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J’ai la mémoire qui flanche…

Publie le mardi 10 novembre 2009 par Open-Publishing
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J’ai la mémoire qui flanche…

Pour donner suite à l’article intitulé : « Le passé et le présent sulfureux du "roi républicain" », paru sur ce site ; d’ailleurs il s’agit d’une pâle copie, l’ersatz du modèle "républicain" étasunien, et dont il y a encore peu, Sarkozy exaltait les mérites, se déclarant fervent et inconditionnel admirateur de ce modèle, insistant très lourdement sur les qualités exceptionnelles du président Bush (dont tout le monde connaît l’impéritie légendaire, sauf dans *certains secteurs, dont l’industrie pétrolière, la finance (banques, assurances, etc.), le complexe militaro-industriel, l’économico-politique commercial, la culture propagandiste via ses relais naturels tels les médias, les agences d’opinion (faussement qualifiés d’"instituts" de sondage) ou de publicité, etc., et un fervent soutient à tous les ultra-friqués).

*après la crise des "subprimes mortgage" (papiers pourris), on est envahi par un doute qui contraint à se poser quelques questions.

Dans cet article, on y suit pas à pas l’évolution des membres du clan Sarkozy aidé du couple Balkany, creusant leurs "trous" à Neuilly et Levallois-Perret (1) ; ainsi, il a pu préparer tranquillement son élection à la présidence de la république (il faut ajouter à cela que rien n’eut été possible sans la complicité active de Chirac) (2) puis de caser tous les membres de son clan dans les différents fromages de la République, publiques ou privés, locaux, nationaux et internationaux ; en retour, les Balkany sont récompensés de leur servitude (consentante il est vrai) par de multiples avantages directs ou indirects, de toutes espèces.
Après ses différentes bévues, et une obstination frisant la démence, il se met à dos la majeure partie de l’électorat conquis d’avance (c’est-à- dire, une petite douzaine de pour cent de Françaises et de Français, *d’indéfectibles électeurs de la candidature de droite le fameux noyau dur…), une partie importante des caciques de l’UMP, et une grosse majorité de Françaises et de Français qui le honnissent un peu plus chaque jour.

*voir à ce sujet les réélections de Balkany ou bien celle, bien qu’indirecte, de Dassault (le fils du père) et tout dernièrement dans une partielle de la douzième circonscription des Yvelines où Douillet remporte à reculons son élection (il s’agit, après l’étude des résultats de cette élection, d’une reculade majeure d’une bonne partie de l’électorat UMP) ; malgré cela, Sarkozy et les membres de son gouvernement tentèrent, mais en vain, de détourner cette "victoire" à des fins propagandiste et au seul profit du "monarque républicain".

Sur un site aux ordres, qui résume cette situation abracadabrantesque par un titre ronflant et très orienté : « Sarkozy confronté à l’impopularité et au mécontentement de la majorité ». De quelle majorité s’agit-il ? Ce titre équivoque en diable en dit long sur les manipulations à venir… En sarkozie tous les coups médiatico-propagandistes sont permis.

Je vous ferais grâce du commentaire des derniers sondages (dont tout le monde connaît la réelle fonction), car, bons ou mauvais les méthodes usitée sont tout à fait contestables ainsi que les commentaires de "spécialistes" soutenant ces pseudos résultats. (3)
Dans l’article cité plus haut, un volet avait été occulté ; parce que les médias inféodés et le personnel politique en général s’évertuaient à taire ces informations, respectant l’omerta faite sur le sujet. Est-ce un gage de soumission ou est-ce pour ne pas froisser le "monarque républicain" ? That is the question !

Nous allons combler cet oubli (censure serait mieux appropriée) et développer abondamment le sujet.

Sarkozy est un sioniste convaincu, et ses prises de positions personnels (les parlementaires n’ont jamais été consulté quant à notre participation à la guerre, et d’ailleurs aucun d’entre eux a fait de demande dans ce sens) sur l’envoi de troupes et de matériels français en Afghanistan, ou lors de la ratonnade israélienne en Palestine (énième opération punitive portant le nom de "plomb durci") qui ont d’importantes implications sur l’orientation de la politique étrangère de la France.

