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Le piège des exécutifs

Publie le mercredi 11 novembre 2009 par Open-Publishing
35 commentaires

On comprend que le désir magique "d’unité" pousse à vouloir être dans les exécutifs régionaux pour "peser", tirer "un peu plus à gauche" ...
Le PC, Mélenchon qui ont été dans divers gouvernements dirigés par le PS savent bien que malgré leur poids de l’époque, leur idéaux, leurs programme, c’est le poids dominant du PS qui l’a emporté.
Que feraient Mélenchon et le PC dans des exécutifs régionaux sinon échanger quelques mesures plus à gauche contre l’acceptation d’une politique résolument libérale ? (exemple de la privatisation de France Télécom en 1997, et des conséquences ravageuses)
D’autant que cette politique résolument libérale va chercher du renfort du côté des Cohn-Bendit et du Modem.
NPA-PG-PC seraient réduits à être l’aile radicale du Modem ?
De plus l’irruption d’une alternative radicalement anticapitaliste ne peut se réduire à une discussion entre quelques militants.
La situation est à la résistance plutôt qu’à l’offensive. Baisser la garde sous prétexte de rapport de force fargile, ce serait éteindre les espoirs en ne laissant comme perspective que les arrangements politiciens dans le cadre de l’Etat au service des exploiteurs.
Mais l’offre politique du FG est en cohérence avec la stratégie syndicale de saucissonage et d’extinction des foyers de lutte l’an dernier.
Le NPA a raison de garder un cap qui permet de conserver de l’espoir et d’aider à tracer une route pour ceux qui ne veulent pas baisser les bras.
hasta la victoria ... !

Messages

  • Des listes autonomes du Fdg au 1er tour qui fusionneront ensuite avec le PS et Europe-Ecologie pour constituer des majorités de gestion à dominante centre gauche,mais où est la construction d’une alternative ?

    Le PG a fait un gros pas en arrière ! Au début, il était pour participer aux éxécutifs si les conditions le permettaient, et maintenant il est pour la participation aux éxécutifs avec le PS sans aucune condition.
    La messe est dite, le PG est rentré dans le rang : il a choisi la gauche plurielle au détriment de la gauche radicale.
    L’unité est impossible, aussi bien avec le NPA qu’avec une frange importante de la gauche non libérale.
    J’espère que le NPA réussira malgré tout à rassembler toutes les voix de ceux qui ne veulent plus de cette gauche plurielle sous domination du PS.
    En l’état actuel des débats, le Front de gauche se présente comme le supplétif du PS. Aucune voix de gauche peut décemment se reporter sur ce refus de constituer une vraie alternative de gauche !

    • "Le PG a fait un gros pas en arrière ! Au début, il était pour participer aux éxécutifs si les conditions le permettaient, et maintenant il est pour la participation aux éxécutifs avec le PS sans aucune condition."

      D’où tires-tu cela ? La base de l’accord unitaire est toujours une participation à l’exécutif si les conditions en sont créées.

      C’est la déclaration du Front de gauche du 28 octobre qui sert de base aux discussions unitaires - extrait :

      "Si les conditions en sont créées nous pourrons travailler à leur mise en œuvre jusque dans les exécutifs régionaux car la gestion des régions s’envisage comme un moyen d’atteindre nos objectifs. Notre participation est donc liée aux conditions qui la rendent possible. Il s’agit de la possibilité de mettre en oeuvre les points essentiels de notre programme et du rapport de force permettant effectivement de les appliquer.Cette hypothèse exclut toute participation du Modem ou d’une quelconque organisation de droite." (source)

      C’est cette base que le NPA refuse/propose d’amender en voulant y faire ajouter que la participation aux exécutifs ne sera pas possible avec le PS et/ou Europe-Ecologie. Ce qui n’est pas une position unitaire.

      Ce qui est acceptable, c’est que le NPA au final décide que ses élu-e-s ne participent pas aux exécutifs parce que les conditions ne sont pas à ses yeux remplies, alors que les élu-e-s du PCF iront. Mais le texte du Front de gauche laisse la porte ouverte à cela.

