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Sur quoi glisse-t-il des deux pieds au quotidien ? l’irrépressible tragédie du sarkozysme (zaz)

Publie le samedi 14 novembre 2009 par Open-Publishing
8 commentaires

Avertissement :

L’Ocsena est un collectif critique qui, sur le plan théorique, considère l’humour comme l’arme heuristique et démocratique par excellence. Dans les faits, il peut se trouver que nous soyons très mauvais, mais tous les bons esprits reconnaissent par chance que c’est encore notre meilleur côté.

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"Les Français n’arrêtent pas de grossir" (LE MONDE)

"C’est ce qui ressort de l’enquête Obépi-Roche sur la prévalence de l’obésité et du surpoids en France. Ce sont 600 000 personnes de plus qu’en 2006."

Il était enfin temps de dévoiler scientifiquement que Sarkozy les gonfle de plus en plus !

"Sarkozy était à Berlin le 9 novembre, selon Fillon qui n’y était pas" (Le Parisien)

Confrontés aux super-couacs verbaux de nos deux grands artistes nationaux, même le Parisien de droite ne peut plus garder son sérieux.

Ce qui inquiète dans toute cette lapinade, c’est que Sarko bunny et Fillon bunny en deviennent presque sympathiques.

"La retraite, une cure de jeunesse" (Le Monde)

Encore une petite claque pour Sarkozy. "Le travailler plus" qui était son leitmotiv-bateau passe désormais pour une contre-vérité.
Prenez votre retraite au plus tôt votre santé s’en portera mieux. On voudrait expliquer que le milieu de l’entreprise est un lieu de bouba complète, physique et psychologique, on ne s’y prendrait pas autrement.

Tout s’effondre donc en Sarkozie. Y compris l’entreprise et son image : le coup le plus fatal a été donné par Parisot dans sa déclaration émerveillée en faveur du prématuré prince Jean.
Quelle est cette malédiction qui accable soudain la France ?

"Un vice de forme quelque part !"

On vous le dit, c’est la scoumoune, chaque jour une irrépressible tuile souveraine, parfaitement imprévue des glandus de l’UMP, s’abat sur le sarko-système.

Cette fois c’est Marie NDiaye, nouveau Goncourt de ce dernier automne, qui critique la "France de Sarkozy".
Halte là ! crie Raoult-glandu et les glandus oestrogènes, y a obligation de réserve de l’écrivaine ! nous sommes par l’élection les légitimes dépositaires majoritaires de ce pays !

Oui notre démocratie est viciée quelque part, les anti-sarkozystes donc minoritaires sont maintenant plus de 75% de la Nation.

"Pourquoi le sarkozysme ?"

"Pourquoi la mer, bien qu’alimentée par l’eau douce des rivières, est-elle salée ? C’est parce qu’il y a des morues dedans."

Alphonse Allais

"Dernier bulletin médical"

Il est clair que le sarkozysme est victime du syndrome généralisé de Guillain-Barré : des douleurs musculaires partout, avec rapidement une paralysie complète.

Traitement : avant toute autre chose, isoler le malade.

NB : Le syndrome de Guillain-Barré est une polyradiculonévrite aiguë, c’est-à-dire une atteinte de plusieurs racines (radiculo) de nerfs périphériques de nature inflammatoire (névrite) de survenue assez brutale (aiguë). Il se traduit par des paralysies plus ou moins étendues qui, dans un petit nombre de cas seulement, persistent et entraîne un handicap définitif. Le syndrome de Guillain-Barré atteint indifféremment homme ou femme, quel que soit leur âge, et touche environ 1,5/1000 habitants ; la fréquence des séquelles motrices est de 5 à 20 % de ces cas. Les syndromes de Guillain et Barré ou de Landry-Guillain-Barré désignent la même affection.

"Baisse de la délinquance, Brice Hortefeux se félicite" (Le Point.fr)

Baisse de Brice Horteux, la déliquescence applaudit !

