élargie dés le premier tour et tout faire pour un score à deux chiffres le plus haut possible . Beaucoup d’intervenants ont ciblé les quartiers populaires ,où le taux de chômage et d’abstention sont très élevés , comme principal objectif de cette campagne électorale pour qu’ils réintègrent la vie politique dans une option anticapitaliste ...

      Je souhaite que le NPA , LO et tous les révolutionnaires s’associent à ce rassemblement pour isoler le PS électoralement . D’ailleurs entre nous Ce parti de notables bien payés fait tout pour se discréditer dans l’électorat de gauche et révolutionnaire . A nous de saisir notre chance pour le bien du peuple ....Notre projet sera discuté ,amendé par des propositions et contre propositions , par tous les militants et adhérents de ce front . Il en sera de même pour les candidats ...La démocratisation du PCF se poursuit grâce à l’action des militants de terrain qui ne s’en laissent plus compter ...

      La situation politique exige la fin de la délégation de pouvoir..Certains partis , même révolutionnaires , doivent en tirer les leçons . La politique ne s’élabore pas dans les médias mais avec les gens dans les quartiers et les entreprises . L’UMP-PS ,en ce 20 ème anniversaire de la chute du mur de Berlin , font la même erreur stratégique qu’Honecker et les vieux caciques du SED en supprimant les libertés,en accentuant les répressions , en continuant à favoriser les riches en pleine crise du capitalisme . L’histoire renvoie les plats à ceux qui croyaient à la fin de l’histoire . Il ne faut pas bouder notre bonheur de retrouver toute notre place dans le combat révolutionnaire pour créer une autre socièté pour et par le peuple ...

      Régionales ou pas ..Union de tous les révolutionnaires pour abattre le capitalisme le plus vite possible ...

      Bernard SARTON ,section d’Aubagne

    • Bernard, tu me cites des phrases, des mots prononcés lors de ta réunion (critiques du PS). Mais tu seras d’accord avec moi pour dire que seuls les faits comptent. Donc on verra d’ici quelques mois si c’est toi ou moi qui se plante.

      Je suis persuadé que le PCF s’alliera systématiquement avec le PS dans les régions, toi tu penses l’inverse. Donc RV dans quelques mois, et si je me suis trompé, je ferai amende honorable et le dirai haut et fort. Je te lis régulièrement et suis convaincu de ta sincérité, donc je ne pense pas que tu me sortiras une explication bidon comme quoi le PS aurait changé et serait revenu à une politique de gauche, ce qui justifierait la nouvelle gauche plurielle etc...

      Salutations militantes, et RV fin mars.

      Chico

  • Le PCF n’arrive pas à couper le cordon ombilical de soumission au libéralisme (incarné là par le PS).

    C’est donc l’impasse, ils refusent toujours de se mettre en position de soutenir ce qui fait avancer et de refuser ce qui fait reculer .

    Une chance historique est à nouveau sabordée par le PCF, ce parti ne veut toujours pas être clair vis à vis des alliances avec les libéraux.

    Au fond c’est bien la capacité d’appuyer ce qui fait avancer la classe populaire et de tonner ce qui fait le jeu de la bourgeoisie.

    Le mode d’emploi du PCF là est ce qui fit l’impuissance dans les majorités de gauche, la corruption et au final des politiques au service du patronat.

    • Il n’y a pas que le PCF pour ne pas vouloir rompre avec la sociale-démocratie.
      Il y a aussi Mélenchon et le PG. Malgré des discours enflammés du tribun démontrant à juste titre les méfaits de la sociale-démocratie qui a défait tous les partis socialistes et communistes européens, le PG , Mélenchon, veut s’associer à eux. Pour les faire pencher à Gauche ? alors qu’il n’a cessé de démontrer que c’est une imposture vouée à l"échec, ou besoin personnel de réintégrer comme un éventuel trublion de façade ses camarades de 30 ans ?

      L’union de l’autre gauche doit se faire avec tous ceux qui refusent de mettre ou de remettre le doigt dans l’engrenage suicidaire de la compromission.

      L’objectif prioritaire de cette nouvelle union de toute l’autre gauche, ne peut être de voir ses fidèles partisans conserver ou acquérir le statut d’élus, comme c’est le cas pour le PCF et le PG, mais bien d’enraciner durablement une alternative crédible de Gauche !!! La priorité des priorités est de redonner aux citoyens de gauche qui en majorité ne sont pas encartés confiance et espoir.

      Et là je rappelle les célèbres phrases de La Boëtie dans "Discours de la servitude volontaire" :
       « Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres. »
       « Pour que les hommes, tant qu’ils sont des hommes, se laissent assujettir, il faut de deux choses l’une : ou qu’ils y soient contraints, ou qu’ils soient trompés. »

      Alors, que naisse et que vive cette union de toute les Gauches sans compromission.

  • Et que pense les communistes de PACA de "L’appel pour de développement de l’industrie durable" fait à Gardanne le 29/10/2009.

    Cet appel s’inscrit dans les états-généraux de l’industrie coproduit par Sarkozy et les directions confédérales.

    On Peut y lire que les signataires appellent "une industrie économiquement viable, respectueuse de l’environnement et socialement responsable".

    Que signifie la "viabilité économique" en régime capitaliste sinon licenciements, blocage des salires, intensification de la charge de travail ?

    Cet appel se prononce aussi pour le renforcement de la "coordination industrie/enseignement". Cette coordination ne se manifeste-t-elle pas partout par la prise de contrôle du contenu éducatif et des structures de l’enseignement national ?

    Enfin, comment un conseil régional de "gauche" pourrait-il refuser des subventions à des entreprises adhérentes des structures signataires dudit appel ?

    Une fois de plus, entre les discours de "gauche" du 1er tour et la dure réalité de la collaboration de classes, c’est un abîme qui est creusé. Abîme se traduisant toujours par plus d’abstention populaire, de désespérance sociale, de tentations Lepéniste.

    Alors on fait quoi ? On se bat pour redonner vigueur à l’anticapitalisme et au socialisme ou on continue ?

    Quentin

    Signataires de L’appel de Gardanne :
     le préfet des B-d-R ;
     Gaudin, maire UMP de Marseille ;
     les élus régionaux du PS (Vauzelle, Guérini…) ;
     le maire PCF de Gardanne ;
     le président de la chambre de commerce de Marseille…

  • En PACA le terrain est vraiment propice pour que la gauche radicale soit devant le PS de Vauzelle au 1er tour et ainsi imposer des mesures anticapitalistes à la région .