    • Depuis le tout début des rencontres unitaires, le PCF refuse la constitution de liste autonome où figureraient 2 positions divergeantes sur les exécutifs régionaux.
      Voici un extrait d’article dans libération d’aujourd’hui qui le confirme encore (journal électronique)

      "De quoi désespérer Francis Parny, chargé des relations extérieures du PC : « Olivier Besancenot l’a dit à deux reprises au cours de la réunion : pour eux, il n’est pas question de participer à des majorités de gestion avec le PS et Europe écologie car ils portent une politique libérale. Mais nous ne pouvons pas figurer ensemble sur des listes Front de gauche si certains acceptent de prendre part aux exécutifs et d’autres pas. »

      L’amendement du NPA sur ce point aurait porté uniquement sur la possibilité d’une liberté de choisir l’entrée ou non dans les exécutifs à dominante centre gauche que l’attitude du PCF n’aurait pas changé. Mais les autres partenaires du Fdg ?

      Guillot

    • Non, le PG a bien reculé, puisque le NPA dit précisément la même chose que ce que disait le PG, à savoir qu’il refuse de rentrer dans les exécutifs "s’il y est dominé" (ce qui au passage est une belle connerie, dominé ou pas, il est hors de question d’aller dans les exécutifs bourgeois).

      Malgré toutes ses compromissions, le NPA s’est fait éconduire par le PCF, qui ne rêve que d’avoir sa peau, et le PG qui mange sa casquette et s’agenouille devant le PCF et le PS.

      Le NPA a été d’une naïveté affligeante dans cette histoire, alors qu’il était évident que les autres ne voulaient que sa peau. Et qu’ils ne lâcheraient jamais le PS.

    • le NPA dit précisément la même chose que ce que disait le PG, à savoir qu’il refuse de rentrer dans les exécutifs "s’il y est dominé"

      Merci de donner une citation du PG dans laquelle celui-ci dirait refuser d’entrer dans des exécutifs si celui-ci, était dominé par le PS et/ou Région(ou Europe)-Ecologie. Comme elle n’existe pas, on ne peut taxer le PG de changement d’orientation.

    • Ceci est sans doute bien vrai, Mouton rouge, mais ta dernière question est très pertinente : tous les autres étaient d’accord pour un compromis de ce genre (PG compris).

      Le PCF aurait-il pu imposer son orientation, ou rompre lui l’unité ?

      C’est d’ailleurs cette possibilité (liste autonome où figureraient 2 positions divergeantes sur les exécutifs régionaux) qui va être décisive dans les jours qui viennent. Sans doute un peu tard... Et sans doute de manière confuse car le NPA n’a pas fait clairement cette proposition, portée par les Alternatifs, la FASE...

      Le PCF, en signant la déclaration du Front de gauche, a fait un pas, car il n’y a pas dans le texte "participation à des exécutifs avec le reste de la gauche", ce que le NPa ne peut accepter.

      Le NPA a refusé d faire le même pas, et continue de vouloir imposer sa version des rapports aux éxecutifs à tout le monde.

      Effectivement, cela facilite le rejet du NPA par le PCF, qui ne cherche que cela.

    • quand au NPA, sa position dans les débats unitaires n’est pas la même que dans presse...

      Extrait du dernier Tout est à nous, hebdo du NPA :

      Notons d’abord les points qui font accord pour toutes et tous, et notamment la conviction que la participation aux majorités de gestion était inenvisageable pour les militants du NPA pour des raisons de fond. (source)

      Il n’y a pas de "s’il y est dominé" ou je ne sais quoi : c’est non tout court, pas de participation aux majorité de gestion ! D’où : démarche propagandiste, utilisation de l’élection uniquement comme une tribune...

    • http://lepartidegauche.fr/rencontres/519-les-nouvelles-du-front-de-gauche-comptes-rendus-reunions-de-la-semaine-du-2-au-6-mars

      "A l’inverse, nous avons répété que nous n’accepterions pas de rentrer dans des majorités sous domination sociale-libérale. " => c’est ce que disait le PG au moment des négociations pour les européennes.
      Bien-sûr, Mélenchon n’en a jamais cru un mot, il n’est donc pas étonnant que le PG ait changé sa position depuis. Mais en reprenant exprès les termes du PG, le NPA a mis le PG devant ses contradictions : aller à la soupe dans les exécutifs PS (position Mélenchon) ou bien faire ce qu’il avait annoncé au départ, et que lui propose le NPA...

      Au final, tout ça est de la bien mauvaise politicaille, mais force est de constater que Mélenchon s’est fait prendre à son propre jeu...

  • Au PS,on doit bien rigoler de voir la gauche radicale divisée C’est Martine Aubry qui doit boire du p’tit lait quand on pense le PS est à la rue complète en ce moment .

