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coherence pour les regionales

Publie le jeudi 12 novembre 2009 par Open-Publishing
6 commentaires

Question de cohérence ...

Chaque jour, l’envie de chasser Sarkozy grandit. Pour y parvenir, on veut nous vendre une solution « pragmatique », celle d’une alliance rose/orange/verte rendue possible par la dérive du PS vers la droite.

Le NPA propose une autre voie. Il œuvre à l’unité la plus large dans les luttes et les mobilisations. Pour les régionales à venir, il propose l’unité de la gauche antilibérale et anticapitaliste sur la base de mesures d’urgence sociales et écologiques inédites. Souvent à son initiative, les réunions unitaires au plan national et dans les régions se multiplient. Rien n’est encore joué.

Les dirigeants du PCF multiplient les déclarations hostiles au NPA, accusé de ne pas vouloir mettre « les mains dans le cambouis ». L’accusation vise à masquer la vraie divergence.

Le fossé qui sépare les programmes du PS et celui d’une gauche digne de ce nom justifie la présentation de listes séparées de celle des socialistes partout. Mais à quoi bon se rassembler dans une campagne électorale de façon indépendante du PS si c’est pour se faire satelliser pendant les cinq ans qui suivent dans les parlements régionaux ? À quoi bon défendre la mobilisation des fonds publics pour satisfaire les besoins sociaux et les mesures écologiques, si c’est pour voter ensuite des budgets qui dilapident l’argent public en cadeaux au patronat licencieur et aux lycées privés ? Les politiques d’union de la gauche sous direction socialiste ont souvent été expérimentées à toutes les échelles, sans que cela améliore le sort des populations.

En 2004, la gauche remportait les élections dans 20 régions sur 22 et annonçait qu’elles constitueraient un bouclier pour protéger les populations contre les méfaits du gouvernement de droite. Malgré la participation du PCF, il n’en a rien été. Prendre nos responsabilités pour appliquer un programme radical si nous avons le rapport de force, oui.

Accepter de cautionner dans les institutions l’inverse de ce pourquoi nous nous battons tous les jours, non. C’est une question de cohérence.

Frédéric Borras

Messages

  • C’est entendu les différentes composantes de cette unité sont d’accord pour le premier tour sur des points communs incontournables.

    Puisque tous sont attachés à une unité radicale de gauche essayons de s’entendre et de ne pas se mettre d’oeilléres.

    C’est donc le second tour qui pose problème et plus particulièrement le rapport aux exécutifs.

    Je pense que chacun devrait pouvoir se retrouver derrière cette formule car elle est cohérente pour tous et chacun garde et sa dignité et son authenticité.

    Voici cette formule ou condition,trés claire et adoptable par tous :

    « Nous devons maintenir la liberté de vote des différentes composantes de la liste unitaire et de l’ensemble des élus de la liste unitaire vis à vis d’une majorité du PS. Chaque composante garde donc sa liberté de vote au sein du Conseil Régional , liberté de vote et de parole de ses élus pour défendre ou appuyer les mesures qui iraient dans le sens des intérêts de la population et non dans le sens de la majorité qui gère le Conseil Régional »

    Cet élement important permet de s’unir fortement au 1er tour, de rester indépendant pour développer une vraie politique alternative au second tour.

    Cette liberté de jugement au second tour, dans les exécutifs permettra aux uns et aux autres d’y participer,ou pas, sans préjudice, les préalables étant posés.

    • la réalité ;

      "Nous, on invite à une réunion de ceux qui sont d’accord sur la base stratégique", c’est-à-dire un premier tour des régionales en autonomie du PS avant de rejoindre socialistes et écologistes pour participer à des majorités de gestion "

      Francis Parny, représentant le PCF

      "On ne peut pas accepter l’idée de ne pas aller dès le départ dans des majorités avec le PS et Europe-Ecologie"

      Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche

      Alors que c’était possible d’avoir des élus, battre la droite et pouvoir voter ce qui est progressiste et refuser ce qui est mauvais.

      Les dirigeants préfèrent ce qui a amené Le Pen au 2e tour, et confirmé une droite autoritaire

      Le NPA c’est peut-être pas le nirvana mais bon....

      Tu devrais plutôt prendre un bon paquet d’affiches du NPA.