Sarkozy a de plus en plus de mal a dissimulé ses accointances avec le lobby pro-israélien (et au sein de son gouvernement, plusieurs de ces membres ont très ostensiblement affichés cette tendance). D’ailleurs à ce sujet, ne vient-il pas de nommer, Valérie Hoffenberg, au titre de représentante spéciale dans le processus de paix au Proche-Orient ?
À ce titre Sarkozy l’a chargé de soutenir, selon le communiqué officiel de l’Elysée, toutes les initiatives susceptibles de créer un climat favorable à la paix dans des domaines tel que l’économie, la culture, l’éducation ou encore l’environnement. Comment peut-on croire un seul instant qu’Hoffenberg, par ailleurs conseillère UMP de Paris, ainsi que directrice de l’AJC pour la France (American Jewish Committee), mouvement extrémiste (ultra-sioniste) dont la réputation n’est plus à faire, notamment aux États-Unis où il est très actif. Comment ne pas comprendre que ce choix révèle des complicités au plus haut niveau de l’État français avec un mouvement belliciste ? Serait-ce là encore, la preuve de la perfidie dont la Présidence française cultive la singularité ?
Tous les analystes un tant soit peu sincères, pensent que cette guerre est perdue pour les occidentaux, qu’elle sera un second "Vietnam" pour les troupes d’occupation (une coalition de forces occidentales sous commandement militaire étasunien et l’égide de l’OTAN ), qu’il faudra tôt ou tard plier bagages et lever rapidement le camp (4) ; pourquoi Sarkozy s’obstine-t-il de la sorte ?

Ses "alliés" (5) ont tous un dénominateur commun, tous accréditent l’hégémonie colonialiste des États-Unis et d’Israël. Dans cette affaire peu de partis ou d’organisations nationales et internationales manifestent et s’opposent aux conflits en cours.

On peut ajouter à cela que les réunions plus ou moins informelles de club de "réflexion" tel que le « Siècle », (6) il y en a bien d’autres, un peu sur le modèle des "think thanks" étatsuniens, mais qui ne sont que de pâles copies des "originaux", car ils ont nettement moins de moyens financiers et pompent allégrement les résultats élaborés par leurs "grands frères".

Conclusion provisoire : Malgré les paroles et les conseils rassurants de conseillers tel que Giacometti, Buisson etc., nous assistons au naufrage inéluctable de la sarkozie ; cet accident de parcours (pour la France évidemment), entraînera dans son sillage tous ceux qui compte en sarkozie, les membres du clan, les godillots du gouvernement et tous les faux-bons amis, les profiteurs en tous genres, etc.

Les vrais décideurs (ceux qui paient et donnent des ordres), suite aux impérities à répétition (et le bordel qu’elles créent au sommet de l’État, vont l’abandonner incessamment sous peu en rase campagne.

Les autres, les vrais et les faux soutiens, le renieront publiquement (perdant toute dignité, en supposant qu’ils en aient une) jurant leur grands dieux qu’il n’était pas leur chef-leader. Panique et exubérance irrationnelle clôtureront ce lamentable spectacle.

Et pour finir, l’effondrement de la sarkozie revêtira deux aspects, et nous aurons droit à deux versions médiatiques opposées et irréconciliables, soit aux démentis cinglants des membres du camp sarkozien (du moins ceux qui n’auront pas décampé avec armes et bagages), et l’autre version dont les tenants seront les vrais décideurs (ceux qui paient et donnent les ordres) accéléreront le mouvement de sortie de Sarkozy, ne pardonnant pas au principal intéressé l’incurie généralisée et de moins en moins gérable, et ceci avant que la situation ne devienne trop ingérable.

NOTES

(1) disons qu’il s’agit de la face légale de leur petits arrangements, pour paraphraser Balkany, il s’agit là ( cette mise en garde à peine voilée s’adresse à leurs contradicteurs, et ils sont de plus en plus nombreux ) du respect de la "démocratie" *représentative, insistant (non sans une certaine ironie) sur la légitimité des mandats qu’ils ont obtenu grâce au suffrage "populaire" ; à l’évidence les Balkany et consorts ne représentent qu’une infime frange des Françaises et des Français, et en aucun cas leur particularité ne serait être mise en exergue ou généralisée !

(2) un épisode tout à fait révélateur des turlupineries de l’État (déliquescent) RPR /UMP dans les affaires judiciaires du couple Pasqua-Chirac. Môsieur Pasqua rappelle sèchement Chirac au réalisme ; ce dernier fait une tournée de promotion pour ses "mémoires" ; Pasqua menace de faire des révélations (preuves à l’appui), sur des affaires le concernant (elles sont nombreuses et encore impunies à ce jour). Ce dernier comme à son habitude et l’incroyable culot qui le caractérise, dit ne plus très bien se souvenir de ces affaires… c’est comme dans la chanson qu’interprétait Jeanne Moreau dans l’un de ses films : « J’ai la mémoire qui flanche… je m’souviens plus très bien, si c’était moi ? Si c’était lui ? Ou si c’était moi ou lui ? qui tapait dans, qui tapait dans, qui tapait dans la caisse ! » Le rôle du vieillard faussement sénile à déjà été joué par une crapule pire encore que nos comiques nationaux, Pinochet ; (sans oublier notre "monarque républicain", Sarkozy, dont la "virginité" est quelque peu fanée). On connaît la propension de Chirac à tirer de grosses ficelles (et dans son cas des cordes), mais il devrait se méfier à la fin elles peuvent rompre !

