Accueil > Amusant : quand la chasse au NPA tourne à l’apologie des positions du NPA

Amusant : quand la chasse au NPA tourne à l’apologie des positions du NPA

Publie le dimanche 15 novembre 2009 par Open-Publishing
12 commentaires

Article trouvé sur Marianne 2. Surréaliste, car il reproche au NPA de ne pas adopter... les positions du NPA ! Et oui, la haine et les préjugés n’aident pas à avoir les idées claires, car c’est en fait au Front de gauche que l’auteur de l’article devrait s’en prendre, FdG qui n’a pas voulu l’unité sur cette position plutôt limpide que l’auteur partage avec le NPA...

Chico


Le NPA a choisi la nuisance, pas l’espérance

Pour le Mariannaute JDif, le nouveau parti anticapitaliste fait fausse route avec sa stratégie pour les régionales. Pire : il dessert la cause qu’il dit pourtant vouloir défendre, celle du peuple de gauche.

de JDif

Le sectarisme du NPA le conduit à l’impuissance donc, non pas à l’inutilité politique, mais à la nuisance. Son existence ne sert qu’à affaiblir les idées qu’il est supposé défendre. Certes, son analyse est juste sur certains points : il n’est malheureusement que trop évident que le PS et Europe écologie soutiennent des positions incompatibles avec un inévitable changement, notamment au plan européen, mais le meilleur moyen de réduire leur influence néfaste n’est certainement pas d’affaiblir la gauche de la gauche en l’amenant à se présenter en ordre dispersé aux élections mais, au contraire, à présenter un front commun susceptible d’obtenir un score tel que ses listes puissent soit fusionner, soit se présenter au second tour.

Sans élus, les forces de gauche n’auront aucune chance de peser dans le débat et elles décourageront leur électorat qui, la prochaine fois, pourrait bien préférer l’abstention à un vote sans utilité. Compter simplement ses voix n’a jamais enthousiasmé les foules !

On peut comprendre les réticences du NPA à participer à des exécutifs aux côtés des socialistes et des Verts dont l’idéologie sociale — c’est le moins que l’on puisse dire — n’est pas des plus affirmée. Mais on peut très bien appartenir à une majorité sans participer à un exécutif, voter les textes qui sont positifs et refuser de voter ceux qui ne le sont pas. Tout ce que propose le PS n’est pas à rejeter et il est possible de participer sans abdiquer ses idées et sans se compromettre.

Ce fut la tactique suivie par le PC au moment du Front populaire et il a eu raison de prendre ce chemin. Même si la suite n’a pas rempli toutes les espérances cette période de notre histoire reste tout de même une référence pour la gauche.

http://www.marianne2.fr/Le-NPA-a-ch...

Messages

  • Je vous invite a visité le CV complet de l’auteur de l’article de Marianne. Avec notamment :

     1988 - 1989 : Consultant interne de la Direction des Services Financiers de La Poste
     1990 - 1991 : Chef du Bureau de l’Épargne boursière à la Direction des Services Financiers de la Poste

    En gros que des postes de financier depuis 1954. http://jean.dif.free.fr/CUVI.html

    • Il est interessant de rapprocher ce cv de celui d olivier besancenot ,on comprend mieux le positionnement de ce" journaliste" A propos un excellent dossier sur les luttes à la poste dans" tout est à nous" la revue no4 du npa ,à conseiller à notre humoriste postal de marianne qui ne manquera pas d apprecier !!!!Rendez vous aussi dans les mobilisations contre la privatisation de la poste !!!

    • Primo, l’opinion publiée dans Marianne n’était pas un article, mais une réaction à chaud. Je n’ai pas participé aux rencontres NPA et Front de gauche et cette opinion ne résulte évidemment que de ce que j’en ai entendu dire par la presse. Si les positions du NPA ne sont pas suffisamment claires pour être comprises, qu’il les clarifie.

      Secundo, je ne suis pas un journaliste mais un simple citoyen qui se contente de participer au débat sur les alliances à gauche. J’ai dit et je répète que je suis partisan d’une liste commune de la gauche de la gauche au premier tour seul moyen de lui donner du poids et de la crédibilité. J’ai dit aussi que je comprenais les réticences du NPA mais que ce dernier pouvait très bien faire partie d’une majorité sans entrer dans l’exécutif et sans voter les textes qui ne lui conviendraient pas. Les informations en ma possession à l’époque ne me permettaient pas de penser que telle était la position du NPA et, si c’est le cas je m’en réjouis. C’est le seul bémol que je peux apporter non pas à mon article mais à ma réflexion.