    Encore une occasion perdue de renverser l’égémonie sociale-libérale du PS sur la gauche toute entière .
    Besancenot,Buffet et Mélenchon porteront sur eux le poid de l’échec qui s’annonce aux futurs régionales !

  • Il n’est pire aveugle que celle ou celui qui ne veut pas regarder et voir : la proposition du Front fe gauche "nouvelle mouture" est d’aller dans les exécutifs SI LES CONDITIONS SONT REUNIES ET S’IL N’Y A PAS ALLIANCE AVEC LE MODEM.
    C’est écrit, dit, affirmé, confirmé ET C’EST NOUVEAU, surtout pour nous qui avons refusé le front de gauche aux européennes par défaut d’engagement sur la construction et le projet.
    Alors on peut se la raconter, mais le NPA -sa majorité- aurait été plus avisé de dire banco mais on discute et on retient les 4 ou 5 orientations sans lesquelles il n’y aura pas de présence dans les éxécutifs TOUT EN DISANT QUE SI ELLES SONT RETENUES, ON SERA ENSEMBLE SOIT POUR EN ETRE, SOIT POUR SOUTENIR.
    Et ultime et solennel argument : Sarkozy veut virer tout ce qui conteste dans les Conseils régionaux avec son projet d’élection à un tour uninominal avec un peu de proportionnelle pour 2014 et des circonscriptions territorriales pour squeezez les départements.
    Se battre contre ça c’est aussi faire 10, 12, 14 % ou plus à ces régionales.
    Pas pour nos boutiques mais pour notre PEUPLE QUI SERAIT AINSI ENCORE PLUS EXCLU.
    Il reste necore un espoir qu’après avoir fait évoluer considérablement le Front de gauche et le PCF -il y avait une quasi totalité avec le PS en 2004, quasi pas cette fois çi -et même en Poitou-Charentes les résultats sont contestables et contestés et il y aura des surprises-, nous fassions évoluer positivement le NPA qui a fait des efforts mais qui reste au milieu du gué des efforts pour l’unité.
    Ce que nous n’avons pas accepté du front de gauche, il n’y a pas de raison de l’accepter du NPA.
    Sans compter que celui-ci irait à la catastrophe, ce que je ne souhaite pas.

    • La lecture de la proposition du FdG n’est sans doute pas la même pour tout le monde, MGB,il y a 5 jours dans l’Huma la traduisait ainsi : « L’offre nationale du PCF ne comporte aucune ambiguïté  : il s’agit pour nous de former des majorités de gauche, et de participer aux exécutifs régionaux. L’expérience montre que ce n’est pas la politique de la chaise vide qui fait avancer les choses ». Cela pour demontrer que cette phrase :« SI LES CONDITIONS SONT REUNIES » n’a aucun sens si on ne les énonce pas. Si ces conditions étaient une véritable politique anti-libérale, le refus des aides aux entreprises qui licencient, l’argent public pour les écoles publiques, etc., alors oui, il serait sans doute bien que le NPA s’associe au Fdg, mais qui pourrait un seul instant imaginer qu’une gauche réunie avec un score vraisemblable tournant autour de 10 % pourrait faire tourner casaque au PS et à Régions-écologie, de plus en plus ancrés dans la défense du modèle capitaliste ? Sérieusement...
      L’élu communiste ardéchois, François Jacquart, conseiller régional, vice-président chargé des transports et du syndicat mixte de la grotte Chauvet se dit prêt à poursuivre l’aventure. « Jean-Jack Queyranne a su faire tourner la région Rhône-Alpes. Il a su créer avec les autres courants politiques de gauche, des rapports francs dans le respect mutuel ».(Extrait de l’accueil du site du PCF Ardèche)...
      Queyranne en chantre de l’anti-libéralisme, on a déjà vu plus crédible...

    • "Le NPA irait à la catastrophe" susurre l’unitaire jusqu’au bout.

      Merci de ta condescendance, mais je t’assure qu’auprès des jeunes de mon entreprise le NPA, ça va.

      Les ex et futurs sénateurs/ministres, un peu moins.

      Mais puisque tu nous jures les grands dieux que le FdG veut mettre des "conditions" à une entrée comme minoritaires dans un exécutif PS/EE, qu’attendez-vous pour les formuler publiquement et les faire valider par le PCF ?

      Sommes-nous bien d’accord, cher unitaire, qu’entrer dans un gouvernement régional sans condition ne peut que se conclure, alors que la crise ne fait que commencer, par un désastre politique, social et idéologique du type Jospin ; les travailleurs désarmés face aux licenciements, face à la privatisation des services public, un secteur industriel dénationalisé fondant le capitalisme comme horizon indispensable. Tu veux rejouer la tragédie ? pas le NPA.