  • surtout une question de pertinence. Que propose au niveau des idées le pg ; une rupture totale avec la logique capitaliste et productiviste, destructrice de l’homme et de la nature. Finalement le pg renoue avec le socialisme originel du début du XIXème siècle, c’est-à-dire un rapport appaisé entre les hommes et entre l’Homme et la Nature. Le pg et d’autres avec lui et avant lui bien sûr. Et le npa de se répandre dans ses querelles de boutiquier de la radiclaité en braillant dans une porte-voix NON c’est nous la radicalité, c’est nous les purs. Oui c’est vous les purs, enfin les pires embouchés car que défendez vous ? Vous-mêmes , votre ligne, votre boutique et toujours la même chanson dans votre boutique : "le pc et son supplétif le pg sont des rabateurs pour les socialos traîtres". C’est vraiment riche comme discours, aussi riche qu’un magasin yougoslave du temps de Tito. Vous êtes archaîques, vous ressassez les mêmes histoires avec les mêmes mots. Nous membres du PdG (vous voyez je fais un effort pour vous être agréable ou je mets à votre niveau) nous souhaitons faire émerger avec vous un projet radical de transformation sans aucune compromission avec le projet libéral. Nous -moi et d’autres membres du pdg (j’insiste pour vous être agréable) - considérons comme vous que la vraie ligne de rupture n’est pas entre la droite et la gauche, mais entre l’accompagnement plus ou moins enthousiaste de la logique libérale "la guerre de tous contre tous" et la résistance et l’élaboration -à construire en grande partie- d’un projet humaniste pour nous sortir de la spirale infernale, donc une ligne qui passe quelque part au sein du pc. Voilà, nous sommes donc, si l’on s’en tient au discours, à la PAROLE, dans le même camp. Vous voulez le drapeau, le porte-voix , les sun-ligths de la radicalité ; allez soyons beaux joueurs on vous laisse tout ça. Par contre, je ne vous laisserai jamais l’enfumage et le mensonge. Vous savez très bien ce que veut le pdg et c’est le rapport de force avec l’autre camp et la possibilité de l’établir. L’échec pitoyable du mouvement social du dernier printemps est désespérant. Seule une gauche radicale dans toutes ses composantes est capable d’instaurer celui-ci.

    • « C’est vraiment riche comme discours, aussi riche qu’un magasin yougoslave du temps de Tito. »

      eh, tu laisse Tito tranquille les magasins du temps du camarade Tito étaient bien achallandés eux ...en revanche les magasin roumains pas trop...et les russes parlons en.

      non mais ! n’importe quoi !

    • Manque d’arguments pour accuser le NPA d’être archaïque car le PG comme le PCF , préfère gérer avec le PS , pour ce qui compte, c’est à dire les actes réels, gouverner pour les patrons, plutôt que de soutenir ce qui fait avancer, et dénoncer les reculs..

      PdG plutôt que d’êtres incapables d’aligner un quelconque argument pour ne pas recommencer ce qui mit Le Pen un certain 2e tour, vous préférez insulter un des partis qui avait déjà fait énormément de concessions, trop, pour que vous bougiez.

      la réalité est que vous n’avez pas bougé d’un millimètre ;

      "Nous, on invite à une réunion de ceux qui sont d’accord sur la base stratégique", c’est-à-dire un premier tour des régionales en autonomie du PS avant de rejoindre socialistes et écologistes pour participer à des majorités de gestion "
      Francis Parny, représentant le PCF

      "On ne peut pas accepter l’idée de ne pas aller dès le départ dans des majorités avec le PS et Europe-Ecologie"
      Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche

      (Traduction : dés le début du mandat des élus des régions)

      Nous voici donc au bout de la route et votre parti, une fois toutes les circonvolutions faites sur les rapports de force, la rupture , etc , finalement vous trompe completement.

      Il n’y a pas là de distinction entre le PCF et le PdG c’est "sus à la soupe !"

      je me souviens tous les tombereaux d’injures déversés par vos deux partis quand on indiquait que vous alliez vous allier finalement avec le PS et les verts à la gestion des régions.

      Vous teniez alors des propos outragés en indiquant que ce n’était pas vrai.

      C’est pourtant tristement vrai, alors que vous pouviez faire autrement, avoir des élus, tout autant battre la droite, mais, en plus choisir de voter ce qui fait progresser et contre ce qui fait reculer.

      A la place vos dirigeants souhaitent refaire la gauche plurielle.

      Dieux ! Que nous aurions aimé nous tromper !

      Bon appétit !

    • Nous -moi et d’autres membres du pdg (j’insiste pour vous être agréable) - considérons comme vous que la vraie ligne de rupture n’est pas entre la droite et la gauche, mais entre l’accompagnement plus ou moins enthousiaste de la logique libérale "la guerre de tous contre tous" et la résistance et l’élaboration -à construire en grande partie- d’un projet humaniste pour nous sortir de la spirale infernale, donc une ligne qui passe quelque part au sein du pc. Voilà, nous sommes donc, si l’on s’en tient au discours, à la PAROLE, dans le même camp.

      Comment pouvez-vous dire ça (très proche de la vision défendue par le NPA) et dans le même temps dire que vous allez faire des majorités politiques avec le PS ?

      Comment pouvez-vous dire ça et dans le même temps préférer l’alliance avec le PS plutôt que le NPA ?

      Chico

      PS : arrêtez avec vos "pureté révolutionnaire" et autres fadaises agressives, on est comme tous le monde, on cherche l’efficacité et le pragmatisme. C’est pas parce qu’on ne pense pas comme vous qu’il faut user d’invectives