      Tertio, je n’ai jamais été un financier au sens ou en l’entend généralement, depuis 1954. J’ai d’abord travaillé comme vacataire au ministère de l’Economie, puis comme auxiliaire à la Caisse des Dépôts. J’ai ensuite gravi un à un les échelons administratifs en passant des concours. J’ai été un temps ingénieur informaticien. Puis j’ai obtenu une bourse pour aller étudier au Canada. Je me suis réorienté vers la finance parce qu’il n’y avait pas de diplôme en informatique dans la Faculté où je me trouvais. A mon retour, j’ai travaillé à la fois dans le domaine de la finance et dans celui de l’informatique. J’ai été consultant et enseignant. Ceux qui ont suivi mes cours savent très bien que je les ai toujours mis en garde contre les dangers de la spéculation. Les reproches que les personnes mal intentionnées formulent contre moi à ce sujet sont donc totalement infondées : je n’ai jamais participé à des activités spéculatives. Travailler dans une banque ou une institution financière n’est pas une tare, me semble-t-il, et sortir du rang en consacrant son temps libre à l’étude encore moins.

      Pour finir, mon bref passage à la Poste, à un niveau hiérarchique moyen, s’est effectué il y a une vingtaine d’année, c’est-à-dire à une époque où la Poste était encore une Direction générale de l’Administration. Je l’ai quittée au moment précis où elle a changé de statut. Je n’ai donc pas été impliqué dans son évolution ultérieure que je déplore. Je n’éprouve aucune aversion à l’encontre d’Olivier Besancenot que je ne connais pas et je défie qui que ce soit de trouver dans ce que j’ai exprimé des attaques personnelles contre lui.

  • Le véritable problème est un problème de communication, même avec les journalistes. Il n’y a qu’à écouter Olivier Besancenot dans "C politique" : il faut qu"un journaliste insiste ou lui fasse la remarque que son discours reste dans le domaine du contre pouvoir et n’offre aucune perspective politique alternative (si ce n’est la grève générale), pour lui arrracher (enfin !) que oui, le NPA veut aller au pouvoir.

    Et l’amendement "sans nuance "rajouté par le NPA au texte du front de gauche
    facilite beaucoup une interprétation "sans nuance" aussi dans les médias :

    Refus des alliances (toutes !) = refus d’aller au pouvoir

    Ce n’est pas la première fois que j’entends cette musique du contre pouvoir autour de ses interventions ou de l’ex LCR et maintenant du NPA.

    Un fort courant minoritaire, certes, que je qualifierais de syndicaliste révolutionnaire , existe au sein du NPA . Il s’est manifesté au dernier CPN avec les camarades qui refusent la constitution de listes unitaires indépendantes.
    Aux régionales 2004, la plate forme de l’alliance LO-LCR (4,6%) était super syndicaliste selon moi. Déjà Le déséquilibre entre le revendicatif-concret- et les perspectives politiques- hyper abstraites- (grève générale !).
    Cela ne coùte pourtant rien de rééquiliber un "plan d’urgenge" super syndicaliste s’appuyant sur un "touse ensemble" dans les luttes avec une revendication politique celle là : faire de la propoagande pour un grouvernement 100% à gauche par exemple !
    Et expliquer ensuite pourquoi c’est impossible de la faire ensemble avec des socio libéraux. Cela reste propagandiste, certes, mais cela éviterait de passer aux yeux des médias pour un parti qui refuse de tremper les mains dans le cambouis du pouvoir politique.

    • les soviets, l’auto-organisation, l’autogestion, le pouvoir des travailleurs, etc, du super syndicalisme ?

      hum ?

      C’est quoi la politique pour le camarade ? Changer la vie ou dire qu’on va changer la vie ?

      68 aussi c’était une de ces putains de formes de syndicalisme ?

      Hum ?

      Comment comprendre que 68 ait fait progresser la vie des travailleurs (+40% du SMIC, etc) tandis que des années de programme commun, d’union de la gauche, de gauche plurielle, de force tranquille ait fait globalement reculer les travailleurs...les laissant plus affaiblis qu’avant .