      Mais à la lecture du bilan des élus unitaires de "transformation sociale et citoyenne" (sic), Villiers, Lalaoui, etc.), "unitaires" eux aussi en diable, je constate que finalement pour eux, le bilan de Huchon (ex-direc teur général du groupe PPR), n’est pas si mauvais. Comme quoi on ne vit pas dans le même monde.

      Car nous voulons des conseils régionaux pôles de résistance aux agressions capitalistes, des conseils régionaux refusant la privatisation généralisée de l’école, de la santé, refusant d’ajouter l’argent des impôts des citoyens à la plus-value extorquée aux prolétaires par les capitalistes. Des conseils régionaux qui articuleraient (à leur niveau limité) leur politique aux luttes des travailleurs. (Qu’ont fait en pratique les CR PS/PC/PdG pour les Conti, les Molex, les Goodyears ?)

      Je ne vois dans cette démarche aucune religion puriste. Simplement le respect de ses convictions anticapitalistes.
      Tu es contre, cher "unitaire" ?

  • Je pense qu’effectivement le PG est en train de faire marche arrière. Le choix de participer ou non à des exécutifs est pour moi binaire : soit on est majoritaire au premier tour, et on peut y participer, car c’est le seul moyen d’appliquer son programme, soit on n’est pas majoritaire, et alors là on n’y participe pas. Je ne vois pas comment faire autrement, sauf à accepter alors les fameux "compromis pourris", et donc avaler continuellement des couleuvres.

  • "aller dans les exécutifs si les conditions sont réunies" voilà de la politique bien politicienne avec cela on fait ce que l’on veut. Comme dirait Chirac cela n’engage que ceux qui le croient !

    Le PCF et le PG n’ont qu’un but, isoler le NPA et ne pas insulter l’avenir avec le PS, à savoir aller à la soupe dans les régions et demain au gouvernement.

    Ou alors il faut m’expliquer en quoi le fait de participer au exécutif PS( par exemple voter des subventions aux entreprises) aidera à construire une gauche anti libérale ( je parle pas d’anticapitaliste ou alors Marie georges va s’évanouir) ?

    Tout cela vise à protéger le PS sur sa gauche.

    • Dans mille ans, ce type d’argument aura laissé le peuple dans l’état de difficultés qu’il connait aujourd’hui et certains rèverons toujours, non plus du grand soir, dans de la grande pureté pour les organisations de la gauche radicale.
      Au lieu de vérifier qu’un autre rapport de force conduit à faire justement cette révolution par des ruptures.
      Grand bien à la statue du commandeur qui regarde passer les trains de la transformation sociale et écologique en discourant de la duplicité de certains wagons : elle mérite du prix de l’esthétique ; pas celui de la réalisation.
      C’est ce qui guette le NPA actuellement alors que sur la réalisation il pourrait être à la pointe, avec les autres.

    • A force de faire la fine bouche le NPA va devenir le responsable du blocage d’une dynamique bien à gauche. Fort probablement.

    • Dans mille ans, ce type d’argument aura laissé le peuple dans l’état de difficultés qu’il connait aujourd’hui

      ...alors que la stratégie d’alliance avec le PS a montré son efficacité pour "sortir le peuple des difficultés", en 1981 et en 1997. Le seul hic, c’est que ce même peuple, ingrat, a sanctionné en 2002 ceux qui l’avaient si lucidement "sorti des difficultés". La déception résultant de cette stratégie a aussi permis le sarkozisme...

      Comment, avec un tel bilan, pouvez-vous balayer d’une phrase définitive (comportant souvent ces joyeuses expressions : "mains dans le cambouis", "pureté révolutionnaire" et autres balivernes) ceux qui cherchent une autre voie pour essayer de "sortir le peuple des difficultés" avec un peu plus de réussite ?

      Chico

    • Grand bien à la statue du commandeur qui regarde passer les trains de la transformation sociale et écologique

      Quelle belle image ! Je le vois, ce train, piloté par Strauss-Khan, avec Buffet qui met le charbon, Mélenchon en contrôleur, fonçant à toute vapeur vers le soleil couchant, vers le socialisme... Sur la loco, en lettres rouges, non, roses, enfin... rose pâle : "Train de la transformation sociale et écologique !" Et là... je me suis réveillé.

    • Je suis convaincu depuis le début que et le PC et le PG ne veulent pas du NPA et leur discours est des plus limpides.