(3) sur des médias inféodés, radios, télés, etc., on nous tartine l’avis de spécialistes compétents (dans tous les sens du terme), qui s’ennuient et nous ennuient avec un baratin auquel ils ne croient plus eux-mêmes.

(4) Et dans cette période charnière ( l’abandon de l’Afghanistan à son triste sort ) il est a craindre que les pertes humaines ou en matériel soient très lourdes, et par contre-coup les collabos (le gouvernement Karzaï et ses affiliés) auront aussi a en payer le prix fort.

(5) De droites comme de gauches, car contrairement à ce que voudraient nous faire croire les sionistes, le sionisme est une doctrine politique extrémiste dont le but et l’idéologie dépassent les frontières de l’interminable conflit local et territorial ; cette doctrine revendique la colonisation et une forme d’épuration ethnique comme une idéologie politiquement correcte (les arabes israéliens sont trop souvent considérés comme des citoyens de seconde zone, et le pouvoir israélien s’en méfie), d’autre part Israël (comme beaucoup d’autres États d’ailleurs) participe directement ou indirectement au soutien logistique (livraisons de matériels de répression ou de guerre) et militaire (l’envoi sur le "terrain" de conseillers militaires) à des dictatures telles que celles qui sévissent en Colombie et au Honduras, par exemple.

(6) Voici la composition non exhaustive des membres du club de réflexions le « Siècle » qui se réunit chaque mois place de la Concorde, apparemment toute la "crème" que compte les dirigeants ( les vrais maîtres) et leurs redevables ( les marionnettes ) :

Denis Kessler (soutien actif d’un ultralibéralisme pur et dur), Étienne Lacour, Claude Bébéar, Jean-Marie Colombani, Alain Minc (ses conseilles coûtent très chers à ceux qui y prêtent attention ), Maurice Lévy, Dati , Eric Besson, Anne Sinclair, Jean-Pierre Chevènement, Hubert Védrine, Elisabeth Guigou, Alain de Pouzilhac, Serge July, Patrick Poivre d’Arvor, Dominique Strauss-Kahn, Jacques Rigaud, Simon Nora, Thierry Breton, Nicole Notat, Sarkozy, Raffarin, Fillon, Lionel Jospin, Laurent Fabius, Louis Schweitzer, Michel Pébereau (banquier et conseiller "es" banque de Sarkozy), Odile Jacob, Claude Imbert, Laurent Joffrin, Denis Jeambar, Anne-Marie Couderc, Marc Tessier, David Pujadas, Jean-Marie Messier (écarté poliment après le scandale Vivendi), Emmanuel Chain, Edouard de Rothschild, Jean-François Copé (rival théorique de Sarkozy), Michèle Cotta (comme son successeur très introduite dans les sphères du pouvoir politique), Bernard Boulito, Robert Badinter (démissionnaire), Teresa Cremisi, Richard Descoings, François Nourissier, Noëlle Lenoir, Sylvie Pierre-Brossolette, Martine Aubry, Bernard Kouchner, Louis Gallois, Antoine Bernheim ( banquier et mentor du clan Sarkozy), Olivier Schrameck, Luc Ferry, Jean-Claude Trichet (grand défenseur des paradigmes ultralibéraux), Philippe Jaffré, Bertrand Collomb, André Lévy-Lang, Renaud Denoix de Saint-Marc, Pierre Bilger, Gérard Worms, Etienne Davignon, Ernest-Antoine Seillière (mauvais financier), Jean Peyrelevade (conseiller professionnel du pouvoir, quel que soit le pouvoir), Michel Bon, Louis Gallois, Martine Aubry, Jean-Christophe Le Duigou, Bertrand Eveno, Bernard Pivot, Hélène Ahrweiller, Lisette Mayret, Simone Rozès, Françoise Chandernagor, Pascal Lamy, Arlette Chabot (celle que Sarkozy embrasse avant chacune de ses prestations sur les chaînes du service public)...

Bien sûr Sarkozy ne s’est pas emparé de l’idéologie sioniste, il est membre actif de ces "think thanks" ou "clubs de réflexions" chargés de favoriser un axe atlantico-sioniste ; ils ont pour fonction de faciliter les rencontres de toutes ces personnes (et beaucoup d’autres). Parmi ces groupes on distingue : IFRI, Groupe de Bilderberg, Forum de Davos, Rand Corporation, etc.

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