      C’est quoi une perspective politique alternative quand on ne voit aucun projet alternatif sauf de continuer de ce qui fit tant de mal ?

  • Oui l’article reproche des positions imaginaires au NPA.

    C’est trop drôle...

    Ce qui est résumé c’est qu’il reproche au NPA de ne pas vouloir une fusion démocratique avec le PC, le PS, etc...qui permettrait au NPA d’avoir des élus appuyant ce qui fait avancer et de refuser ce qui fait reculer.

    Ce qui est précisément la position du NPA.

    Le niveau de Marianne baisse vraiment qu’il puisse exister de telles personnes qui ne se renseignent pas à minima des positions des uns et des autres pour critiquer.

    L’auteur de l’article défend la position du NPA et s’imagine que cette dernière n’est pas celle du NPA...

    Ensuite, étalement de la logique de caniveau, etc

    Mais bon, quand on aime les poubelles, on ne compte pas...

    Je remarque cette belle sainte alliance qui va des fachos, à la droite, de la droite au PS, du Modem (Marianne) jusqu’au PC...

    Programme commun : Pilonner le NPA.

    Marianne, journal proche du Modem
    Le Monde, centre gauche
    l’Huma, le machin proche du PC
    etc,...

    Tous unis, ouais ouais ouais...

  • Il n’y avait pas de ministres communistes au gouvernement.
    LE PC ne participait donc pas à l’éxécutif, ce qui n’est pas le cas dans les régions en ce moment.

  • Bonjour , cet article venant de marianne, nous savons tous que cela ne sont pas des amis du NPA de toute les manieres. Pour ma part je met ici une petition qui est contre une partie de l’accord du NPA est prêt à avalisé qui serait aprés le second tour d’aller dans les executifs cogéré la POLITIQUE DROITIERE du PS et du malheureux faire valoir du PC (qui suit pour sauver ses élus car pieds et poings liés à eux) et ceux contre quoi je suis contre.
    Autant une alliance nationale claire et limpide dés le premier tour me parait nécéssaire autant s’allier seulement au second tour pour faire gagner soit-disant la Gauche me parait risible car moi je considères déjà et depuis longtemps le PS comme un PARTI DE DROITE. Donc je suis contre m’allier à la droite et même voter pour des listes d’union entre eux et nous !!!
    Sauf si nous arrivons nettement en tête au 1er tour et que nous pouvons imposer au PS notre POLITIQUE CLAIREMENT DE GAUCHE ET NOTRE PROGRAMME de GAUCHE.
    Pour ceux qui veulent signer cette pétition :

    http://www.petitionduweb.com/Contre_la_cogestion_des_regions_avec_le_PS___le_PC-5480.html

  • "Mais on peut très bien appartenir à une majorité sans participer à un exécutif" J’appelle ça un euphémisme car appartenir à une majorité sans participer est totalement inutile, même à la limite contre productif car on se limite les moyens d’opposition, c’est ce qui est arrivé au PC avec sa participation aux gouvernements socialistes...

    • partage des postes contre la droite de telle façon que celle-ci soit battue.

      Ca ça serait pour battre les sarkozistes et le Modem.

      Ensuite, évidemment pas d’alliance de gestion avec les libéraux. Ca tombe sous le sens .

      Il est stupéfiant de voire certains vouloir continuer la gauche plurielle qui a fait un massacre parmi les travailleurs et la gauche.

      ARRETEZ de vous allier avec la bourgeoisie !

    • Copas a raison.

      Malheureusement le divergence entre le NPA et les dirigeants PC -PG est claire.

      Le NPA veut battre la droite, sans se vendre au PS dans les exécutifs, mais au contraire pour défendre les travailleurs, pour une alternative socialiste.

      Les dirigeants PC - PG veulent aussi battre la droite, mais pour occuper les places au chaud, aux côtés des bourgeois du PS.

      Ils veulent continuer à mutiler les travailleurs et leurs organisations dans des compromissions.

      C’est fini. Le NPA a justement été créé par ceux qui ne veulent plus des trahisons par des dirigeants qui ne pensent qu’à leur intérêt. Ceux qui par exemple ont largment détruit le PC.