      Ils s’affichent et s’organisent comme un mouvement plus radical que le PS mais en cas de difficulté des Socialistes prendront leur défense en participant sans conditions particulières (juste faire barrage à la droite)aux exécutifs avec eux.

      Ils jouent le "copié collé " de Die Linke , ils ramassent qq votes et donc qq subventions électorales et retournent dans le giron socialo une fois le pactole touché.

      Le NPA a intérêt a souligner ce changement d’attitude , tout fait opportuniste et électoraliste, sans ce financement"électoraliste" le PCF et le PG sont morts.

      La grande cohérence du NPA sera de souligner ces faiblesses et ces voltes faces de ces soi disants partenaires potentiels.

      Ne vous acoquinez point avec ces dissimulateurs, capables de dire tout et son contraire au fur et à mesure des semaines et donc de la date fatidique des Régionales.

      Les militants du NPA, au contraire de ceux du PCF et du PG, sont en adéquation(en général) avec leur instances nationales.

      Militants du PCF et du PG quel est votre intérêt à soutenir des dirigeants qui ne pensent , en vérité, qu’à eux mêmes, où est l’intérêt des classes populaires dans ces programmes de collaboration avec le PS qui ne font que renforcer les intérêts des possédants ?

    • Tu as fait LE CAUCHEMARD,celui que toute personne"sencée"de gauche ne veut pas voir !momo11

    • Je suis convaincu depuis le début que et le PC et le PG ne veulent pas du NPA et leur discours est des plus limpides.

      Exact, je pense aussi que le PCF ne voulait pas du NPA. Accpter l’alliance avec ce parti eut voulu dire filer plus de postes éligibles au NPA qu’au PCF (le front de gauche fit, à 2, un peu plus que le NPA aux européennes). Filer des têtes de liste au NPA aurait amené à mettre un sérieux obstacle entre l’appareil du PC et quelque bons bols de soupe épaisse.

      Car ce sont les têtes de liste qui font les fusions .

      Aussi, même en se couchant , ce qu’a fait en grande partie le NPA, il n’y aurait pas eu d’accord.

      Désolé pour la droite du NPA qui voulait que son parti se couche pour aboutir à un accord, en enlevant toute réelle condition, programatique comme de gestion, mais ça n’aurait pas suffit au PCF pour cette raison également , trop diminuer le nombre de postes à obtenir.

      Il fallait donc obtenir la peau du NPA qui s’est bien obligeamment mis dans la merde là dedans.

  • Quelqu’un pourrait-il m’expliquer ce qui se passerait si dans une ou plusieurs régions la Gauche radicale arrivait en tête de la gauche au 1er tour ?
    Une chose est sure : puisque nous annonçons la fusion/désistement dans toutes les régions (sauf pour Fresche) il en serait de même dans ce cas de figure.
    Refuserions nous aux élus "autre gauche" de participer à l’exécutif, sachant que puisque nous refuserions dans toutes les autres régions gérées par le PS d’y participer, pourquoi y viendraient-ils dans celles là ?

    • Bel exemple.

      Mais je pense un peu en dehors de la réalité si une gauche radicale unie fait autour de 14% ce serait extraordinaire.

      Mais tu fais bien de poser la question , en tout cas elle a le mérite qu’on y réflechisse ce qui est déjà formidable.

      Pose la sur les Sites du PC PG NPA etc .... et tiens nous au courant de leur réponse .

    • heu !!! c’est déjà fini le mur ??? loulou34

    • Le PCf plus à gauche avant, allié à un PS qui était beaucoup à gauche, avec 20% des voix il a fait quoi ?

      Le front de gauche peut faire 15% que ça ne change rien au fond, ça ne servira juste qu’à donner des postes à l’appareil, car cette gauche ne veut pas être independante..

      Rappelons quand même le choix du PC et du Pdg de refuser toute réelle indépendance vis à vis du PS.

      On aurait pu être effectivement unis, avoir des élus indépendants, le PC ne l’a pas voulu car ce sont les postes qui l’obnubilent et, pour ça , il lui faut aller dans les exécutifs donc voter les budgets etc etc...

      Que le PC se rassure il aura ses 5% nécessaires pour 3 strapontins avec le PS... Enfin 185 bureaucrates ...

      Les travailleurs ne sont pas plus avancés là dedans.

  • Hi hi, sarko a gagné à gauche bien sur, et il applique un programme au centre of course.

    Il vaut mieux entendre cela qu’être sourd.

