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Le NPA prêt à partir dans l’unité aux régionales

Publie le dimanche 8 novembre 2009 par Open-Publishing
7 commentaires

Le NPA a affirmé dimanche son souhait de poursuivre les discussions avec la gauche radicale pour une éventuelle alliance aux régionales de mars, mais a exclu de participer à des exécutifs régionaux "dominés par le PS et Europe-Ecologie", contrairement à ce que souhaite le PCF...

PAS d’AFP sur BELLACIAO SVP
L’AFP ne le veut pas !

La suite donc :

http://www.france24.com/fr/20091108-r-gionales-le-npa-ouvert-lunion-pose-conditions

Messages

  • Maintenant la balle est dans le camp du PC : il faudra choisir entre le PS et le NPA.

  • Si la position du NPA est officielle ,c’est un pas positif vers l’unité de la gauche radicale au 1er tour des régionales .

  • le texte

    modifications proposées par le NPA au texte du Front de Gauche du 28-10-2009

    Nos listes sont celles de toutes celles et ceux qui aspirent à rendre majoritaire une alternative à la logique du système capitaliste, du libéralisme et des modèles productivistes.
    Voici les bases de notre accord :

    Les régionales auront un double enjeu, local et national. Il s’agira de battre la droite. Mais il faut aussi que les politiques de droite et patronale soient battues et que, en lien avec les mobilisations populaires, des mesures d’urgence sociales, démocratiques et écologiques radicales inédites soient mises en œuvre. Telle est notre ambition, celle d’une gauche antilibérale et anticapitaliste unie, en phase avec les mobilisations populaires sociales et écologiques.

    Notre alliance se pose ainsi en alternative de la recomposition rose/orange/verte au centre qui s’affirme. Nous ne voulons pas d’une alternance sans changement, nous ne voulons pas gérer le système en nous contentant de le tempérer sur le plan social et écologique.

    Nous voulons changer les rapports de force. Nous voulons défendre un programme radical permettant de donner des réponses à celles et ceux qui souffrent des conséquences de la crise économique, celles et ceux qui sont inquiets de l’avenir de l’humanité confronté à une crise écologique d’une gravité exceptionnelle.

    Nous voulons la rupture, pour en finir avec le chômage et les licenciements, contre les privatisations, pour la mise en place d’un grand service public bancaire, pour la défense du pouvoir d’achat, la réduction du temps de travail, le droit à la sécurité sociale et à la retraite, pour la reconversion écologique, la mise en place d’un grand service public de l’énergie, pour le droit à l’éducation pour tous, contre toutes les formes de discrimination et d’oppression.

    Nous déclinons ce programme de rupture en mesures régionales, en lien avec les mouvements sociaux

    Nous tournerons la page des politiques de renoncement qui dilapident l’argent public pour les intérêts privés ce qui suppose de ne pas se laisser enfermer dans le carcan budgétaire et institutionnel qui risque de se durcir encore avec la réforme territoriale annoncée.

    Il s’agit de mobiliser les fonds publics dans le strict intérêt des classes populaires
    et dans le cadre d’un plan conséquent de lutte contre le réchauffement climatique.

    Cela passe par exemple par
     l’arrêt de toute subvention, au patronat, aux lycées privés, à la formation professionnelle contrôlée par le Medef ;

     par la récupération des fonds publics versés aux entreprises qui ont licencié ;

     par la mobilisation des fonds publics pour l’emploi public territorial statutaire ;

     pour le développement du service public de formation professionnelle, les lycées publics ;

     par le développement des services publics de transports gratuits.

    Un accord national pour la constitution de listes au premier tour indépendantes de celles présentées par le PS et Europe écologie.

    Ces listes répondront à trois objectifs indissociables :

     changer les rapports de force à gauche en faveur de la ligne de transformation sociale,

     battre la droite

     et rassembler une majorité autour d’un projet vraiment alternatif à la logique du système qui est en crise aujourd’hui.

    En particulier autour des mesures que nous pourrions porter ensemble.

    Elles s’engageront à défendre ce programme dans les futurs conseils régionaux.

    Elles affirmeront leur volonté de les mettre en œuvre à la tête des régions, partout où nous nous jugerons en situation de le faire.

    Il doit s’agir d’une politique de rupture cohérente, déclinée dans les régions, changeant réellement la vie des citoyens en donnant la priorité aux besoins sociaux, écologiques et démocratiques contres les logiques capitalistes, libérales et productivistes.

    Nos listes s’engageront, sans ambiguïté, à faire barrage à la droite en se rassemblant avec les autres listes de gauche au 2ème tour à l’exclusion de tout accord avec le Modem, dans le cadre de fusions « démocratiques  ».

     La liste arrivée en tête au 1er tour fusionnant avec les autres listes de gauche et écologique proportionnellement au 1er tour. Nous demanderons le même engagement au PS et à Europe Écologie.

    Notre volonté est de porter des projets de transformation sociale réelle dans les régions.

    Si les conditions en sont créées nous pourrons travailler à leur mise en œuvre jusque dans les exécutifs régionaux car la gestion des régions ne peut s’envisager que comme un moyen d’atteindre nos objectifs.

    Notre participation est donc liée aux conditions qui la rendent possible. Il s’agit de la possibilité de mettre en oeuvre les points essentiels. de notre programme et du rapport de force permettant effectivement de les appliquer.

    Cela ne sera pas possible dans le cadre d’exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe Ecologie qui mènent des politiques d’adaptation au libéralisme. Cette hypothèse exclut toute participation du Modem ou d’une quelconque organisation de droite.

  • allez les gars c’est juste une question de dialectique, maintenant il faut faire l’unité sans participer a la gestion de la social démocratie, mais seulement des fusions democratiques

    • Ce qui est lamentable, c’est de faire des contorsions avec la réalité. Le NPA n’a jamais conclu d’accord ni fait de compromis lors de la réunion du 2 novembre, le NPA a juste pris acte que la position du FG était différente du PCF, donc qu’il fallait réévaluer notre position. Le PG est grand pour choisir à moins que vous ayez peur qu’ils se barrent.
      Vous nous reprochez de faire le jeu de Sarkozy, étrangement le PS vous reproche la même chose. Vous faites le second tour sans avoir fait le premier tour, là c’est lamentable. Autant partir avec le PS dès le premier tour, comme la gauche plurielle, cela aurait plus de sens et plus de cohérence que ce que vous faites actuellement.

  • Merci au NPA pour cette position claire, unitaire et anti capitaliste, dans le respect des électeurs (qu’ils soient du PS, du PC et autres).
    D’ailleurs, c’est une "tradition" du mouvement ouvrier que de laisser diriger l’organisation arrivée en tête (ex dans les CE d’entreprises ...).
    Aller dans les exécutifs quand on est minoritaire, c’est en général avoir une arrière pensée