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11 Novembre 1918, tandis que le champagne coule à flots...

Publie le mardi 10 novembre 2009 par Open-Publishing
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Chez les fondeurs de canons et d’ obus, les de Wendel, ancêtres du Baron Seillière, ce maître de Tom pouce, liquidateur du programme social du CNR, les cimetières, les hospices et les prisons se remplissent de morts, de mutilés, d’ insoumis.

Leurs coffre-forts ne peuvent plus contenir les franc-or convertibles jusqu’ en 1928.

Comme toujours leur fortune c’ est nous, Notre misère c’est eux.

Des millions d’ hommes sont morts, mutilés, venus d’ Afrique, d’ Asie, du Magreb pour un conflit entre deux puissances industrielles dont ils n’ avaient que faire.

Des terres ravagées, des milliers d’ hectares de forêts détruits, des millions d’ animaux massacrés.

Il y eu des révoltes, des mutineries comme celle des marins de la Mer Noire et c’est ce souvenir que l’on doit commémorer.

Quelques monuments aux morts leur rendent hommage et surtout honnissent la guerre.

 Troupes française hors d’ Afghanistan
 Dissolution de cette armée de métier au régime de retraite plus que spécial

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