    Au fond et depuis 20 ans maintenant la gauche ne fait pas une politique de droite ou de gauche ou du centre mais une politique en faveur de la bourgeoisie.

    C’est dur à entendre , à regarder en face mais c’est ça exactement cela.

    Entre parenthèse d’ailleurs, il n’est pas sur que la bonne séparation passe entre le PS, les Verts, avec le reste de la gauche, car dans les actes concrets gouvernementaux comme régionaux ou autres en faveur de la bourgeoisie, marchés, subventions, corruption, etc, on retrouve aussi bien le courant de Mélenchon que le PCF.

    Alors bien sur il y a quelques contreparties incomplètes (comme les limites du RMI ou de la CMU, les 35heurs bancales , etc), mais sur l’essentiel ce furent des politiques globalement ultra-libérales : privatisations forcenées, démarrages de politiques sécuritaires, cadeaux à la bourgeoisie, attaques contre les retraites , etc.

    Rien de neuf à la France, cette politique fut menée dans tout l’Europe. Avec les résultats que l’on sait, retour de droites encore plus autoritaires, Le Pen au 2e tour, etc...

    de Prodi à Blair, de Zappatero à Schroeder, de Jospin aux social-démocraties nordiques... ces politiques menées par la gauche firent très mal au peuple et amendement finalement quand même la droite encore plus fulminante et agressive.

    Ainsi on vota mou pour éviter Chirac et Berlusconi et on eut une politque salope de la gauche qui nous amena finalement quand même Chirac, Sarko, Berlusconi, Asnar, Merkel, etc... Avec un prolétariat moderne défait et déboussolé.

    Là on a une séquence, un petit détail, des élections régionales. Le PS et les Verts ont continué de dériver vers la droite depuis la séquence qui prit fin en 2002. Ainsi on les vit manœuvrer pour faire passer l’immense régression sociale et démocratique du TCE, puis du traité de Lisbonne, enfin ils votent maintenant au parlement européen pour l’OTAN, la liberalisation des services et un marché commun avec les USA, etc.

    Les questions qui se posent là ne ressortent pas du PS et des Verts, dont on sait où ils sont maintenant, ce qu’ils font. Mais des partis qui officiellement essayent de mener la résistance.

    Les uns se soumettent (la gestion actuelle en faveur des patrons) au PS et veulent continuer ce qu’ils n’ont jamais vraiment abandonné ;
    les autres NPA et LO pensent que de gérer en faveur de la bourgeoisie ne fait pas avancer les choses, bien au contraire.

  • Dans mille ans les "unitaires jusqu’au bout" nous bassinerons toujours avec :" il faut participer, peser de l’intérieur" et dans mille ans et un mandat électoral ils nous bassinerons toujours et encore avec :"il faut tirer les enseignement de notre participation au gouvernement, des erreurs commises, constuire l’unité à la base, ne pas recommencer les accords de sommets" etc etc etc....

    Dans mille ans l’unité sera toujours le paravent de toute les compromissions.

    IL serait temps d’en finir avec cette "chimère UNITAIRRRRRRRE" et renouer avec la politique, la vrai, celle par exemple de monsieur JN GUERINI( président du conseil général des BDR) chef du PS local revenant d’un petit voyage en Tunisie pour sous traiter le projet Sarkozien d’Europe méditerrannée.

    Faut il participer à des exécutifs pour sous traiter le Sarkozysme ?

    Faut il participer à des exécutifs pour voter le Budget de La communauté urbaine de marseille -avec la part réservée à la construction d’ un incinérateur à Fos- comme l’on fait les soit disant écolos ?

    Faut il participer à des exécutifs pour voter les privatisations comme les ministres"communistes" sous Jospin( c’est peut être cela peser de l’intérieur) ?

    Alors camarades unitaires, un peu plus de modestie

    • Que va t-il se passer dans les régions où le pcf va faire liste commune avec le ps dès le premier tour ?
      Le PCF aura t-il plus de poste ou moins de poste qu’avec des listes unitaires ?

      le NPA dans le cas de listes front de gauche qui participeront sans conditions aux exécutifs socio-libéraux va se présenter et risque d’empêcher ce front de gauche de dépasser 5 %. Ne vaudrait-il pas mieux que le pcf rejoigne tout de suite le PS, ce serait plus simple pour tous le monde ne croyez-vous pas ?

  • La guerre des nains fait rage dans la gauche radicale et c’est les travailleurs et l’abstention qui payeront la note aux régionales .