"Le discours hier de la Chapelle en Vercors"

Après ses intéressantes premières phases Jean Jaurès puis Guy Môquet qui nous avaient un temps auparavant passablement épatés, Nicolas Sarkozy est passé hier aux échos plus pétainistes du type travail, honneur, famille, patrie. Il a été très applaudi.

Au train où vont les choses, l’identité nationale devrait nous faire remonter rapidement aux Croix de feu et Camelots du roi. Nous pensons que ce choix est mal orienté car le fondamental actuel chez les Français doit tout à Mickey et Walt Disney.

Nicolas Sarkozy semblait pourtant sur ce point très bien engagé, payant au besoin lui-même de sa personne. Il eût été souhaitable qu’il continue sur sa lancée, il aurait été très bien aussi en Donald Duck !.

"Brice Hortefeux veut promouvoir la "tranquillité nationale" (L’Express)

Là où on voit que le sarkozysme fait du jogging, c’est que le sarkozysme ne manque jamais de souffle !

Hugo

"Que peut-il ? Tout. Qu’a-t-il fait ? Rien.

Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France,
de l’Europe peut-être.

Seulement voilà, il a pris la France et n’en sait rien faire.

Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c’est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.

L’homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux.

Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.

Il a pour lui l’argent, l ’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse.

Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise.

On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte et la bafoue !

Triste spectacle que celui du galop, à travers l’absurde, d’un homme médiocre échappé "}

Victor HUGO, dans " Napoléon, le petit "
Réédité chez Actes Sud

"Philippe Martel : Nicolas Sarkozy était bien à Berlin le 9 novembre 1989" (Le Post)

On sent qu’à l’instar de la successful affaire Jean-Sarko, la contre-attaque sur la question de Berlin va se jouer selon la méthode de l’essaim agglutinant ou de la boule de neige qui prend du volume en roulant.

Là c’est un certain Philippe Martel qui joue ! ? S’agit-il du pianiste de jazz, du violoniste qui arrêta les Arabes à Poitiers ? On ne sait. En tout cas il est de l’orchestre national UMP.

Bon ! nous on préférerait là-dessus une grosse peinture, une authentique référence morale, on pense pour le boulot à Bobone Balkani ou à Patrick Devedjian, ils ne sont l’un et l’autre jamais très décevants.

"Ndiaye : le PC condamne Raoult" (AFP 12/11/2009)

"Le PCF a demandé au ministre de la Culture Frédéric Mitterrand de condamner les propos du député UMP de Seine-Saint-Denis Eric Raoult qui a mis en cause l’écrivain prix Goncourt 2009 Marie NDiaye pour avoir critiqué la "France monstrueuse" de Nicolas Sarkozy."

Mais enfin ! tout le monde a toujours condamné Eric Raoult ! : les intellos, les charcutiers, le syndicat de la magistrature, la CGT, même l’association nationale des nany suceuses du 18e arrondissement a toujours été contre ce député.

Cependant c’est une chance première pour nous que son existence ! sans Eric Raoult et quelques autres (Darcos, Lefebvre, Chatel, MAM, etc.), le sarkozysme aurait eu peut-être une chance ultime de s’en tirer !

"Qu’il est doux, quand sur la vaste mer, le vent soulève les flots, de contempler depuis la terre ferme, les terribles périls de la barcasse." (Lucrèce)

Qu’il est doux pour le fragile quidam de contempler tant de puissants sarkophonistes glisser de leurs deux pieds dans la ... mélasse !

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien. Avec la participation active des Nosotros Incontrolados !

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée
– http://ocsena.ouvaton.org

Messages

  • "Les gages donnés par l’UMP"

    Une gaffe quotidienne majeure et bien baveuse faite au titre du sarkozysme-UMP, c’est le compte simple de chaque jour, nous en sommes vous et nous amplement d’accord : y a du roulis y a du tangage !

    Où conduit cette dérive a priori plutôt fatale ? c’est là quand même la moindre des premières questions. Toutefois, notons-le, il y a certainement des gaffes strictement volontaires dans ce bazard miteux. Celle de Raoult contre Ndiaye en est un probable exemple.

    C’est que la logique UMP est pour le moment celle des élections régionales, pas celle encore de la présidentielle. Il importe, semble-t-il, pour l’UMP de récupérer sa droite FN, qui s’égaille on ne sait où, le sarkozysme veut la resserrer autour de son panache gland.

    C’est le sens droitier du discours des Glières, c’est le sens droitier de l’affaire Ndiaye.

    Nous prenons nous bien sûr fait et cause pour Ndiaye ! Objectivement au départ sa remarque était pourtant assez vaseuse, personne alentour ici en effet ne peut blairer Sarko, ce n’est pas pour autant qu’on se tire à Berlin, et déjà parce que nous on n’en a pas les moyens. Ndiaye, disent les mauvaises langues, sans qu’on ait pu vérifier la chose, Ndiaye viendrait en plus l’été tout de même passer ses vacances en France.

    Bon bref, on se tape sérieusement du Goncourt comme d’hab, on se tape de Ndiaye sauf qu’on sait naturellement où se trouve notre camp ! Mais qu’avait donc Raoult, esthète à la finesse proverbiale pour faire a contrario une pub pour elle et un rassemblement contre lui. C’est que la finesse de droite est toujours accablement lourde, c’est sa monte à elle, sa façon de faire : à droite ils se reconnaissent comme ça dans leurs spécifiques vitupérations qui sont l’expression de leur nature intime.

    Le thème de l’identité, en vérité à ce stade plutôt fouaré, était aussi dans ce droit fil.

    Les gars de l’UMP en se faisant à l’occaze si volontiers passer pour super-tons plus qu’ils ne sont donnent des gages raffinés et délicats à leur extrême droite.

  • "Réflexions métaphysiques :"

    La leçon du Japonais Uniqlo fraichement débarqué à Paris contre ses concurrents français, notamment Célio, c’est qu’il est inutile de donner dans le tissu-froissé-degueu pour avoir l’air un petit peu branché. Au contraire !

    La leçon est la même en politique, il n’est pas utile d’avoir l’air cinglé pour prétendre avoir de la personnalité. La leçon vaut à gauche et à droite. Un inconvénient cependant par rapport à Ségo c’est que Sarko, nous le craignons, malgré toutes ses lamentables erreurs, fait peut-être encore rire un certain lot de Français, ce qui n’a jamais été le cas de Ségo.

    Le mouvement historique à l’oeuvre en ce moment, et parfaitement visible dans son ascension, c’est que la France n’a pas encore atteint le pic ultime du bargeot à quoi fondamentalement elle paraît désormais aspirer. Nous pensons que la clé future, passé Ségo, passé Sarko, est à présent dans les divins écolos. Nous sommes pour notre part impatients d’y arriver. Nous n’excluons d’ailleurs pas, s’il en a les gargouilles dans la cuyotte, que Nicolas Hulot puisse passer triomphalement en 2012.

  • ’’Scènes d’émeutes après l’annulation du lâcher d’argent (TF1)

    "Des débordements ont eu lieu samedi aux abords de la tour Eiffel, à Paris, après l’annulation de dernière minute de l’événement attendu par 7.000 personnes."

    Ce qui fait peur dans cette histoire c’est que ca aurait été la même chose avec n’importe quel lâcher, qu’il s’agisse d’un lâcher de gonzesses, de vêtements bon marché, de timbres de collection, de députés UMP...

    Dans la cinglitude ambiante, n’importe boutique peut faire du bruit autant aussi facilement : Décathlon, Ladurée, la Maison du caviar,... personne ne peut actuellement exclure que Xavier Bertrand ne fasse pas lui-même un lâcher gratuit de cartes d’adhérents.